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mercredi, 11 février 2009

REX (*)

La liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir.

[Montesquieu]

 

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A presque 1 mois de la rupture, il est temps de se "pauser". De regarder les choses avec recul, loin du choc initial et de ses conséquences, dans la sérénité.De faire le bilan de toute cette histoire.

La première évidence est que la liberté retrouvée est toujours aussi savoureuse et que rien, vraiment rien ne vaut cela. Force est de constater qu'à chaque fois que je reviens "aux origines", je me retrouve. Comme une cohésion, une harmonie qui, sans que je m'en rende compte m'a manquée. Une impression d'un puzzle qui se remet en place. Du "moi" retrouvé.

Inévitablement je me demande pourquoi et comment j'en suis arrivée là. Je remonte dans l'histoire, dans ses débuts. Dans celle que j'étais avant. Je retrouve des notes qui me remémorent soudain combien je me suis écartée de ma route l'air de rien... Où est passé le fameux idéal du "chacun chez soi" que je cherchais tant ? Ce choix de vie auquel je tiens et qui reste un idéal. Où est passée la personne que je suis profondément et les rêves que j'avais ? Comment ai-je pu tourner ainsi les talons à ce qui me tenait tant à coeur, ce pourquoi j'ai divorcé, ce qui est à mon sens la seule vraie voie du bonheur, à savoir la liberté ?

Où est-elle passée ? Comment ai-je pu aussi facilement me détourner de mes aspirations profondes ? Plus j'y réfléchis et plus je constate qu'il n'a suffit que de simples discours, pas mal de promesses, beaucoup de mots et des cadeaux hors de proportion pour que je me laisse embarquer. Beaucoup de poudre aux yeux, beaucoup trop de mots sur lesquels la réalité venait se fracasser et, qu'aveuglée que j'ai acceptée d'être, je me refusais à affronter. Les mots ne concordaient pas avec ce que je vivais. Il m'en aura fallu du temps pour l'admettre !

Tant de signaux se sont allumés depuis un an, tant de warnings que j'accepte maintenant (enfin) de regarder en face. Tant de choses qui auraient dû me stopper net et que j'ai refusé de regarder en face. Tout ce qui n'est pas moi, à commencer par cette base-même du chacun chez soi. Plus j'avance et plus je sais que c'est uniquement par cette liberté-là que je conçois mon avenir et mon bonheur. Or, je me suis laissée glisser vers une pente qu'inconsciemment je savais nocive (et que j'ai d'ailleurs freinée en route puisque j'ai tout de même gardé mon appartement malgré les pressions extérieures).

Heureusement que je me connais suffisamment pour savoir suivre malgré tout mon instinct qui est de ne jamais prendre une décision de cet ordre sans en avoir véritablement le désir total. Et je n'avais justement pas ce désir total. Je ne voulais pas regarder de trop près ces fils qui me retenaient, je ne me sentais juste "pas prête" en pensant que je le serais plus tard, sans véritablement analyser de trop près les raisons à cette retenue. J'ignorais quand je serais prête ; je pensais fermement l'être "un jour" tout en ignorant totalement le temps que cela prendrait. Véritable écartèlement que celui-là. Entre faire plaisir à l'autre, aux enfants et à soi... Faire plaisir pour quoi ? à qui ? Le bonheur des autres ne passe-t-il pas avant tout par son propre épanouissement personnel ?

Je sentais que tout aussi attirant que laissait présager le paysage devant moi, celui que je m'apprêtais à quitter m'était encore plus cher. Il y a des décisions que l'on sent mauvaises pour soi sans vraiment parvenir à les expliquer. Et là, je sentais inconsciemment que je courais à ma perte, c'est ce qui m'a stoppée dans l'élan. Grâce au Ciel, j'ai écouté mon intuition. Je sentais que je courais vers la perte de ma liberté. J'avais déjà commencé à la perdre, en me fourvoyant sur des chemins qui ne sont pas les miens. En me voilant la face.

Finalement je ne regrette rien de cette rupture. C'était la meilleure décision à prendre. J'ai accepté trop de choses qui étaient fondamentalement anormales et même si j'admets que l'amour m'a aveuglée, on ne peut pas être aveuglé éternellement. Tout a une raison d'être. Cette décision, c'est une bonne chose car ce n'était pas la bonne personne, et je le sentais au fond de moi. Maintenant que je l'ai accepté, je me sens beaucoup plus sereine et en paix qu'avant.

C'est le meilleur signe qui soit : la sérénité. Il faut toujours écouter sa petite voix intérieure.
A chaque chose, malheur est bon, comme on le dit communément...

Il faut toujours fonder son jugement sur les actes et non sur les paroles.
Cette expérience m'aura appris cette leçon de vie que je retiendrai pour le reste de ma vie.

(*) Retour d'EXpérience pour les non-inités s'il en est...

Commentaires

Si j'peux m'permettre, si tu ne veux plus de tes "cadeaux hors de proportion", y'a moyen de les récupérer ? On sait jamais ça pourrait m'intéresser :)

- un non-initié qui pensait encore que Rex était un chien -

Écrit par : interessé | mercredi, 11 février 2009

Intéressé : vous avez un e-mail...

Écrit par : Bullet | mercredi, 11 février 2009

Bullet : vous avez une munition dans votre chargeur... :)

Écrit par : interessé | mercredi, 11 février 2009

Intéressé : vu :P

Écrit par : Bullet | mercredi, 11 février 2009

Les commentaires sont fermés.