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lundi, 27 août 2007
Façon crêpe
Un petit WE à Nantes, à l'occasion d'une crémaillère et c'est une grosse bulle de bonheur à l'intérieur. Imaginez une belle maison, un grand jardin, le soleil et plein de gens jusque-là inconnus et qui soudain se dévoilent.
Rien de tel, me concernant, que des moments comme ceux-là pour m'encourager à vivre cette voie. Celle de l'instant-présent, celle où l'on dévore chaque moment de bonheur avec une faim accrue pour emmagasiner les souvenirs et les ressortir lorsque le moral s'en ira un peu trop bas...
Interruption fort désagréable au milieu de cet espace de tranquilité par M qui laisse un message "je suis rentré, je n'ai pas pu communiquer pendant les 3 dernières semaines j'espère que tu ne m'en veux pas trop" (quelle idée !!). Je zappe, pas envie de ça maintenant, pas envie de prise de tête, juste rester le plus longtemps possible dans ma bulle.
Le lendemain, rebelotte. Je vois sur mon téléphone son nom s'afficher et je remets le téléphone dans ma poche. Le bip du message arrivé retentit. Je décide d'attendre... Jusqu'à ce qu'attendre soit une corvée. Je consulte ma messagerie et là bam ! "ok vu ton silence j'ai compris. Je te ramène tes clés dans ta boîte et j'ai saisi le message, j'ai l'habitude avec toi. Je te demanderai de ne plus m'appeler car j'ai décidé de changer complètement de vie"
Prends ça dans ta goule ma vieille.
J'était très en colère, très triste aussi de découvrir là à quel point son amour est factice. A quel point assumer est pour lui une tâche impossible. J'ai réalisé que pendant ces 3 semaines il semble avoir très bien vécu sa vie sans moi. J'ai compris l'énormité de la bêtise que j'ai faite depuis... 1 an, voire 2, de croire que son amour était vrai et sincère.
Non. Tout ce qui l'intéressait c'était juste de s'afficher avec moi. De savoir que j'étais dans sa vie. Juste une façade, un trompe-l'oeil. Rien n'a été sincère finalement. Rien depuis la 1ère rupture en tout cas.
Dans ces cas-là je lance un SOS à mon club des 4 (*) et j'appelle au secours une amie qui est au courant de la situation. Elle me réconforte et j'en ai bien besoin. Je me foutrais des baffes à être aussi crédule et naïve, parfois. Je sens le plomb descendre dans mon estomac et je l'écoute qui me dit "tu t'en fous, c'est un con ! laisse tomber, respire et va marcher... Rha si je l'avais en face, je lui casserais la figure !" Je souris en imaginant la scène et j'en avais besoin. Voilà, les amis c'est ça ; et aussi ceux que j'ai retrouvés après, en vrai. Ceux qui juste par leur présence apportent un réconfort. Il n'y a rien de pire qu'être seule et là je ne me le sens plus.
Maintenant j'attends juste les clés dans ma boîte et alors je pourrai enfin tourner cette page de ma vie à tout jamais...
(*) Un jour, je vous en parlerai... probablement !
01:28 Publié dans Souvenirs lointains | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : blog, journaux intimes, journaux personnels
Commentaires
C'est dur... C'est dur, parce que je ne pourrais jamais reprocher à quelqu'un de vouloir croire en l'amour, malgré tous les indices qu'on a qu'on va dans le mur... C'est dur, parce qu'au fond on sent à quel point il t'a blessée, encore et encore. Courage, le soleil est revenu, c'est surement un signe...
M.
Écrit par : M. | lundi, 27 août 2007
Mais quel gros con, mon Dieu, quel gros con... Courage.
Écrit par : Fizzz | lundi, 27 août 2007
M.> Au moins j'ai tout tenté. Aucun regret, j'ai fait mon possible.
Fizzz > Oui, lâche, con et surtout pas vraiment mûr. Merci.
Écrit par : Bullet | lundi, 27 août 2007
"J'espère que tu ne m'en veux pas trop."
"J'ai décidé de changer de vie."
Il y a certaines logiques que je ne comprends pas.
Écrit par : Adrien | lundi, 27 août 2007
C'est la logique M ça ! Depuis 2 ans c'est comme ça !
Lui a le droit de se tirer sans me donner signe de vie pendant 3 semaines mais aussitôt qu'il rentre je dois être à son entière disposition, (la joie de le revoir est sensée me faire oublier le fait qu'il soit resté silencieux !!). J'ignorais qu'en Israël on ne trouvait ni stylo ni papier à lettre (voire carte postale !). C'est pas de sa faute, c'est de la mienne si on n'a pas communiqué pendant tout ce temps !
Le fait qu'il décide de changer de vie, ça me fait rigoler. Il m'a déjà fait le coup plusieurs fois et franchement je n'y crois pas trop. Ceci dit, s'il a décidé d'aller s'installer là-bas, grand bien lui fasse, ce n'est plus moi qui le retiendrai !!
Écrit par : Bullet | lundi, 27 août 2007
Hé bé.
Alors il vaut effectivement mieux stopper là, dis donc.
Le hic dans ce cas c'est que tu restes avec tout ce que tu voudrais lui dire, ou tout du moins qu'il entende, alors que lui fuit la dernière mise au point...
Pratique, les boîtes aux lettres.
Écrit par : Je rêve | lundi, 27 août 2007
Oh non t'inquiète ! j'ai tout dit, répété et redit 100 fois. Ca, il ne pourra pas dire qu'il n'est pas au courant du pourquoi ou du comment ! Je n'ai vraiment plus rien à lui raconter de plus !
Écrit par : bullet | lundi, 27 août 2007
tu as eu ce dernier message quand tu étais à la maison ? argh...
par contre, essaie de ne plus revenir en arrière...je n'ai jamais cru aux ruptures à répétition...et aux promesses de changements des hommes.
Écrit par : jevli | lundi, 27 août 2007
(les 2 en fait ! ;) ) Ne t'inquiète pas, cette fois je suis vraiment vaccinée. Tu as bien raison : quand c'est terminé c'est terminé, rien ne sert de revenir en arrière et de refaire l'histoire...
Écrit par : bullet | mardi, 28 août 2007
et bien... effectivement qu'il aille s'installer en Israel... loin... au milieu des caillou cela le fera peut mûrir un peu...
sale con va........... pffffffffff
(ca m'énerve.... mais ca m'énerve des mec comme ça !!)
gros bisous en tout cas
Écrit par : sarita | mardi, 28 août 2007
(rire) Merci Sarita, c'est bon de sentir ton soutien :)
Écrit par : Bullet | mardi, 28 août 2007
"Il y a des moments où les souvenirs ne suffisent plus pour espèrer en l'avenir"
C'est marrant, cette citation m'est aussitot venue à l'esprit lors de la lecture de ton billet. Une citation que je trouve très belle, et que j'ai illustrée un beau jour, en pleines révisions, au crayon à mines par un arbre. Un arbre seul sur sa colline. Avec un soleil qui se couche derrière lui. Mais à une branche de cet arbre, une corde. Et au bout de cette corde, un homme. Une silhouette, solitaire, perdue dans l'immensité de la plaine. Une silhouette désesperée. Une silhouette sans vie.
Un peu morbide comme pensée n'est ce pas ? Pourtant, je ne suis pas du genre dépressif, encore moins suicidaire. Mais le crayon a glissé tout seul sur la feuille. Bref ... (un sourire soulève le coin de mes lèvres en écrivant ce bref)
Tout ça pour dire pas grand chose, je suis un peu en retard dans la chronologie des évenements, mais gardes courage, tu sais que moi j'ai des raisons d'espèrer, on en a longuement parler. Toi tu ne peux que te raccrocher à ces souvenirs, alors reste droite et fière, garde le sourire et continue à vivre dans le chemin que tu t'es choisi, mais prends garde aussi, car autant les souvenirs peuvent nous permettre de continuer la course de la vie, autant ceux ci peuvent devenir des pierres d'achoppements et nous entraîner dans de néfastes réflexions, nourrissant notre esprit du gout amer des regrets.
Bon courage ;)
Audric
Écrit par : Audric | dimanche, 02 septembre 2007
Hello Audric ! Rassure-toi, je n'ai pas pour habitude de me prélasser dans les souvenirs. Je vis l'instant présent du mieux possible, et je suis allée au bout de cette histoire. Aujourd'hui je n'ai *vraiment* aucun regret ! C'était bien de vivre ça mais en même temps il était temps que cela se termine ! :)
Écrit par : bullet | dimanche, 02 septembre 2007
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