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dimanche, 18 janvier 2009

Passent les jours

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Les enfants, les ami(e)s, rien de tel pour aider à passer les heures, les jours, les semaines, les mois. Sans eux, je sais combien ce cap serait incommensurablement difficile à passer. Je sais que le temps, et seulement lui, peut panser les plaies. L'oubli du passé, l'effacement progressif des images, des souvenirs, des rêves. Même si le dégoût, la déception, l'amertume, la tristesse sont désormais mes compagnons de chaque instant ; je sais aussi que petit à petit tout cela disparaîtra et que la vie reprendra son cours normal, initial.

C'est dans ces moments-là que l'on compte ses amis. Ils sont là. C'est un soutien exceptionnel que celui-là. Pas de manières ni de tralala. Juste des personnes présentes à mes côtés. Qui me tiennent la main et me réconfortent. C'est tellement important pour ne pas couler à pic !...

Je sais qu'il faut que je me laisse le temps. Celui de pouvoir respirer à nouveau sans sentir cette boule au creux du ventre qui égratigne, érafle, blesse à chaque respiration. The show must go on. Ma vie continue. Il faut que je sois forte pour mes filles. C'est pour elles que je m'efforce de sourire, de faire comme si tout allait bien. Les protéger et les sentir elles aussi tellement protectrices vis-à-vis de moi ! les voir s'inquiéter pour moi aussi discrètement et avec un amour tellement immense ! Elles ne questionnent pas plus que de raison, elles savent que le sujet est sensible et que de toute façon je n'ai ni explications ni mots. Je hausse les épaules et je change de sujet. A quoi bon s'étendre de toute façon ? Reléguer au passé au plus vite, c'est la seule chose à faire. Ne pas regarder en arrière. Avancer, bille en tête, reprendre l'armure blindée et continuer pas à pas.

La souffrance, elle est en-dedans et elle finira bien par s'apaiser...

... il restera toujours cette incompréhension. Il faudra que je vive avec.
Il restera cette impression d'avoir été bernée, je m'y accoutumerai.
Il restera qu'il valait vraiment mieux pour tout le monde, et avant tout mes enfants, que cet épisode malheureux s'achève au bout d'un an, et non de 10 ou plus... Je me dis que c'est bien mieux ainsi. Au moins, les dégâts sont limités et réparables...

Rester positifs qu'ils disaient...

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