jeudi, 29 mars 2007
Confusion
Je dors mal. Depuis plusieurs nuits je cherche le sommeil et lorsqu'il s'échappe, je tourne en rond. Je sais bien depuis quand. Depuis ses mails, depuis ma réponse et puis encore ses mails qui m'obsèdent. Je les relis, à des heures différentes, histoire de voir si avec mon changement d'humeur j'aborde les choses différemment ; mais rien n'y fait.
L'obsession avance... Et si ? Et si c'était moi qui me trompais, moi qui étais dans l'erreur, moi qui craignais d'avancer ?
Lui semble si sûr de son Amour, un vrai roc. Et je suis là, avec mes doutes misérables, mes questions auxquelles il répond avec un aplomb désarmant. Les arguments qu'il lève d'un amour répété à l'infini...
Et je sais, tout au fond de moi, je SAIS l'amour que je ressens pour lui. Je sais que c'est inexplicable, cette espèce de conviction que j'ai eue tout d'un coup cet été que lui et moi c'était l'évidence, c'était l'Amour avec un A majuscule. C'est loin et c'est si proche à la fois. Une rencontre, une conviction qui éclate d'un coup, une évidence. Jamais je n'ai aimé quelqu'un comme cela. Jamais je n'ai eu cette certitude, jamais je n'ai ressenti à ce point des sentiments aussi puissants pour quelqu'un, jamais on ne m'as aimée de cette façon ; de la façon que j'attendais depuis toujours... Jamais ! ... jusqu'à lui.
Comme me disait A. "en fait, si je résume : tu l'aimes, il t'aime mais vous vous faites du mal... heu ?? pourquoi ?"
C'est d'un tel bon sens ! Oui, pourquoi ? Pourquoi ? Suis-je donc si intransigeante, si dure, si extrême que je ne puisse lui pardonner ce besoin qu'il a eu d'être seul pour se reconstuire, se retrouver ? Ou bien est-ce plutôt la peur qui me guide et que je cherche à fuir ?
Notre histoire est inachevée et nous le savons tous les deux. Peut-être est-ce juste cette sensation de frustration qui nous pousse l'un vers l'autre, tout le temps, irrémédiablement ? Ou bien c'est la soif commune de continuer notre histoire parce que l'un sans l'autre on se sent mal, incomplets et mal-heureux.
Je lui ai demandé d'attendre, parce que c'est confus en moi, parce que les choses ne sont pas dans la bonne case et que j'en ai perdu mes repères. Le seul repère fixe, mon point d'ancrage, mon phare, c'est ce que je ressens lorsque je pense à lui et à notre Amour passé. C'est cette envie d'être de nouveau dans ses bras. C'est ce désir intense de le toucher, de le regarder et de pouvoir l'aimer à nouveau, sans barrage, sans retenue, sans entrave.
Oui : je l'aime, il m'aime alors pourquoi tout compliquer ? Et si on (se) laissait juste aller ?...
18:38 Publié dans Mon placard | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : amour, journal intime, blog
Commentaires
Vu comme ça, il n'a pas de raison de dire non! Fonce!
Écrit par : chris | dimanche, 29 octobre 2006
;) il n'attend que moi... Je prends mon élan avant de foncer...
Écrit par : bullet | dimanche, 29 octobre 2006
bonne idée...:) faut parfois prendre des risques, :)
Écrit par : jevli | lundi, 30 octobre 2006
C'est tellement compliqué...
Ne veux-tu pas te donner qq temps avant de refoncer avec lui ?
Écrit par : C&M | lundi, 30 octobre 2006
Jevli > la suite dira si c'est ou non une bonne idée...
C&M > Quelques temps oui, mais pas indéfiniement... Pourquoi souffrir et faire souffrir quand on sait que l'on peut avoir mieux ?
Écrit par : bullet | lundi, 30 octobre 2006
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