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mardi, 01 septembre 2009

Saison

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Premiers jours de septembre
Observer distraitement "la météo des plages"
Et voir les jours raccourcir, inexorablement...
Préparer les cartables, marquer les crayons
Hésiter encore à encartonner les vêtements légers

Sentir le spleen qui revient malgré l'air encore tiède
Sentir un goût amer, mélange de thé chaud et de glace à la fraise
Regarder les feuilles jaunir, s'écraser sur le sol humide
Et regretter la chaleur si douce du rayon de soleil
Qui au petit matin caressait mon épaule...

mardi, 24 juin 2008

Viva la vida ²

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Ca y est ! enfin !! le nouveau COLDPLAY est arrivé !
Et j'ai beau faire fi du passé, écouter avec une oreille neuve et critique... rien n'y fait : je suis accro dépendante totalement in love de Coldplay, encore et toujours.
Donc que ceux qui n'aiment pas s'en aillent parce que cet album c'est... du fort de chez très bon Coldplay. Comment expliquer... ?  c'est, dès la première écoute, des larmes qui montent sur un accord de guitare qui fait résonner tristesse et douceur, qui oscille entre souffrance et plaisir. C'est doux comme le miel et plus les chansons défilent, plus les accords s'enchaînent, plus la voix de Chris Martin entraîne au décollage et plus on se sent léger. Finalement, au bout de l'album on se sent mieux.
Il va beaucoup tourner avant de les revoir en concert... ^^ !

vendredi, 28 décembre 2007

Trève (des confiseurs) - suite

Courage, encore quelques jours et on les aura passées, ces satanées fêtes ! Oui, je sais, je joue les rabat-joie mais ça me tanne, cette période de l'année, à tous points de vue, vraiment !

Chéribibi a 3 jours de WE ! Hey, c'est la fête !! notre 1er WE (sans boulot) depuis nos retrouvailles ! de quoi faire péter le champagne, non ? Bon, certes, il n'est pas encore à mes côtés ; mais j'ai bon espoir qu'il me consacre au moins 2 jours sur les 3, rien que pour moi. Et même s'il ne fête pas Noël on a nos petits cadeaux respectifs à ouvrir et enfin, enfin, passer de longs moments ensemble, sans regarder la montre ; sans se dire " faut pas trop faire la grasse'mat si on veut profiter ", sans stresser sur l'heure de son départ pour le boulot. Cool, enfin !!

J'espère vraiment qu'en 2007 les choses vont se calmer rapidement, et que l'on va pouvoir enfin se poser un peu tous les deux, histoire de  projeter un peu nos vies dans le futur.

En attendant, il paraît que le 31 c'est le réveillon. Je suis contente, on sera ensemble, cocoonés à siroter du champagne et à grignoter quelques toasts de foie-gras. Finalement là est l'essentiel : être avec l'être aimé. Le reste n'a que peu d'importance.

PS : les vacances, même à domicile, c'est tout de même extra chouette !

samedi, 15 décembre 2007

Bal Tard (II)

L'air froid me frappe le visage et me remet direct les idées en place. Ouf, je respire encore, je suis vivante... donc mes soupçons étaient justifiés et ma peur fondée... oui mais tu as déjà pensé ça et... tu t'étais plantée ! Il t'aime ! oui mais s'il y a eu quelquechose : je ne peux pas le savoir, j'aurais dû coincer son pote et le torturer pour qu'il lâche l'affaire... Je cours plus que je ne marche et Chéri murmure derrière "je peux comprendre là ?" à quoi je marmonne dans mon col "non non y'a rien à comprendre, rien !" J'ai le coeur gros, je me sens triste et bête à la fois. Evidemment il n'a rien fait, sinon pourquoi m'aurait-il emmenée ici, dans la gueule du loup pour mieux se faire pincer ? ca ne tient pas la route..."

Une fois dans la voiture, ca explose. Je rongeais mon frein... ne rien dire, t'as été assez bête comme ça ! oui mais on peut pas dire qu'il ne s'est rien passé là ! je vais lui dire quoi ? que c'est le saumon qui était mauvais ? marf. C'est lui qui attaque. Ca fuse dans la voiture jusqu'à ce qu'à toutes mes questions, les réponses soient ... bêtement logiques et simples. Jusqu'à ce que je constate une fois encore que ce n'est pas lui qui déconne, mais moi. Evidemment il ne peut rien prouver, vu qu'il n'a rien fait ; évidemment il a des collègues féminines qu'il regarde. Point. Evidemment il plaisante à ce sujet avec ses collègues (masculins pour le coup). Logique. Non je n'ai pas confiance à 100% et je sais pourquoi.

Je sais que son passé de cavaleur, sautant sur chaque occasion pour en profiter n'aide pas. Evidemment, savoir qu'il a trompé son ex à tours de bras, et à qui il a juré tant d'années que non, "y'avait rien"... tant de "pas vu, pas pris !" que j'ai peur qu'il fasse pareil. Je sais que des occasions il en a à tours de bras, alors comment, moi, je le ferais changer de si mauvaises habitudes ?

Et puis il me dit et me répète encore une fois qu'il est heureux avec moi (contrairement à elle), qu'il a tout ce qu'il attend et cherche avec moi, qu'il a l'amour, la tendresse... et le sale caractère. Et puis "pourquoi aller me faire ch.... avec toi si j'ai toutes les nanas dans mes bras à côté ? Pourquoi je me serais donné tant de peine à venir te rechercher si je n'en avais rien à faire ?"

Oui, le problème vient de moi qui me sens incapable de rivaliser avec des petites jeunettes fraîches et inexpérimentées aux décolletés profonds. Moi qui me sens largement en dessous de lui, pas assez jolie pour qu'il me garde avec lui toute la vie. Moi qui finalement, manque juste de confiance... en moi.

Comment arriver à m'estimer un peu plus ? juste assez pour admettre que son amour est sincère, vrai et durable. Qu'il me connaît assez pour avoir fait le tour de mes plus gros défauts et les avoir acceptés. Je ne sais pas par quel bout changer à ce niveau là...

hélas.

vendredi, 14 décembre 2007

Bal Tard

Soirée de gala 2007. Mon chéri m'a conviée à la soirée pince-fesses de SaBoite. Grand meeting des Directeurs, plus de 400 personnes sur leur 31. Je l'ai taquiné "oh mais alors ca s'officialise ! tu ne pourras plus jouer les célibataires après ! t'es sûr de toi là ?" On a rit et on y est allés. Ce genre de soirée, c'est juste pour être vu. Juste pour dire "truc était là" et il faut être là. Ca serre des mains à droite, ca sourit et ca donne une fausse impression de naturel. Le PDG vient nous saluer, un autre me dit droit dans les yeux "c'est un homme bien que vous avez là, vous savez !". Oui je le sais !

Et puis il y a les collègues. C'est plus relax, ça plaisante et ça rigole. Forcément, les femmes sont au centre des discussions ; et je tends l'oreille sans commenter. Juste des allusions, des plaisanteries. Mais je trouve un peu étonnant ces hommes qui viennent seuls en disant ouvertement "je viens seul mais je ne repartirai pas seul haha !". No comment. Juste un peu... space ?

Tout se déroule bien, je joue les faux-culs comme il le faut dans ces circonstances. Puis c'est la pause cigarette à l'extérieur et là c'est un peu parti en vrille. Juste une phrase malheureuse de son collègue, un prénom féminin qui tombe au milieu et un regard lourd d'allusions vers Chéri qui rigole en le traitant de tous les noms. C'est rien Bullet, rien. Respire. Je sens que je m'enfonce et je mesure la vitesse de mes pensées qui s'enchaînent. Je ne dis rien, juste "ca se règlera après ! " dans un sourire. J'ai envie de retourner à table soudain. Et c'est son portable qui vibre. Une autre (!!) collègue qu'il m'a présentée qui lui reproche de ne pas l'avoir attendue pour la pause cigarette. Je glisse entre mes dents serrées "elle a ton n° de portable, elle !?" ben je sais pas comment elle l'a eu" "ben voyons !"

Je retourne à table. En 10 secondes, il me demande ce qui cloche "rien... je gère". La remise des prix tombe à point nommé et me permet de ne regarder que la scène. Je sens sa main sur mon genou, sur ma main, cherchant le contact que je lui refuse. Je ne bronche pas. J'ai mal. C'est bête, mais c'est ainsi. Je découvre tout à coup qu'il a une vie sans moi. Qu'il y a des femmes dans cette vie et que c'est normal. Pourtant j'ai mal. Mal de tout ce que je ne sais pas. Je constate que je ne lui fais pas confiance totalement. Pas à 100%. J'essaie de relativiser, de comprendre, de ne pas mettre de sens là où ce n'est pas nécessaire. j'essaie de transposer la situation, d'inverser les rôles. Et si c'était moi ?... Je le sens juste à côté cherchant à comprendre ce qu'il a dit ou fait. Or c'est justement ce qu'il n'a pas dit qui me blesse. Mais ce n'est pas le moment de péter un câble. Je respire et je n'ai qu'une hâte : sortir, partir, m'enfuir.

Je l'ai déjà fait. Cela ne sert à rien. J'ai conscience de ma jalousie et je sais ma part de responsabilité dans ce malaise. Mais c'est comme une vague qui m'envahit. Une descente aux enfers que je n'arrive pas à contrôler.

Une fois les vagues d'applaudissements passées et l'invitation à la danse prononcée je glisse un "on y va ?" Il acquièse et j'aurais couru, si j'avais pu. J'ai besoin de respirer et de retrouver mon calme avant cette discussion à laquelle je ne pourrai échapper. On va s'expliquer ça oui...

vendredi, 26 octobre 2007

Ciel !

medium_ciel.jpg Lever de soleil sur Paname ce matin...
En ouvrant les volets j'ai vu ça
Pas pu résister !
C'était beau, beau, beau !
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J'adore Paris, vu de ma fenêtre !

mercredi, 24 octobre 2007

A la télé

Ce soir, je suis tombée sur le film "Mariage !" et, bien que l'ayant déjà vu, je l'ai regardé de nouveau ; et j'ai constaté le changement qui s'est produit en moi, sans que je m'en aperçoive.

J'avais vu ce film un peu avant ma rencontre avec M. J'étais donc dans l'état d'esprit de début de divorce, de liberté... Je trouvais alors que ce film me parlait bien, dans les répliques du style :" le mariage c'est de la façade, pourquoi se marie-t-on, finalement ? De toute façon, tout le monde trompe tout le monde tôt ou tard !" ...  et toutes ces dentelles pour faire joli, et toutes ces personnes dont on ne connaît même plus le nom !... bref, il y avait comme un écho chez moi.

Et puis ce soir, je l'ai regardé "de là où je suis" ; à l'aube de cet amour que l'on voudrait voir durer toujours... Et j'ai écouté les mots du témoin... "vouloir fuir les habitudes, ne pas s'y endormir, fuir les répétitions et vouloir surprendre l'autre..." c'est tellement  vrai que le mariage endort. Tout est assuré, garanti, stické. On est mariés... pour la vie...(et voire l'au-delà !). Devant Dieu, devant les hommes, vous en êtes témoins (... et vous n'en sortirez pas !). Prison, étouffement, et toujours ce quotidien qui vient grignoter peu à peu l'essentiel !

Oui, ce soir j'ai noté les choses à éviter, celles que je connais, et celles dont je ne me méfie pas encore. Mais surtout, surtout, j'ai réalisé que tout ce qui gravite autour de l'amour n'est pas forcément amour. Seul compte le sentiment, le lien unique. Le reste n'est que broutilles. Différencier l'essentiel du superflu et garder toujours le cap du bonheur en point de mire.

Il faudra que nous restions l'un pour l'autre des priorités.

J'ai confiance dans mon Capitaine. Il connaît la mer et il s'en méfie tout comme moi. Mais son cap est clair et je n'ai jamais vu plus déterminé que lui à l'atteindre !

lundi, 08 octobre 2007

Drôle de vie

Je te regardais au petit matin et je t'ai dit "on se verra ce WE ?" tu as dit "Je ne sais pas..."

Encore ces jours sans toi.
Oui tu as d'autres choses à faire, d'autres personnes que moi...
Oui je sais tout cela. J'ai confiance en toi mais tu me manques déjà.

Un ciné, un copain mille autres choses qui te poussent à y aller. De bonnes raisons que j'entends.

Et moi je resterai seule,
Comme je suis seule depuis bien des semaines.

Tout a changé, tout est différent maintenant. Je sais pourquoi et j'ai admis que ce n'est pas moi dont tu veux l'aide.

Je dois juste rester à ma place et te regarder au loin. Savoir que tu m'aimes, en être persuadée. M'en contenter.

Même si je ne peux pas être à tes côtés.

C'est si dur. Je voudrais ne pas y penser, que tu cesses de m'obséder. Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore.

Je dois juste réapprendre à vivre en sachant que je t'aime plus que tout, que tu m'aimes plus que tout mais que ma présence à tes côtés en ce moment n'est pas ce que tu désires le plus ni ce dont tu as besoin.

Tu veux plus que tout que je ne souffre pas
Alors ma souffrance, je la garde pour moi
Il vaut mieux un peu de toi que pas de toi du tout
Je subis, je survis et j'apprends chaque minute un peu plus
A t'attendre patiemment.

vendredi, 28 septembre 2007

Thank you

Etonnante cette rencontre avec Peter (on l'appellera Peter vu qu'il est anglais). Surprenante et troublante aussi. Non qu'il y ait quoique ce soit de sentimental ici, non : ce n'est pas le propos, mais nous avons passé la soirée à parler et j'ai été frappée de découvrir... moi en homme !... enfin en quelque sorte hein, parce que physiquement, forcément... mais dans la tête c'est assez hallucinant...

Il a exactement la même philosophie de la vie que moi. Surprenant cet effet de miroir. Il vit comme j'ai toujours rêvé de vivre. Spontanément, naturellement, sans prise de tête, façon baba cool tout en ayant une réflexion poussée, aboutie sur la vie en général, à deux, en Société. C'était comme une partie de ping-pong où la réflexion avançait du tac au tac en étant enrichie par l'un puis par l'autre...

Au bout du compte, il y a une évidence qui s'impose : M. ne me correspond vraiment pas tant que cela. J'y ai cru, j'ai fait des efforts, j'ai fait des concessions mais tout cela ne sert à rien. Ce n'est pas quelqu'un comme lui qui me rendra heureuse, mais quelqu'un avec qui je sentirai cette même approche de la vie en général. Il ne faut pas forcer certaines choses car elles doivent se faire naturellement.

J'ignore si Peter et moi nous reverrons. J'espère qu'on pourra être amis parce que j'adore ce genre de personne qui prend plaisir à débattre des heures durant à refaire le monde, à se remettre en question profondément et qui a ce côté décalé que je ressens chez moi. En tout cas cette rencontre va m'aider à avancer et à continuer de croire que, forcément, il existe quelqu'un, quelque part avec qui les choses peuvent être naturellement simples.

mardi, 18 septembre 2007

Vivre par à coups

Coups de coeur...
sans cela tout se fait par devoir...
Coups de blues...
fréquentes remontées de bonheurs achevés
Coups de maître ?
rarement, c'est bien vrai, mais quelques réussites...
Coups de poing...
Parfois rêvés ! poing sur la table jamais ailleurs !
Coups d'épée
dans l'eau, souvent, bien trop souvent
Coups durs...
Quelques uns, pour se rappeler l'humaine fragilité ?
Coups de sang...
Souvent, qui s'arrêtent aussi vite qu'ils démarrent
Coups de foudre...
Jamais, sauf en rêve... virtuellement aussi peut-être ?
Coups de grâce
J'évite... arriver, toujours, à pardonner...
Coups de tête
Parfois, laisser s'exprimer le neurone déjanté
Coups d'oeil
Tout le temps, observer, regarder, voir sans être vue !
Coups de couteau
Jamais dans le dos... toujours en face !

vendredi, 07 septembre 2007

Mythe Hic & Cie

Me voilà donc repartie à me réinscrire sur tous les sites de rencontres à peu près (?) sérieux... et c'est toujours le même scénario.
Commençons par le chat...
Déjà je ne peux pas lancer de dial gratuitement, bon et bien on attendra qu'une bonne âme entame le dial. Et là il y en a qui y vont direct, genre
"Câline ?" ou "Coquine ?" (j'attends le "Ca farte ?" derrière mais non, quand même !)

Pas mal l'entrée en matière. Pas très subtile mais avec les bourrins, il ne faut pas en attendre plus ! Bon : ceux-là je dis direct "allez bye !" et je bloque.
Après il y a les plus fins qui filent leur CV express comme introduction, genre"H45a. Acteur/journaliste/écrivain/ (etc). Sérieux cherche relation sensuelle, intéressée ?"
Là je me fends d'un "bonjour" et je bloque à la réplique suivante
Il y a aussi les hommes de 54 ans mariés avec enfants, les minots de 19 qui cherchent femme mûre, j'en passe et des meilleures...
Alerte : votre portrait plaît ! Génial, je vais voir et là, heu comment dire... c'est le drame !
Non parce que je veux bien être gentille mais bon, je ne compte pas non plus faire don de ma personne à la science. Là j'ai l'autre volet, à savoir ceux qui font 1m20 les bras levés pour environ 120 Kg de poids, ou bien les caricatures (désolée je n'ai pas d'autre mot là) où déjà la photo fait peur... maman au secours !

Je suis exigeante sur les critères, certes (n'est-ce pas Mimi ?) mais bon, après un an passé avec un canon de beauté, gentil, doux, tendre et amoureux en plus, pas facile de baisser la barre au ras du sol...

Allez, un contact d'un mec gentil quand même mais bon, agriculteur au fin fond de la France, je crois que ca restera très platonique (désolée Chéri mais comment mettre tes vaches dans mon 65m² au 5è sans ascenseur ?)

Pfff c'te loose !

Je vais retourner bouquiner tiens, ca sera plus productif !

Arf... "vous avez un message..." J'ai déjà peur...

jeudi, 30 août 2007

En passant...

Et j'avais fait des merveilles en bâtissant notre amour
En gardant ton sommeil, en montant des murs autour
Mais quand on aime on a tort, on est stupide, on est sourd
Moi j'avais cru si fort que ça durerait toujours
J'avais cru si fort que ça durerait toujours

Juste ça. C'est Goldman qui le dit, pas moi. Et ca tourne dans ma tête, en boucle, juste ces mots-là...

(Extrait de "les murailles" - album "En passant" 1997)

22:17 Publié dans Muzzik | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, journal intime

mercredi, 22 août 2007

Bilan des courses

Il y a des jours, comme cela où, dès le matin, la tête semble déjà avoir pris des longueurs d'avance sur le corps. Un peu plus tard, devant le miroir (pourquoi le miroir ? c'est toujours devant le miroir que cela m'arrive !) il y a comme un "tilt" qui se fait. La dernière fois que cela s'est produit, c'est lorsque j'ai pris conscience que le divorce était une option envisageable... option que jusque-là j'avais toujours écarté inconsciemment.

Ce matin, j'ai commencé par réaliser que le retour de M approchait à grands pas. Presque 3 semaines depuis son départ à l'étranger en vacances. Comme d'habitude, il m'a promis de m'écrire, de m'envoyer des mails, de se manifester par tous les moyens possibles... Je ne suis même pas sûre d'y avoir cru 3 minutes et de toute façon n'ayant pas eu mon mot à dire !...

Jusqu'ici, "chose promise étant chose dûe" j'attendais bêtement la concrétisation des paroles. Là, étonnamment je ne l'ai pas fait, et ô surprise, cela ne m'a pas coûté d'effort. Je savais par expérience que rien ne viendrait, donc j'ai vécu ma vie sans lui et je constate que je l'ai plutôt très bien vécue. Je suis sortie, j'ai bougé, vu plein d'ami(e)s et passé fort peu de temps chez moi, ce qui me convient parfaitement (car à force d'attendre qu'il soit disponible pour faire tout cela avec lui, je finis par ne plus rien faire du tout !). Le fait qu'il ne se soit pas manifesté une seule fois depuis son départ est passé légèrement au second plan. Non, rien : pas même un mot pour mon anniversaire. Silence radio absolu.Sympa. Classe Internationale le Monsieur. Chapeau bas.

Et puis ce matin j'ai réalisé que son retour ne devrait plus tarder désormais et une évidence m'est apparue. Difficile à expliquer mais c'est comme si une pensée stagnant dans l'inconscience depuis longtemps passait au conscient d'un seul coup.

Cette évidence, c'est qu'il fait en sorte que ce soit moi qui fasse le sale boulot pour mieux passer pour victime ensuite. Comment expliquer autrement son attitude ?? Il voudrait rompre, il ne s'y prendrait pas autrement ! Seulement voilà, le M est un lâche. Le M est du genre à embourber la situation de loin et à gémir ensuite qu'on le quitte sans raison. Après tout, si la pomme que je suis est toujours là à son retour et bien tant mieux, il pourra en profiter encore quelques temps ; (et c'est bien ce qui s'est passé jusque-là !) et sinon et bien il sufffira qu'il se pose, une nouvelle fois, en victime de l'odieuse femme que je suis, et l'honneur est sauf, Monsieur le Juge.

Tout à coup c'est amusant car tout s'éclaire. Lâche il a toujours été, et lâche il restera. Je le sais et je l'ai vérifié. Le M n'est pas du genre à affronter un problème ni assumer quoique ce soit ; une rupture encore moins que le reste !!

Je suis tout de même curieuse de voir l'attitude qu'il va adopter à son retour... Va-t-il me jouer la carte habituelle de la victime absolument innocente (hein ? je t'avais dit que je t'écrirais ??? ça m'étonne car blablabla...) ou sera-t-il dans ses petits souliers un peu gêné de son comportement ? (ma chérie je suis vraiment désolé, j'ai été dé-bor-dé : les enfants tout ça tout ça... tu comprends hein ?!).

Je suis contente, j'ai fait un grand pas. J'ai enfin trouvé une explication plausible. Maintenant wait & see. J'avoue que mon côté sadique brûle d'envie de le voir s'enfoncer une dernière fois dans ses sables mouvants et cette fois, je crois bien qu'au lieu de lui tendre la main, je ne résisterai plus à l'envie de lui enfoncer la tête des deux pieds !

Game Over

Ce matin, sur mon pare-brise de voiture j'aperçois un papier. En fait c'était 40 pages extraites apparemment d'un bouquin. Arrachées (donc pas de titre de bouquin). J'ai jeté ça dans ma voiture et je suis partie bosser.

Je n'en vois qu'un capable de jouer à ce petit jeu-là, et du coup je n'ai aucune envie de lire. Arrivée au boulot je file chez mon amie P. et je me débarrasse du truc en lui demandant de le lire et de me dire. Là je n'ai aucune envie d'avoir le moindre lien direct avec lui. La tentation de jeter le tout me chatouille et pourtant un truc m'en empêche. Cela s'appelle de la curiosité. Comme toute femme je le suis. Pas trop ; mais suffisamment (et il le sait) pour m'empêcher de jeter le tout directement à la corbeille.

Pourquoi n'en a-t-il pas profité pour jeter mes clés dans ma boîte ?

Je parierais à 100 contre un que cet abruti a encore oublié le code.

Je pense que je vais changer une serrure. De cette façon je serai libérée de lui définitivement.

Je refuse d'entrer à nouveau dans quelque petit jeu que ce soit avec lui. Il va bien falloir qu'il le comprenne, et vite.

 

mardi, 21 août 2007

Sans parole ni musique

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D'abord c'est mon premier bloganiv ici (enfin... pour ce blog-ci)
Ensuite j'ai une bougie plantée sur ma tête depuis ce matin, il serait temps que ca s'arrête
(la cire ca brûle et ca laisse des marques)
Enfin je vieillis, mais j'm'en fous !
°-°