Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dimanche, 20 mai 2007

Soledad

medium_492447.jpg
Il est une chose d'être célibataire,
Une autre d'être seule.
Etre à deux et être seule
Est-ce pire qu'être célibataire ?
J'ai parfois envie de dire oui, forcément qu'il est pire d'être dans le désamour, que dans l'amour. Forcément c'est pire de savoir que personne n'est là, dans sa vie, personne à chérir et qui nous chérisse
Ah mais oui, seulement comme je ne peux pas faire comme tout le monde, moi j'aime et je suis aimée à distance.
10 jours sans se voir et aucune idée de quand je le reverrai ni pour combien de temps.
C'est quoi ce genre de relation ?
Etre ensemble. C'est quoi ?
Juste une fusion mentale, juste un "on s'appartient" dans l'absolu ?
Un "je te case dans les vides de mon agenda, quand je le pourrai" ?
Et moi qui rêve d'absolu, qui l'attends, bêtement. Qui passe mon temps dans une solitude complète.
Celle qui rime avec silence, télé / ordi / couette.
Celle qui rime avec "j'aimerais te parler... mais tu n'es pas là"
Finalement je suis une non-célibataire seule.
J'ai inventé un nouveau concept de la relation à deux
à moi toute seule.

Géniale
Je suis géniale...

podcast
[Scott Matthew - Upside Down] (From SHORTBUS soundtrack)

Commentaires

J'ai beau avoir l'expérience de ce genre de situation, je n'ai pas trouvé de solution satisfaisante. Les moyens de communication modernes permettent à mon sens de garder aisément le contact, mais difficilement de maintenir une relation privilégiée. Tout dépend de la volonté et de l'attachement de chacune des deux parties envers l'autre. Les relations longue distance sont les plus compliquées... mais aussi les plus belles quand elles perdurent.

Écrit par : Simba | dimanche, 20 mai 2007

Situation difficile que d'être considérée comme "casée" mais en étant aussi seule que si on était célibataire. Je suppose que l'on supporte plus facilement si on sait que la situation n'est pas éternelle...

J'aime ta conclusion. ;o)

Écrit par : Alexandra | dimanche, 20 mai 2007

Simba > Moi aussi j'ai testé ça dans le passé, cela avait étrangement des côtés sympas que je ne retrouve plus aujourd'hui. Là il est géographiquement (quasiment) "à côté". Mais ce sont ses contraintes qui nous empêchent de nous voir... et qui rendent encore plus rageant cet état.
Alexandra > Oui, :) c'est exactement cela le problème. Quand on connaît la date limite de fin, on sait patienter, quand ce n'est pas le cas... on supporte vaillamment (ou moins vaillamment !)

Écrit par : bullet | dimanche, 20 mai 2007

Effectivement, s'il est "quasiment" juste à côté, la situation est certes rageante, mais pas insoluble. Tout est affaire d'organisation et de communication, et l'amour en sortira vainqueur !! (C'est beau ce que j'écris parfois... mais parfois seulement.)

Écrit par : Simba | dimanche, 20 mai 2007

LoL oui c'est beau comme un rayon de soleil sur une fleur ^^ Non, en effet, rien n'est insoluble, mais ayant déjà rompu heu... une bonne dizaine de fois, j'aimerais bien que tout ça change. Ca change, mais en pire (bien fait t'aurais jamais dû rompre la 1ere fois !)

Écrit par : bullet | dimanche, 20 mai 2007

J'aurais tendance à penser que les regrets n'apportent pas grand chose, sinon de se concentrer sur le passé et pas sur le présent. Ne t'en fais pas, je suis sûr que tout va s'arranger, et que vous finirez par trouver un moyen d'accorder vos emplois du temps ! C'est certes pas évident, mais ça vaut le coup d'essayer si vous tenez l'un à l'autre.

Simba, expert matrimonial, qui devrait appliquer à lui-même les conseils qu'il donne...

Écrit par : Simba | lundi, 21 mai 2007

Bien d'accord, je vis en faisant en sorte de ne pas en avoir, mais quand on fait le maxi du maxi et que... rien à faire, c'est pfff ! Bon là je fais le forcing pour qu'il s'installe chez moi. A suivre !
T'as raté ta vocation toi ? huhu en tout cas tu peux ouvrir un cabinet au cas où ! ;)

Écrit par : bullet | lundi, 21 mai 2007

Dans la vie avec une bonne organisation on arrive à tout. Il suffit juste que vous arriviez à vous dégager des temps (même petits) ensemble, et surtout en profiter pour ne rien regretter.

Et puis parfois l'attente donne un meilleur goût au plaisir des retrouvailles, même brèves.

Marco, poète amateur en mal d'inspiration. (Par contre l'expiration je gère. OK je sors. -_-')

Écrit par : marco | lundi, 21 mai 2007

Nan sors pas, t'arrives tout juste ! ;)
L'organisation ca me connaît. Mais je ne suis pas son coach, et ce n'est pas ma marionnette, alors j'ai un peu de mal à le driver dans le bon sens (vers moi quoi !). C'est que ca s'éparpille vite ces bêtes-là, faut se méfier du carapatage en douce. 'Vais pt'êt bâtir un enclos finalement :D
Blague à part, je crois qu'en fait, il balise... Ce que je comprends, vu la personne que je suis, y'a de quoi s'enfuir en courant. Donc je suis compréhensive et patiente (jusqu'à quand ??)

Pour les retrouvailles heu certes, oui, mais disons que c'est rigolo juste un temps. Là ça va faire deux ans et disons que... je me lasse un peu, et cela m'amuse moins, j'avoue !
Je ne m'inquiète pas, ton inspiration va revenir incessemment sous peu... Poète pouet !

Écrit par : bullet | lundi, 21 mai 2007

C'est peut-être ça, le "problème": tu rêves d'absolu...

Écrit par : Chris | mardi, 22 mai 2007

Dis, Chris, comment on peut changer ça ? On arrête de rêver, tout bêtement, ou bien on rêve juste de petites choses, bien sages, bien rangées, bien possibles pour une petite vie bien banale et ordinaire... ?
En effet : non je ne sais pas rêver autrement que d'absolu. Mais si l'amour ne rime pas avec absolu alors comment est-on sensé faire ? Vraiment là, c'est une colle pour moi ! Si tu as une piste de réflexion, je prends ;)

Écrit par : bullet | mardi, 22 mai 2007

Un "je te case dans les vides de mon agenda, quand je le pourrai"... Aïe ! Y'a du reproche dans l'air, de la frustration.
L'Absolu ? Pour moi, c'est une grosse connerie développée pour s'affranchir de la réalité alors que l'amour fait partie de la réalité, et même diantrement (ne serait-ce que dans ce type de reproches, justement). Il est profondément injuste à mon sens de charger l'un ou l'autre de ce désir-poison, l'autre qui fait comme il peut dans cette vie... Et puis, sans doute y a-t-il à comprendre quelque chose de soi-même, encore que je ne néglige pas que certaines expériences, même si elles sont malheureuses, sont nécessaires... mais il s'agit un jour d'en sortir, et d'aller vers le "bien", quand elles ont tendance à s'accumuler. Au moins pour l'autre...
En toute humilité de la part d'un qui cherche.
A suivre

Écrit par : Frantz | mardi, 22 mai 2007

Frantz > Oui il y a du reproche dans l'air ET de la frustration, forcément ! quand on souhaite voir l'autre et qu'il ne peut pas , c'est rageant. Après entre "ne pas pouvoir" et "ne pas vouloir"... (je crois présentement qu'il ne peut vraiment pas)

On ne se "charge" pas de désir d'absolu, Chris a évoqué ce mot, qui résonne en effet chez moi, à tort ou à raison.

Pour ta conclusion, tout à fait d'accord, le but est de sortir d'un certain cercle vicieux, et donc de trouver les bonnes ficelles à tirer pour ne pas rééditer les mêmes erreurs encore et toujours.
Merci de ta contribution, qui l'air de rien me fait avancer...

Écrit par : bullet | mardi, 22 mai 2007

Au-delà des contraintes d'agenda... nous parlons bien d'un cercle vicieux. Il n'y a pas de hasard. On se retrouve hameçonné(e) dans un shéma de relation intégré comme étant légitime, même s'il provoque souffrance et solitude.

On se drape dans la vieille couverture, usée mais tellement confortable, du renoncement ; et on se dit tout bas qu'on n'a que ce qu'on mérite.

Il ne faut pas arrêter de rêver. Il faut s'aimer soi, d'abord.

Écrit par : fizz | mercredi, 30 mai 2007

Oui, fizz, forcément "on" (je) contribue à se mettre dans ces draps-là. Ce n'est pas seulement un renoncement ou par dépit, tu oublies la notion d'amour qui entre en jeu et rend tout différent. On prend sur soi, on patiente, on espère mieux mais il est vrai qu'à l'origine il subsiste toujours une question comme la tienne : s'aimer soi. C'est loin d'être facile ! alors lorsqu'on se sent aimé de l'autre, aussi moche que l'on se voie soi-même, c'est... troublant et puissant à la fois, ca attire ! Alors oui, je rêve à une / notre relation plus facile, c'est un peu ça qui me fait tenir.

Écrit par : bullet | mercredi, 30 mai 2007

Les commentaires sont fermés.