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lundi, 20 août 2007

Rengagez-vous qu'y disaient

Je me demandais quand même...

Les hommes ont-il un problème génétique au niveau de l'engagement ? Non, parce que cela pourrait alors tout éclairer d'un coup ! En fait, c'est cela : ce n'est pas de leur faute ! Pourquoi donc ne l'ai-je pas compris plus tôt ?

C'est vrai qu'il est compliqué après plusieurs mois, voire années de vie en simili-concubinage, de s'imaginer à deux alors que (parfois) on était bien, tout seul, à jouer à Wow une bonne partie de la nuit, à visionner des cam pour tromper la solitude et à grignoter des chips entre deux goulées de soda... Ah qu'il doit être bon, ce temps-là pour que vous le préfériez à une vie d'adultes (un peu) plus responsables.

Seulement voilà, c'est bien aussi, la petite copine à dôté ! Après la Cam ou juste parce que le WE, parfois le temps est un peu long ! Et puis si en plus elle cuisine, si en plus elle est ordonnée, bonne ménagère (etc), alors là c'est le top du top, celle-là il ne faut pas la lâcher... Comment ferais-je alors avec mon linge ?!

Alors on jongle avec les deux et on hésite et on se tâte... Et bien souvent l'on se rétracte car ça fait peur, la vie à deux. C'est mieux en rêve, bien plus idéal !

Quel courage !..
Comme si "vie à deux" rimait avec prison et menottes.

Décidément je ne comprends pas les hommes. Ils veulent une femme, mais pas trop ; gentille mais pas trop, femme d'intérieur mais pas trop, sexy mais pas trop (enfin sauf pour lui !). Et lorsqu'ils l'ont trouvée ils s'enfuient.

 

Commentaires

Bon, je vais mettre les pieds dans le plat, mais comme d'hab, je m'inscris complètement en faux de ce genre de généralités.

Les mecs qui veulent s'engager et les filles qui ne veulent pas ça existe. Peut-être moins, mais je peux confirmer que les "je ne me sens pas prête, là je traverse une période difficile" ou les propositions de plans cul (y compris quand elles vivent en couple), ça marche aussi dans l'autre sens...

M.

Écrit par : M. | lundi, 20 août 2007

;) je connais notre différend à ce sujet, M. alors modérons et disons juste qu'en effet, le cas existe des deux côtés mais reconnais que plus d'hommes que de femmes prennent la tengeante là (ou quand l'enfant arrive, ça aussi, c'est classe !)

Écrit par : bullet | lundi, 20 août 2007

je suis pas sur de pouvoir fair eun commentaire constructif... j'ai envie de dire que au delà du problème d'engagement c'est surtout la lâcheté et le coté fuyant qui me laisse vagement blasée

je ne fais pas de généralité, je constate :)

Écrit par : sarita | mardi, 21 août 2007

Alors là je suis obligé de ramener ma fraise, je ne peux pas te laisser dire ça. (Non mais.)

C'est sûr qu'être célibataire apporte un confort certain : pas de contraintes, pas d'efforts à faire, liberté totale de mouvement. Mais (et il y a des tas d'hommes dans ce cas-là j'en suis sûr) beaucoup ne rêvent que d'une chose : avoir quelqu'un qui occupe leurs pensées et qu'ils sont ravis de retrouver tous les soirs, pour qui ils reprennent le goût de la cuisine (la faire, je veux dire, pas seulement la manger), ils sont prêts à faire des efforts et même à arrêter de jouer à WoW (perso j'aime pas ce jeu, mais bon).

Le truc c'est que l'homme, en digne héritier de l'homme des cavernes, à besoin de temps en temps d'aller chasser le bison tout seul. Alors c'est sûr maintenant il n'y a plus beaucoup de bisons à chasser et pour la plupart on ne saurait même pas comment s'y prendre, mais l'idée est que parfois on a besoin, nous les hommes, de se retrouver seuls avec nous-mêmes, de faire des sorties entre potes, de boire de la bière, de regarder du sport à la télé et parfois même de ne rien faire du tout, tout seul chez soi.

Mais, quel plaisir après de retrouver sa douce, sa chère, sa tendre, sa dulcinée. Non, les femmes ne sont pas là pour faire plaisir aux hommes, et non tous les hommes n'ont pas peur de l'engagement, oui la plupart sont prêts à sacrifier une partie de leur solitude légendaire pour vivre à deux, mais bah, qu'on leur laisse un peu de liberté quand même, c'est pas parce qu'on vit à deux qu'on doit tout faire à deux. Le tout est de trouver un savant équilibre entre plaisir commun et vie solitaire. Parce que les femmes aussi, j'en suis sûr, on besoin d'un peu de solitude parfois, non ?

Écrit par : Adrien | mardi, 21 août 2007

Sarita > Merci de le souligner, je passe pour excessive mais les hommes d'ici ne savent pas ce qu'on vit, nous ! pas vrai ?
Adrien > Ok, ok, soit ! admettons que tous les hommes ne soient pas à mettre dans le même panier. Ok. Par contre, là où je te rejoins complètement c'est qu'évidemment, même à deux on a besoin de moments solo (et les filles aussi aiment bien sortir boire une bière avec leurs copines !), donc ce que tu décris, évidemment c'est un postulat de base commun ! et quand justement on est ok à deux pour fonctionner comme cela mais que le gars se fait la jacquette en route, il est impossible de ne pas se questionner et tenter de trouver où est le bug. Or, hormis la pétoche, je ne vois pas ce qui, certaines fois, empêche l'engagement !!
Donc oui, Sarita : les hommes sont lâches par défaut, bien plus que nous c'est certain !

Écrit par : Bullet | mardi, 21 août 2007

Je crois que c'est Desproges qui disait un truc du genre "en amour on est toujours deux, un qui s'emmerde et l'autre qui est malheureux".

C'est évidemment exagéré, mais je reconnais une certaine justesse au propos : un homme (ou une femme) qui aime, s'engage - même si le terme me fait un peu froid dans le dos, on dirait une promesse de vente.

Un type/une fille qui fuit n'est pas assez motivé(e), c'est tout - même s'il/elle jure le contraire.

Ah, ces soirées passées à contempler une brosse à dents, plier amoureusement le tee-shirt que l'autre a négligemment laissé traîner, presque par grandeur d'âme.. Plus jamais, plus jamais.

"L'autre" a des raisons fumeuses et spectaculairement post-adolescentes pour ne pas envisager une vie à deux (ce qui, entre nous, ne signifie pas forcément rentrer à heures fixes pour faire pisser le labrador) ; Je les résumerais par: pas assez d'amour.

Nos héros/héroïnes indécis, qui nous brisent le coeur par leurs tergiversations, finiront presque invariablement par, à leur tour, se retrouver dans la situation vaguement humiliante d'être celui qui demande, qui attend.

Je sais, c'est assez mesquin, mais moi ça me console. Les rapports amoureux sont quand même une sacré foire d'empoigne, et mettent en avant des instincts (domination, soumission) qui nous ramènent aux bons vieux temps troglodytes... Non?

Écrit par : fizzz | mardi, 21 août 2007

Ce que tu dis là est tellement vrai, et cela complète exactement ma vision des choses. Je crois en effet que le fond du problème c'est qu'on ne met de toute évidence pas la même chose derrière "je t'aime". Cela ne signifie pas que l'amour est absent, juste qu'il ne comporte pas les mêmes implications pour les deux.
Je trouve assez bizarre qu'à 40 ans comme à 25, certains hommes aient cette peur bleue de l'engagement. Surtout, comme le remarquait Adrien lorsqu'en parallèle ils clament vouloir avoir à leurs côté cette personne-ci et aucune autre, "pour le reste de leur vie". Si on ne le pense pas profondément, pourquoi le dire alors ??
Il y a un paradoxe qui m'échappe un peu...

Écrit par : Bullet | mardi, 21 août 2007

C'est le paradoxe de la meilleure situation : on cherche à avoir le meilleur du célibat et le meilleur de la vie de couple. Tant qu'on aura pas compris que c'est incompatible on sera malheureux.

Écrit par : Adrien | mercredi, 22 août 2007

c'est tout à fait exact, je te rejoins dans cette conclusion !

Écrit par : Bullet | mercredi, 22 août 2007

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