mardi, 27 janvier 2009
Tic Tac
Renoncer au rêve d'une vie, à l'ambition d'une existence, au moment précis où l'on touche au but, il n'est que ceux à qui pareille déception arrive pour savoir ce qu'il en coûte.
[Paul Michaud]
... et j'en suis...
Il faut donc ne plus avoir de rêve, d'ambition ou d'espoir... ?
Ne plus viser de but ?
Rester sagement dans sa petite tanière, où l'on n'embête personne, et où personne ne vient disperser de la poudre de perlimpimpin, semer de fausses espérances et raconter des fadaises.
Oui. Revenir là où l'on était bien avant, et où l'on sera bien après.
Il n'y a que l'entre-deux à gérer.
Cette étape obligée qui est faite de brumes, d'averses, de nuits plus noires que l'encre.
Ce tunnel qu'il faut traverser parce qu'il a forcément une fin, un jour.
Dieu seul sait quand ce jour arrivera.
J'attendrai, comme toujours, qu'un matin le soleil perce à nouveau les nuages. Question de patience.
La seule différence c'est que je n'attends plus rien d'autre que le bleu du soleil. Lorsque je pourrai le voir à nouveau, c'est que le pire sera passé.
En attendant, il me reste la chaleur de mes filles se lovant dans mes bras, le sourire rempli de réconfort de mes proches, la tendresse et l'amitié des mots de ceux, plus lointains, qui me touchent en plein coeur.
Il me reste la musique, le meilleur des remèdes.
Il me reste la compréhension de tous ceux que j'aime et qui me supportent telle que je suis. Qui me répètent que je n'ai rien à me reprocher et que je ne suis pas cette personne aussi mauvaise qu'il l'a répété tous ces derniers temps. Je les crois parce qu'eux me connaissent vraiment.
Pour l'heure, c'est bien suffisant... merci à eux tous.
Dans les oreilles [Alanis Morissette - Incomplete]
20:35 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
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