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samedi, 09 juin 2007

M+1

A la louche ça fait 1 mois que nous nous sommes retrouvés. 6 soirées. Pas une journée. Pas une grasse matinée.

1 mois que j'ai constaté, et qu'il a admis qu'il était à chaque fois un peu plus égoïste, un peu plus centré sur lui, ses envies, ses rêves dont je ne fais pas partie. Il veut son propre appart', il veut s'installer dans son chez lui, où je viendrais le voir... mais emménager chez moi est hors de question. Il part en vacances de son côté, et moi du mien. Je quémande un coup de fil, une attention. Il faut que je réclame sinon il oublie. Il oublie presque tout ce qui me concerne. Il ignore quand on se reverra. Des miettes dont je me contentais, je suis passée aux poussières. Un coup de fil par jour suffit à son bonheur. Et s'il oublie, ce n'est pas un drame pour lui, juste pour moi. Ce qui suffit à mon bonheur semble peu le concerner.

Donc je patiente.
Je crois qu'il veut me faire payer.
Je pense que je vais payer pendant encore un bon moment...

Pour l'instant, je tiens le coup. J'encaisse les déceptions et les frustrations, je vis comme quand on avait rompu, en n'attendant plus rien, jamais. Quand de temps en temps il sort de sa boîte, alors je suis contente. Je vis avec ce minimum vital.

Il ne croit plus au bonheur, il ne rêve plus d'une vie ensemble, plus pour l'instant. Chat échaudé craint l'eau froide.

Alors je dis, je répète, je lui explique ce que j'attends, ce que j'espère, et il répond "je suis nul, je suis tellement nul" et puis voilà. Il constate avec moi mais ne fait rien pour changer. Bientôt 2 ans que je suis prête et que je l'attends. Que lui tâtonne et se cherche toujours.

Et moi je pense que quand on veut on peut, qu'il suffit de vouloir.
Il ne semble pas vouloir. En tout cas pas suffisamment.
Il rêve, il voit un avenir commun, mais désormais c'est sans date, sans concrétisation, sans engagement, sans risque.

On me dit que je suis bien bête de supporter tout cela.
Je réponds que je l'aime, et qu'avec ou sans lui, je souffre.
Seulement je souffre plus sans qu'avec lui,

Alors je tiens le coup, comme je peux...

Commentaires

Faut se mettre à sa place, s'il a été "échaudé"... Je ferais pareil!!!!!!!!!!!

Bizzzzz!

Écrit par : Chris | samedi, 09 juin 2007

Mais tu n'essaierais pas de rectifier le tir en passant ?

Écrit par : bullet | samedi, 09 juin 2007

Tu as tout à fait raison en disant que lorsque l'on veut on peut... mais c'est surtout que lorsqu'il y a de l'amour on peut. POur en avoir fait l'experience, avec un ex chéri, je me suis racheter pendant 6 mois en acceptant ses conditions car voilà il fallait le comprend 'chat échaudé craint l'eau froide"... et puis un jour, je me suis rendu compte qu'à force de me faire marner, et ba il avait tuer mon amour... et au moment où je l'ai quitter il m'a dit qu'il se rendait compte de ce qu'il perdait.... mais c'était trop tard...
COme je regrette de ne pas l'avoir quitter plus tôt pour qu'il arrête de se regarder le nombril !!!

En tout cas, très beau billet et courage

Écrit par : sarita | dimanche, 10 juin 2007

et finalement, la souffrance sans a finir par disparaître alors que ma souffrance avec lui ne faisait que croître !!

Écrit par : sarita | dimanche, 10 juin 2007

Hello Sarita, merci de ton avis, qui compte beaucoup l'air de rien... Je l'ai quitté de très nombreuses fois pour ces mêmes raisons, mais sans lui cela me semblait pire. A chaque fois, il est revenu (justement parce qu'aussi il disait se rendre compte de ce qu'il avait perdu !) et j'ai accepté de recommencer. Je me disais qu'il avait compris, que la rupture n'avait pas servi à rien, qu'on avançait ! En fait je constate que non. Il se recentre à chaque fois un peu plus sur lui-même, il admet, et c'est en fait acquis qu'il est de plus en plus égoïste, qu'il "n'y pense pas" (à m'appeler, à venir me voir bref à me faire plaisir en qq sorte !) et il a l'air de se dire que comme je souffre sans lui, ben je ne peux plus le quitter ! C'est pas faux d'ailleurs, la preuve je tiens le coup. Mais j'attends de voir les 2 mois d'été séparés et on fera le bilan des courses à l'arrivée.
En tout cas, je me faisais la réflexion que concrètement, en effet, s'il cherchait à tuer notre amour, il ne procéderait pas différemment !

Écrit par : bullet | dimanche, 10 juin 2007

Euh, question : tu as l'impression qu'il te fait payer quoi, au juste ?

Écrit par : marco | lundi, 11 juin 2007

Le fait d'avoir rompu X fois, cher Marco ! tout simplement... Je deviens celle sur qui l'on ne peut pas compter.

Écrit par : bullet | lundi, 11 juin 2007

je vais être méchante, mais ça devient du masochisme (si ça ne l'était pas avant !!!). au départ, un "sans lui" est toujours difficile, insupportable et puis, et puis finalement, on se rend compte qu'on peut se sentir bien seule (au départ), qu'on n'a pas à se demander ce qu'il fera bien encore pour faire souffrir. j'ai vécu souvent cette situation, ça fait presque 3 ans que je ne la vis plus. On s'appelle naturellement, on vit ensemble, ça s'est fait comme ça. et si tu le secoues, il réagit ? c'est trop facile qu'il dise qu'il est nul. s'il est nul, qu'il donne la preuve du contraire, ou alors il est vraiment nul et n'est pas assez bien pour toi. être aimée comme ça, c'est vraiment ce que tu souhaites ?

Écrit par : jevli | lundi, 11 juin 2007

Tu n'es pas méchante, tu dis les choses avec beaucoup de tact et de vérité. Tu as entièrement raison Jevli et je le sais. Mais je sais aussi que si je suis incapable de réussir avec lui alors cela signifie que le reste de ma vie se fera en solo. Je crois que j'attends sûrement d'être à l'extrême de toute extrêmité pour me résoudre à cela, c'est pourquoi je tente tout ce qui est en mon pouvoir. Mais si c'est ainsi, je finirai bien par l'admettre... je suppose !?

Écrit par : bullet | lundi, 11 juin 2007

tu le garderas surement dans un coin ed ton coeur toute ta vie, mais pourquoi finirais-tu solo ?

Écrit par : jevli | mardi, 12 juin 2007

Pour le moment je le garde tout court. Et je finirais solo parce que je le sens. C'est difficile à expliquer mais lui c'est ce que je cherche (bon, avec les trucs qui clochent en moins ca serait top ^^) et je ne trouverai pas quelqu'un d'autre comme lui, j'en ai la certitude. Pour supporter ce que je suis il faut une sacrée dose de... tout ! et lui a ça ! c'est rare :)

Écrit par : bullet | mardi, 12 juin 2007

Hou hou ! J'avais l'impression de revivre ma propre histoire en lisant cette note. Vraiment. Je passais ma vie à mesurer l'immense décalage de nos aspirations. Mes amis (conseilleurs et non payeurs) me répétaient l'évidence : pas assez d'amour, pas assez d'implication. C'était moche, c'était humiliant, mais je l'aimais comme une dingue.

L'estime de soi a fini par prendre le dessus : trop de baffes (métaphoriques j'entends) recues, de coups de fil attendus, de rendez vous manqués... Je l'ai quitté. Il est revenu. Et ainsi de suite. C'était un leurre, je n'étais pas libre. On se retrouvait toujours, et la vilaine spirale recommencait.

J'étais sa maîtresse, son cinq à sept occasionnel. Beurk.

J'ai eu une (très) brève histoire avec quelqu'un, et il y a eu une sorte de libération - de déclic, je ne crains pas les clichés. J'ai envoyé un message à mon bourreau :), lui disant que c'était terminé. Je l'avais déjà quitté dix fois, mais pour la première fois j'étais sincère, je me sentais LIBRE.

Il s'est complètement effondré. Ce type qui m'a laissé souffrir pendant des mois, ce salaud romantique qui se servait littéralement de moi... Les mouches avaient changé d'âne.

Mais si ça paraît très très sirupeux comme happy end, depuis on est ensemble (vraiment ensemble)- j'ai tout ce dont je rêve, et plus encore. J'ai surtout retrouvé ma dignité. Ok, il est un peu psychopathe, mais je l'aime comme ça.

Tout ça, ma chère Bullet, pour terminer sur une note d'optimisme : avec les enfoirés affectifs, les immatures, les rois de l'esquive et de l'évitement, ceux qui ont une peur viscérale d'aimer car ils refusent la souffrance qui va avec le full package, il y a deux options : soit tu t'en lasses, soit la résilience est spectaculaire - je te l'accorde, c'est pas la conclusion la plus fréquente.
Il ne faut pas que tu aies peur de le perdre : c'est ça qui t'asservit, et qui fait que tu te contentes des miettes. S'il t'aime (ce qui a l'air assez probable) tu ne le perdras pas. S'il ne t'aime pas, barre-toi. Et vite.

Écrit par : fizz | mercredi, 13 juin 2007

Hello Fizz. Je voudrais être sûre de bien comprendre : vous êtes de nouveau ensemble ou bien tu es "ensemble" avec un autre ?
Quoiqu'il en soit, forcément je me retrouve dans ton commentaire (merci beaucoup, je me sens moins seule !). Il y aurait beaucoup à dire sur ce que tu écris.
Lors d'une rupture, il y a qq mois, j'ai foncé sur le 1er venu, mais j'ai assez vite rompu là encore parce que ce n'était pas "ça", et que rien n'y faisait : lui me manquait et même si à chaque fois que j'ai rompu avec lui, c'était (pour moi) ferme, définitif, expliqué (et qu'il admettait les choses ainsi), il restait présent en moi dans ces ruptures, et l'inverse était aussi vrai. On l'a constaté à de nombreuses reprises, comme si on n'y pouvait rien : on est faits l'un pour l'autre, mais ensemble c'est difficile et l'un sans l'autre on est trop mal.

Mais il y a aussi, je crois, une part en lui qui se complait dans le malheur et les complications, c'est inconscient, et il semble ne pas pouvoir/avoir la force de lutter contre ça. Donc je patiente, j'attends de voir la suite.

Ces derniers temps j'ai un peu fait la grève du téléphone, et comme par hasard, il s'est proposé de venir me voir, sachant que je ne tiens pas la grande forme en ce moment, c'est bienvenu et comme c'est spontané, je me réjouis qu'il ait pris l'initiative. Je vis donc au jour le jour en n'attendant rien de lui, cela m'évite d'être déçue. Mais je t'accorde que tout ça c'est du "gagne-petit", que je mérite mieux (il le dit lui-même). Il culpabilise énormément de constater qu'il me fait souffrir, avec ou sans moi.
Alors je me dis qu'il faut que je l'aime encore plus parce que c'est dur mais qu'un jour ca ira mieux, je le crois vraiment (il a été capable à une époque de bcp mieux...) L'avenir le dira ?!

Écrit par : bullet | mercredi, 13 juin 2007

Bonjour, vous !
Tu l'as quitté à plusieurs reprises, vrai ? Retrouvés mais finalement sans réelle volonté de sa part ? Mais quel a été le "contrat" ? Rien ne s'est donc dit ? L'amour finalement ne semble pas l'avoir emporté sur d'anciennes blessures. Pourquoi alors, puisqu'il est revenu à toi, même mal (insuffisamment), ne passe-t-il pas à la vitesse supérieure ? Je me dis qu'il n'a pas su dépasser ces blessures, et qu'il le devrait s'il a fait ce pas vers toi, vers vous. Parce qu'il doit savoir combien tu comptes pour lui. Il ne serait pas dans tes eaux, autrement !
Hélas, je crois qu'il ne t'aime pas. Difficile de dire ça, d'abord parce que je ne vous connais pas, ensuite parce que ces paroles sont meurtrières. Mais n'est-ce pas l'enjeu du blog que de dire sans fard ? Et puis, ça n'est que "débat", aussi...
Je dis qu'il ne t'aime pas car je dis aussi qu'aimer c'est vouloir être près de l'autre, avec l'envie d'avancer ensemble. Peu importe les modalités (sous le même toit ou pas, par exemple), le sentiment de tenir à et pour l'autre se situe en amont de toute espèce de sources ou chemins. Dans ce cas, l'immense certitude qui ressortit de la connivence, la reconnaissance de l'autre (des frère et soeur d'amour), vibre au coeur de l'arbre de vie du couple et pousse toutes branches, s'étire et s'épanouit au soleil (ton "vivons cachés" m'inquiète), danse et rit, souffre aussi mais du manque, de la recherche incessante de la durée de l'Accord, mais aussi ne s'arrête pas à l'impossibilité évidente de le vivre éternellement, cet accord premier, et le dépasse et s'ancre. Ce dépassement est le virage de l'épreuve : http://lesailesdudesir.blogspirit.com/archive/2007/04/02/
m-%C3%A9claircis-1.html

Et je crois que tu le sais pertinemment...
Ne voudrait-il pas discuter de ses sentiments en présence d'un tiers ? Un thérapeute, peut-être, pour tâcher de voir clair en soi, de comprendre quelque chose et peut-être ainsi vivre une histoire qui serait sans cela gâchée (quand, encore peut-être, les bases seraient là déjà si vous vous frôlez encore et toujours) ? C'est une idée. Savoir demander de l'aide est aussi un acte fort, si l'on est honnête et sincère... Aimer, c'est aussi vouloir se dépasser soi-même.

T'embrasse

Écrit par : Frantz | lundi, 18 juin 2007

Frantz > Je te réponds à tout ça par mail, si tu veux bien ! :)

Écrit par : bullet | lundi, 18 juin 2007

Ca fait presque mal au coeur de lire de telle histoire. Pour ma part, j'ai préferé ne jamais m'engager, et ne compte pas le faire tout de suite, parceque même si "sortir" avec une fille est d'actualité, ce n'est pas à quoi j'aspire, bien que j'aimerai avoir quelqu'un avec qui je pourrais tout partager, à qui je pourrais sourir même dans la souffrance. Mais tout simplement, je me dit que l'heure n'est pas venue.

J'ai beaucoup discuté avec une amie qui m'a encouragé à ne serait-ce qu'essayer. ( En effet, je vous choquerai peut être, mais je n'ai jamais embrasser une fille (ni un gars :p ^^) jusqu'à ce jour). Pourquoi ? Tout simplement parceque je sais le contact avec le corps d'un autre ne s'oublie pas si facilement que l'on peut penser.
"Qui ne se souvient pas
Ne voudrait goûter ad libitum
L'innocente première fois
Où l'on croque dans la pomme." (Aldebert)

Et donc voila, tout simplement, j'ai envie de vivre "pur" jusqu'à ce que je trouve celle avec qui je voudrai passer le reste de ma vie. Utopique ? Romantique ? Rêveur ? Certaines amies qui ne partage pas mes convictions ont trouvé ça très courageux. En effet, c'est dur, mais faisable, et j'ai de très nombreux exemples tout autour de moi, et oui, contrairement à ce que l'on pourrait croire, le mariage à vie existe encore ! Et même chez les jeunes.

Écrit par : Audric | lundi, 25 juin 2007

Audric > Tu fais les choix de vie qui te semblent les meilleurs... mais j'avoue que ton commentaire m'effraie un peu. Bon j'ignore ton âge et ta réaction est aussi fonction de cela. Mais j'ai juste envie de te dire : attention.
Attention à ne pas trop passer ton temps à rêver, imaginer, espérer, attendre une relation idéalement parfaite. Cela peut t'arriver, je te le souhaite, mais dans la réalité, tu risques fort de tomber de très haut si tu penses trouver "la bonne" du 1er coup. C'est bien d'idéaliser la relation parfaite, mais en vivant au quotidien cette relation tu découvres que tout n'est jamais aussi idéal qu'on le rêvait et si l'on n'est pas préparé, on peut se planter et faire beaucoup de dégâts.

J'étais comme toi, exactement à 15 ou 18 ans. Aujourd'hui, à 40 je me rends compte qu'à cette époque, mon éducation m'avait fait miroiter bien des choses qui n'existaient en fait pas ! Alors un conseil : arrête de regarder du bord du bassin et plonge dans la piscine. Là tu sauras ce qui est le mieux pour toi, et tu pourras choisir en connaissance de cause !
"La peur n'évite pas le danger" comme on dit ! :)

Écrit par : bullet | mardi, 26 juin 2007

"L'oiseau qui se rapproche trop du feu finit par se bruler les ailes"

Ne t'inquiète pas pour mon age Bullet, lorsque l'on n'a pas passé les vingt ans, on peut encore se permettre de rêver, (surtout s'il nous reste quelques années avant de les avoir). ;)

Et puis, comme on dit, l'espoir fait vivre. ;)

Écrit par : Audric | mardi, 26 juin 2007

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