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dimanche, 30 décembre 2007

Aimer...

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Je croyais qu'Aimer rimait avec faire des efforts (ou des concessions).

Mon Amour m'a appris que j'avais tort.

Aimer c'est juste l'inverse.

Aimer c'est donner sans s'en rendre compte, et recevoir au centuple.

Aimer c'est juste être soi et combler l'autre presque "malgré soi".

Aimer c'est sentir, à chaque jour qui passe, que l'on se remplit d'une sensation douce et apaisante qui ne demande qu'à rayonner tout autour. On est littéralement "porté" et tout se met en place naturellement, sans aucun effort, logiquement.

Aimer c'est se sentir libre et rendre l'autre libre.

Aimer c'est se laisser emporter et ne plus rien contrôler. Et constater que le lien s'enracine profondément pour mieux nous porter vers les autres.

Enfin !

Je sais ce qu'est Aimer.

Aimer ce n'est pas se regarder l'un, l'autre.
C'est regarder ensemble dans la même direction

(Antoine de Saint-Exupéry)

vendredi, 28 décembre 2007

Trève (des confiseurs) - suite

Courage, encore quelques jours et on les aura passées, ces satanées fêtes ! Oui, je sais, je joue les rabat-joie mais ça me tanne, cette période de l'année, à tous points de vue, vraiment !

Chéribibi a 3 jours de WE ! Hey, c'est la fête !! notre 1er WE (sans boulot) depuis nos retrouvailles ! de quoi faire péter le champagne, non ? Bon, certes, il n'est pas encore à mes côtés ; mais j'ai bon espoir qu'il me consacre au moins 2 jours sur les 3, rien que pour moi. Et même s'il ne fête pas Noël on a nos petits cadeaux respectifs à ouvrir et enfin, enfin, passer de longs moments ensemble, sans regarder la montre ; sans se dire " faut pas trop faire la grasse'mat si on veut profiter ", sans stresser sur l'heure de son départ pour le boulot. Cool, enfin !!

J'espère vraiment qu'en 2007 les choses vont se calmer rapidement, et que l'on va pouvoir enfin se poser un peu tous les deux, histoire de  projeter un peu nos vies dans le futur.

En attendant, il paraît que le 31 c'est le réveillon. Je suis contente, on sera ensemble, cocoonés à siroter du champagne et à grignoter quelques toasts de foie-gras. Finalement là est l'essentiel : être avec l'être aimé. Le reste n'a que peu d'importance.

PS : les vacances, même à domicile, c'est tout de même extra chouette !

samedi, 15 décembre 2007

James Blunt - Goodbye My Lover

Des chansons que l'on recroise parfois et qui parlent d'elles-mêmes...
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Did I disappoint you or let you down?
Should I be feeling guilty or let the judges frown?
'Cause I saw the end before we'd begun,
Yes I saw you were blinded and I knew I had won.
So I took what's mine by eternal right.
Took your soul out into the night.
It may be over but it won't stop there,
I am here for you if you'd only care.
You touched my heart you touched my soul.
You changed my life and all my goals.
And love is blind and that I knew when,
My heart was blinded by you.
I've kissed your lips and held your head.
Shared your dreams and shared your bed.
I know you well, I know your smell.
I've been addicted to you.

Goodbye my lover.
Goodbye my friend.
You have been the one.
You have been the one for me.

I am a dreamer but when I wake,
You can't break my spirit - it's my dreams you take.
And as you move on, remember me,
Remember us and all we used to be
I've seen you cry, I've seen you smile.
I've watched you sleeping for a while.
I'd be the father of your child.
I'd spend a lifetime with you.
I know your fears and you know mine.
We've had our doubts but now we're fine,
And I love you, I swear that's true.
I cannot live without you.

Goodbye my lover.
Goodbye my friend.
You have been the one.
You have been the one for me.

And I still hold your hand in mine.
In mine when I'm asleep.
And I will bear my soul in time,
When I'm kneeling at your feet.
Goodbye my lover.
Goodbye my friend.
You have been the one.
You have been the one for me.
I'm so hollow, baby, I'm so hollow.
I'm so, I'm so, I'm so hollow.

PS : rien à voir mais ^^ bon anniversaire Kiefer^^

Bal Tard (II)

L'air froid me frappe le visage et me remet direct les idées en place. Ouf, je respire encore, je suis vivante... donc mes soupçons étaient justifiés et ma peur fondée... oui mais tu as déjà pensé ça et... tu t'étais plantée ! Il t'aime ! oui mais s'il y a eu quelquechose : je ne peux pas le savoir, j'aurais dû coincer son pote et le torturer pour qu'il lâche l'affaire... Je cours plus que je ne marche et Chéri murmure derrière "je peux comprendre là ?" à quoi je marmonne dans mon col "non non y'a rien à comprendre, rien !" J'ai le coeur gros, je me sens triste et bête à la fois. Evidemment il n'a rien fait, sinon pourquoi m'aurait-il emmenée ici, dans la gueule du loup pour mieux se faire pincer ? ca ne tient pas la route..."

Une fois dans la voiture, ca explose. Je rongeais mon frein... ne rien dire, t'as été assez bête comme ça ! oui mais on peut pas dire qu'il ne s'est rien passé là ! je vais lui dire quoi ? que c'est le saumon qui était mauvais ? marf. C'est lui qui attaque. Ca fuse dans la voiture jusqu'à ce qu'à toutes mes questions, les réponses soient ... bêtement logiques et simples. Jusqu'à ce que je constate une fois encore que ce n'est pas lui qui déconne, mais moi. Evidemment il ne peut rien prouver, vu qu'il n'a rien fait ; évidemment il a des collègues féminines qu'il regarde. Point. Evidemment il plaisante à ce sujet avec ses collègues (masculins pour le coup). Logique. Non je n'ai pas confiance à 100% et je sais pourquoi.

Je sais que son passé de cavaleur, sautant sur chaque occasion pour en profiter n'aide pas. Evidemment, savoir qu'il a trompé son ex à tours de bras, et à qui il a juré tant d'années que non, "y'avait rien"... tant de "pas vu, pas pris !" que j'ai peur qu'il fasse pareil. Je sais que des occasions il en a à tours de bras, alors comment, moi, je le ferais changer de si mauvaises habitudes ?

Et puis il me dit et me répète encore une fois qu'il est heureux avec moi (contrairement à elle), qu'il a tout ce qu'il attend et cherche avec moi, qu'il a l'amour, la tendresse... et le sale caractère. Et puis "pourquoi aller me faire ch.... avec toi si j'ai toutes les nanas dans mes bras à côté ? Pourquoi je me serais donné tant de peine à venir te rechercher si je n'en avais rien à faire ?"

Oui, le problème vient de moi qui me sens incapable de rivaliser avec des petites jeunettes fraîches et inexpérimentées aux décolletés profonds. Moi qui me sens largement en dessous de lui, pas assez jolie pour qu'il me garde avec lui toute la vie. Moi qui finalement, manque juste de confiance... en moi.

Comment arriver à m'estimer un peu plus ? juste assez pour admettre que son amour est sincère, vrai et durable. Qu'il me connaît assez pour avoir fait le tour de mes plus gros défauts et les avoir acceptés. Je ne sais pas par quel bout changer à ce niveau là...

hélas.

vendredi, 14 décembre 2007

Bal Tard

Soirée de gala 2007. Mon chéri m'a conviée à la soirée pince-fesses de SaBoite. Grand meeting des Directeurs, plus de 400 personnes sur leur 31. Je l'ai taquiné "oh mais alors ca s'officialise ! tu ne pourras plus jouer les célibataires après ! t'es sûr de toi là ?" On a rit et on y est allés. Ce genre de soirée, c'est juste pour être vu. Juste pour dire "truc était là" et il faut être là. Ca serre des mains à droite, ca sourit et ca donne une fausse impression de naturel. Le PDG vient nous saluer, un autre me dit droit dans les yeux "c'est un homme bien que vous avez là, vous savez !". Oui je le sais !

Et puis il y a les collègues. C'est plus relax, ça plaisante et ça rigole. Forcément, les femmes sont au centre des discussions ; et je tends l'oreille sans commenter. Juste des allusions, des plaisanteries. Mais je trouve un peu étonnant ces hommes qui viennent seuls en disant ouvertement "je viens seul mais je ne repartirai pas seul haha !". No comment. Juste un peu... space ?

Tout se déroule bien, je joue les faux-culs comme il le faut dans ces circonstances. Puis c'est la pause cigarette à l'extérieur et là c'est un peu parti en vrille. Juste une phrase malheureuse de son collègue, un prénom féminin qui tombe au milieu et un regard lourd d'allusions vers Chéri qui rigole en le traitant de tous les noms. C'est rien Bullet, rien. Respire. Je sens que je m'enfonce et je mesure la vitesse de mes pensées qui s'enchaînent. Je ne dis rien, juste "ca se règlera après ! " dans un sourire. J'ai envie de retourner à table soudain. Et c'est son portable qui vibre. Une autre (!!) collègue qu'il m'a présentée qui lui reproche de ne pas l'avoir attendue pour la pause cigarette. Je glisse entre mes dents serrées "elle a ton n° de portable, elle !?" ben je sais pas comment elle l'a eu" "ben voyons !"

Je retourne à table. En 10 secondes, il me demande ce qui cloche "rien... je gère". La remise des prix tombe à point nommé et me permet de ne regarder que la scène. Je sens sa main sur mon genou, sur ma main, cherchant le contact que je lui refuse. Je ne bronche pas. J'ai mal. C'est bête, mais c'est ainsi. Je découvre tout à coup qu'il a une vie sans moi. Qu'il y a des femmes dans cette vie et que c'est normal. Pourtant j'ai mal. Mal de tout ce que je ne sais pas. Je constate que je ne lui fais pas confiance totalement. Pas à 100%. J'essaie de relativiser, de comprendre, de ne pas mettre de sens là où ce n'est pas nécessaire. j'essaie de transposer la situation, d'inverser les rôles. Et si c'était moi ?... Je le sens juste à côté cherchant à comprendre ce qu'il a dit ou fait. Or c'est justement ce qu'il n'a pas dit qui me blesse. Mais ce n'est pas le moment de péter un câble. Je respire et je n'ai qu'une hâte : sortir, partir, m'enfuir.

Je l'ai déjà fait. Cela ne sert à rien. J'ai conscience de ma jalousie et je sais ma part de responsabilité dans ce malaise. Mais c'est comme une vague qui m'envahit. Une descente aux enfers que je n'arrive pas à contrôler.

Une fois les vagues d'applaudissements passées et l'invitation à la danse prononcée je glisse un "on y va ?" Il acquièse et j'aurais couru, si j'avais pu. J'ai besoin de respirer et de retrouver mon calme avant cette discussion à laquelle je ne pourrai échapper. On va s'expliquer ça oui...

jeudi, 13 décembre 2007

Vacances

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Quelques jours dans le sud... Grand ciel bleu sous une chaleur printanière, bain de soleil, plein d'énergie, et découverte d'une région éclatante de couleurs, de vie, de gens sympathiques qui viennent parler naturellement à l'errante que je suis. Surprises à chaque coin de ruelle, à chaque passage piéton où les voitures s'arrêtent.
Découverte d'un monde un peu superficiel parfois, certes, mais tellement accueillant et chaleureux que l'on à du mal à s'en séparer.

Au final, que des bonnes choses, cette pause.

Et un mini album souvenir (à gauche) pour partager un peu de douceur et de chaleur dans ce froid qu'hélas j'ai retrouvé...