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lundi, 05 mars 2007

Samedi

J'aime bien, le WE, prendre mon temps et regarder en dégustant ma ricoré matinale, un petit film. Ce matin, c'était "comme t'y es belle". Un cliché un peu exagéré de la communauté juive au travers de 4 femmes assez semblables.

Et voilà que je me suis mise à pleurer comme une madeleine, juste parce que comme à tous les coups, quand on les voit tomber amoureux là, sous nos yeux et bien il n'y a rien à faire... je craque.

Juste pour ça ? Peut-être pas tout à fait. Le sentiment aussi que j'étais dans le film, moi aussi, il n'y a pas si longtemps et que j'y ai goûté, je l'ai frôlé ce bonheur... et ça laisse un goût drôlement amer.

 

Après, je peux toujours me dire que c'est du gâchis, que c'était peine perdue et que je le sentais, que j'ai été bien conne d'y croire et que, tout de même, il est bien bête de nous faire rater ça... mais cela ne sert strictement à rien. Alors autant chasser ces pensées et sortir...

Bon WE à vous, accros d'internet !

Changements !

Je reste cohérente avec moi-même... Quitte à changer des "choses" dans ma vie, autant changer ce qui me passe sous les yeux, et donc les couleurs de ce blog qui finissaient par me lasser quelque peu. Changer les détails pour se préparer à affronter le reste ?...

Plus de nouvelles de mon futur ex. J'ignore si c'est bon ou mauvais signe. Je me dis que le travail de réflexion que je l'oblige à faire depuis quelques temps est en train de se poursuivre malgré ? en lui. J'imagine que, soit il a compris et déclaré forfait intérieurement ; soit il ne veut pas affronter la réalité et se terre dans son coin pour éviter le boulet final. En abrégé, sera-t-il lâche ou affrontera-t-il la vérité en face ?

Il a trouvé un bon prétexte pour éviter la confrontation le WE dernier. J'ai reporté au prochain. Espérons qu'il ne va pas se défiler, je n'ai pas envie de rompre (une nouvelle fois) par téléphone... ni de faire les choses (encore une fois) salement en déposant ses affaires sur le palier. Ni laisser mon téléphone sonner 70 fois sans répondre et en écoutant ses messages désespérés. Non, cette fois-ci, la dernière, j'ai décidé de lui faire face et de lui rendre ses affaires en main-propre.

J'aimerais que tout ceci soit terminé... clairement et en bons termes.

 

Je rêve qu'il en soit de même pour lui.

jeudi, 01 mars 2007

Je suis bizarre !

C'est étonnant comme d'un coup, d'un seul, je parviens à faire volte-face. C'est vrai : il y a encore 15 jours je me sentais amoureuse, éprise, (quasiment et épisodiquement) heureuse. Et puis clic, d'un coup, juste dans ma tête je décide que c'en est trop, c'est terminé. Aussi simple que 2-1=1 ! J'avoue que je me bluffe toute seule là !

En y réfléchissant, je pense que tout simplement je suis à bout de souffle dans cette histoire. Trop de ruptures, probablement, trop de retrouvailles acquises par lui aux forceps (mais acquises tout de même !). Trop de promesses non tenues, trop de rêves irréalisables, trop de paroles et pas assez d'actions.

Forcément, ma décision ne s'est pas imposée en un clin d'oeil sans raison. Forcément il y a eu trop d'attentes vaines, et d'espoirs d'améliorations morts dans l'oeuf.

Tout me semble tellement évident, limpide ; comme si les choses allaient quoiqu'il arrive dans l'ordre logique. "Ca devait se finir comme cela, tôt ou tard, c'était écrit d'avance !" Je crois qu'au fond, tout au fond de moi j'ai toujours eu cette conviction : lui et moi cela ne durerait qu'un temps et ce temps est écoulé. Le compte à rebours est terminé.

Je ne ressens ni tristesse, ni regrets ; pas même de nostalgie. Non. Je ressens plus comme un souffle de liberté, un apaisement, parfois même une sensation de soulagement. Je m'en étonne mais tout est logique. Je l'ai aimé jusqu'à...

... Jusqu'à ce que l'amour s'épuise de lui-même ?
... Jusqu'à ce que la déception soit plus forte que le reste ?
... Jusqu'à ce que l'évidence devienne consciente ?
... Jusqu'à ce que je réalise que j'avais tout, absolument tout tenté et que rien ne fonctionne ?

Probablement un savant mélange de tout cela.

J'espère juste qu'il ne me refera pas la grande scène du III. Qu'il ne cherchera pas à me retenir. Qu'il me laissera m'envoler sans m'attacher un fil à la patte du genre "toi et moi, on se retrouvera, c'est forcé, c'est évident : ce n'est juste une question de temps".

Il est très fort à ce jeu-là. Très persuasif, très accrocheur.
Et je reconnais que c'est la seule chose qui me fasse un peu peur.