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jeudi, 21 septembre 2006

Vous avez dit paradoxes ?

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Je n'aime pas avoir des choses en suspens, des factures non réglées ni des courriers en attente... Or là j'accumule. Pour la facture de téléphone, ce n'est pas bien grave, quand bien même on me couperait, je n'en mourrais pas...

Mais il y a cette lettre. J'ai gribouillé deux réponses et je n'ai rien envoyé. J'écris sur un coup de tête et le résultat ne me satisfait pas. Soit c'est trop froid, soit c'est à côté de la plaque. Et relire sa lettre est une telle torture que je fonds en larmes à chaque fois que je lis ses mots. Il faut que j'arrive à régler ça...

Finalement, il a l'air mieux sans moi, libéré d'une pression comme il dit (génial si mon amour se résume à une pression...) et encore plus décidé à aller de l'avant, se reconstruire vite pour me re-séduire. Tout a l'air si simple vu sous cet angle... mais de ma fenêtre c'est bien plus compliqué. J'ai l'impression d'avoir été (lâchement ?) abandonnée, mais que "c'est pas grave, hein, on se retrouvera !". C'est lui qui le dit.

Seulement moi je sais que peut-être on ne se retrouvera jamais.

Je connais le travail psychothérapeutique pour l'avoir pratiqué durant des années. Je connais la dépression pour l'avoir côtoyée bien longtemps. A la sortie du tunnel, on découvre tant de choses que parfois l'on change radicalement. C'est le risque, c'est le but : aller mieux. Et si dans x temps il revient avec la brillante découverte que je ne suis pas faite pour lui, je deviens quoi moi dans l'histoire ?

Seulement reconstruire autrechose en me disant que peut-être qu'un beau jour il sonnera à ma porte, une rose à la main, ce n'est pas ce que j'appelle être prête pour une autre histoire. Il n'a pas l'air de réaliser dans quel écartèlement il me met. je ne veux plus de toi, mais je t'aime plus que tout / je t'aime alors je te quitte / c'est parce que je t'aime que j'accepte que tu en aimes un autre...

???

J'ai trouvé encore plus paradoxal que moi ; qui se ressemble s'assemble ??

mercredi, 20 septembre 2006

Méli-Mélo

Il y a neuf ans à cette heure je rentrais dans la clinique, poussée par les contractions. Quelques heures plus tard, la plus merveilleuse chose du monde m'arrivait enfin : Je devenais maman et je la tenais dans mes bras, cette petite fille tant attendue et si craquante... LE bonheur, enfin !... (bon anniversaire petite coccinelle jolie !)

Trois mois plus tard mon père s'en allait. Sa dernière joie lui aura été procurée par cette petite fille, n°30 de ses petits enfants, qu'il aura eu la chance de voir avant de découvrir sa maladie.

Il y a un an, je rencontrais un garçon différent des autres. Dès que nous nous sommes vus, on s'est dit "toi et moi, ca va être une histoire qui durera !...". Il était doux, tendre, attentionné, calme, patient et drôle. Il était celui que je cherchais depuis toujours, j'étais celle qu'il n'avait pas encore trouvée... "on s'est rencontrés trop tard !..."

Aujourd'hui il m'aime encore, je l'aime encore mais il a choisi la solitude plutôt que nous deux. Je me retrouve comme l'oiseau shooté en plein vol. Je cherche le courant porteur qui m'évitera de m'écraser au sol que je vois approcher petit à petit.

La vie est une succession de bonheurs et de malheurs. Les uns nous aident à supporter les autres. Une petite vie bien ordinaire, sauf que les bonheurs je les vis à la puissance 10, et les malheurs pareil.

J'oscille, je tangue, je suis sur le fil, comme l'équilibriste. Je peux tenter de m'accrocher, comme à la gym. Quand j'étais sur la poutre on me disait "pour ne pas tomber, fixe un point à ta hauteur, devant !". Je n'ai pas encore trouvé ce point d'ancrage, devant, qui me permette de garder l'équilibre... je le cherche...

 

[Evanescence - Lacrymosa]

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lundi, 18 septembre 2006

Néant

non rien

vraiment rien

journée noire d'encre

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rien devant
rien derrière
...

 

jeudi, 14 septembre 2006

Rêverie

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Me réveiller un beau matin et ne plus rien savoir, ne plus rien ressentir...
Une petite amnésie, rien de compliqué
Reset total du passé, allez : de la dernière année
Ca serait chouette, j'aimerais bien

Ou bien alors une greffe de cerveau
Une petite, une simple, s'il vous plaît
Une qui fasse que les images, les mots
Les souvenirs, bons et mauvais
N'aient jamais existé

Et pourquoi pas la greffe de coeur ?
Juste un coeur de pierre à la place du mien
Rien de bien compliqué en fait,
Cela me permettrait de pouvoir revivre

Sans plus rien ressentir, jamais...

...

Cette sensation je la connais.
Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais plus ressentie, ainsi, à l'improviste.

Hier soir, à l'heure où le sommeil devait prendre le relais elle est apparue.
Une grosse boule d'épingles là, au creux de l'estomac.
Cette impression d'étouffer.
Envie de pleurer et rien ne sort
Envie de hurler mais la gorge est nouée
Envie de cogner, de mordre,
Que ça sorte enfin.

Se retourner encore et encore, regarder le réveil...
Bientôt 3h du mat'
Et la sensation du vide immense au milieu de cette angoisse.

6h du mat'
Elle me réveille encore
Je la chasse de nouveau mais elle veut s'imposer
Je voudrais me rendormir. Oublier. Tout

Elle m'a poursuivie toute la journée
Au moindre soupir les aiguilles qui piquent
Se plantent et me harcèlent

Il faut juste attendre que cela passe.
Je le sais, je patiente, je connais
J'attends le retour de mes enfants
Meilleur remède existant à cette souffrance
Qui n'a de cesse que de m'envahir
Par vagues
Lentes et pénétrantes

 

I've been walking through the park
I've been walking in the dark
I've been walking in the rain
I've been walking with so much pain
I've been walking in the sun
It's bought me so much fun
Lying on a beach
Darkness out of reach
The world is not so cold
But still it makes me fold

So hold me and keep me sailing
Hold me close to you
Keep me from failing
Disappearing from you

Keep those clouds dispersing
Never leave my side

Don't let that peaceful water
Don't let it subside
Don't let my head confide
Don't let my head collide

With those cynical lies
With those cynical lies
With those cynical lies
With those cynical lies

[Archive - Fold]

vendredi, 08 septembre 2006

Gros

medium_50313760.jpgAvoir le coeur gros,

 

grOs

 

GROS...

 

Comme ça...

 

Si gros qu'il va finir par déborder...