Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mardi, 24 août 2010

Soan - En live



Pourquoi Soan ici ? me direz-vous... parce que ce mec me fascine. Je ne sais pas encore très bien s'il joue un rôle ou s'il est vraiment ce qu'il affiche ; mais au final, le résultat me plaît par la provocation, le 0 compromis, je "je fonce et fuck the world". Mais il n'est pas un emblême pour autant. Il semble vivre le truc pour lui, avant tout...

Pour se faire plaisir comme on me l'a répété hier... Chanter pour SE faire plaisir...

Je n'ai pas fait cela. J'ai chanté pour LEUR faire plaisir.

Est-ce pour cela que j'ai tout raté ?

Et vla Soan devant mes yeux, qui s'éclate comme un malade sur la scène, comme s'il délirait seul dans son salon !! Quelle leçon ! Passer de l'autre côté du miroir, certains n'y parviennent pas... Charlotte Gainsbourg par exemple. Désolée mais côté voix, je la cherche encore... en live. Evidemment, côté studio, la voix est poussée au max, ça fait l'effet !! mais en live, la pauvre malheureuse, je la plains de la voir s'égosiller pour sortir un son qui ressemble plus aux crissements de chats qu'à une note de musique... mais bref, je m'égare... Voici donc Soan dans un live dont je ne connais pas le titre, vu que je n'ai pas encore téléchargé acheté écouté son album...

Monsieur l'Artiste, à vous la scène !

mardi, 01 septembre 2009

Saison

medium_277247.jpg
Premiers jours de septembre
Observer distraitement "la météo des plages"
Et voir les jours raccourcir, inexorablement...
Préparer les cartables, marquer les crayons
Hésiter encore à encartonner les vêtements légers

Sentir le spleen qui revient malgré l'air encore tiède
Sentir un goût amer, mélange de thé chaud et de glace à la fraise
Regarder les feuilles jaunir, s'écraser sur le sol humide
Et regretter la chaleur si douce du rayon de soleil
Qui au petit matin caressait mon épaule...

lundi, 04 mai 2009

Virage

Puisque l'on ne veut ni me comprendre, ni m'entendre ; aux grands maux les grands remèdes. Je bloque donc l'accès à ce blog pour maîtriser qui vient, et surtout dégager les indésirables entêtés et bornés qui ne savent de toute évidence pas ce que le mot RESPECT signifie.

J'ampute, par là, ma liberté mais tant pis, après tout ce n'est pas grave. Cela me permet aussi de changer l'orientation de ce blog, que je consacrerai à la musique, aux chansons que j'aime et aux raisons qui me font les aimer. Le nom de ce blog change donc lui aussi pour devenir "la vie est une chanson". Ma vie a toujours été en musique, elle le restera et cela me convient parfaitement.

Vive la liberté. Même s'il m'en coûte de me cacher, ce n'est pas bien grave. Au moins, je reste libre de mes mots et de mes écrits, c'est le plus important à mes yeux.

Et comme dirait Lily Allen : ****F*U*C*K**Y*O*U****V*E*R*Y* (BUT VERY VERY !) *M*U*C*H**

samedi, 28 mars 2009

Question

Trouvé au hasard du net... je me suis arrêtée, j'ai lu et je me suis sentie concernée, j'ignore pourquoi !!

 

La proximité de la mort, l’accident de voiture... Pensez-vous que cela puisse jouer sur la rencontre amoureuse ?

G. D. : Quand on vient de perdre un être cher, le côté impératif de vivre, de survivre, est une manière de déjouer la mort. C’est pour éviter la dépression et tous les mouvements mortifères que l’on a en soi que l’on va se rapprocher d’une personne qui aura un peu de considération pour soi et de réconfort à nous apporter. Nancy - témoin lors de cette discussion - a voulu éviter la confrontation avec un deuil, qui aurait été encore plus difficile à vivre. Il fallait que la vie l’emporte sur la mort.

[France 5]

mercredi, 25 mars 2009

Un de plus

Finalement, passer un bon moment à dire du mal des ex respectifs, ça fait rudement du bien.

Et entendre qu'on est encore mignonne et jolie aussi...

Not such a bad day, at the end !

lundi, 16 mars 2009

Question de temps

Plus une tête est vide, plus elle cherche à se désemplir.


[Montesquieu]

Blue_Lines.jpg

Il faut se laisser le temps,
De retrouver les mots.
Les habitudes.
Les... "comme avant" !

Il faut que deuil se fasse.
Je me laisserai ce temps,
Pour enfin arriver
A tourner la page.

Il faut prendre le temps.
Le temps de ne plus pleurer
Le temps de n'avoir plus le coeur serré,
En permanence.

Le temps de ne rien se reprocher.
Le temps de s'auto-pardonner
Le temps de relever le nez
Pour repartir encore plus forte...

vendredi, 13 mars 2009

Juste après...

La dernière fois que j'ai aimé, je me sentais pousser des ailes. C'est la force de cet amour qui me poussait à la rencontre de l'autre, des autres. Je pouvais alors à mon tour donner tout cet amour qui débordait de moi pour aider, soutenir, secourir, écouter, aimer à mon tour.

Puis l'amour s'en est allé. Mes ailes se sont coupées. Comme après un bon coup de poing dans le ventre, on se replie sur sa douleur et on attend que cela passe. Je me suis alors dit qu'il restait 11 mois et demi pour rendre cette année 2009 plus agréable et heureuse qu'elle n'avait commencé. Cela ne pouvait démarrer pire, me suis-je alors dit...

Et puis nouveau coup dur. Nouvelle souffrance. D'un tout autre ordre mais identique à la fois.

J'ai compris avec sa disparition que ma frangine m'a livré l'essentiel. Elle m'a fait accepter chaque membre de la famille tel qu'il est. Tout en amour, en tendresse, en gentillesse, elle a amené les autres vers moi, et je sais qu'elle m'a aussi amenée vers eux. Elle avait une telle capacité d'écoute, une telle compréhension de l'âme, de l'essence des personnes. Elle était si riche de tout cet Amour qu'elle n'a pas pu donner à un homme ou des enfants, mais qu'elle nous a donné à nous, sa famille.

Elle me manque tant. Je pensais que nous avions encore tout le temps pour parler de son enfance, de son passé. De ses sorties chaperonnées, de cette époque des années 50 et 60 qu'elle a vécue avec les aînés et où moi je n'existais pas. J'aurais aimé qu'elle me raconte le désert. Je rêve tant d'aller au désert. Elle a passé tant d'années là-bas avec les plus pauvres d'entre les pauvres. Que d'aventures humaines et d'expériences merveilleuses et certainement difficiles aussi elle a dû vivre... J'en saurais plus par les aînés. Mais il me manquera toujours son sourire, sa façon de dire les choses avec un humour permanent, quelles que soient ses difficultés et ses souffrances. Elle était mon exemple.

Elle a créé un pont entre les aînés et moi. Sans elle, je vivrais totalement hors de la famille comme mon frère. Par elle, je sens que désormais les liens existent et ne demandent qu'à se resserrer. Enfin, on peut se parler. Enfin, on commence à se comprendre et à s'accepter comme différents. Enfin, on commence à s'aimer. Je sens de ouveau les ailes qui me poussent et c'est en partie grâce à elle.

Il aura fallu nous retrouver dans ces pénibles circonstances pour goûter à nouveau au plaisir d'être ensemble, autour de ma maman pour qui rien n'est plus important que cette unité familiale. Elle le savait...

Merci Sister.

mardi, 10 mars 2009

R.I.P.

Tu nous as joué un sale tour, là, sister.

Comment une mère, dont le premier enfant, mort à 33 ans, laissant 4 enfants déjà orphelins de mère derrière lui et  dont l'aîné n'avait pas 7 ans.
Comment une mère peut-elle accepter que la vie soit reprise à son enfant ?
Comment peut-on vivre après cela ?
Chaque jour, je pense à ma mère et je mesure ma petitesse face à elle. Depuis 29 ans, chaque jour elle pense à lui.

Un, c'était suffisant.

Pas 2.

Aujourd'hui, à 85 ans, elle pleure son deuxième enfant.

 

marie1.jpg


Toi
si proche d'elle

 

Et nous, nous pleurons nôtre soeur aînée, après le frère.

Conne de vie qui t'enlèves à nous bien trop prématurément.
Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers...

... et je porte le N° 14...

Je sais que c'est dans l'ordre des choses ; qu'il faut m'y faire, que plus ça ira...
Je sais que c'est ainsi. Je l'accepte.

Mais là : toi ! Si tôt !
C'est vraiment pas cool.

mercredi, 04 mars 2009

M....

Quand le mort repose, laisse reposer sa mémoire.

[Ben Sira]

 

 

croix-mer-bretagne.jpg

mercredi, 25 février 2009

Taf

Voilà un an que j'ai changé de poste au boulot. J'ai beau être dans la même boite, à quelques centaines de mètres de mon ancien service ; ici tout est différent. On en est encore à l'époque où l'on est écouté, où l'on peut parler au N+1, voire N+2, le big boss. Les chefs bossent porte ouverte et on peut dire ce que l'on pense tout haut, sans craindre les représailles en fin d'année (sur les avancements, période toujours délicate...)

Quoiqu'il en soit, une réorganisation est en cours. Je vais avoir au moins 80 déménagements informatiques dans les semaines à venir. A gérer toute seule. Hmmm je sens que ça va être coton. Il va aussi y avoir le mien, avec tous mes cartons de câbles, pièces, accessoires et autres joyeusetés à me trimballer. Hum. Nous verrons bien le jour venu.

Pour l'instant : nouveau chef, nouvelle structure, nouveaux collègues et ce matin, première prise de contact "hiérarchique" avec cet ancien collègue qui devient mon boss direct. Cela ne change rien dans les rapports humains. C'est ce que j'apprécie ici. Les gens restent les mêmes, caquette de chef ou pas. Les gens n'ont pas "le melon" et c'est plutôt agréable à vivre.

Ce matin, j'ai mis une jupe. J'avais totalement zappé cet entretien...

Le premier qui dit que j'ai sorti la jupe pour le chef, je lui coupe sa connexion réseau ! nan mé ho :)

lundi, 23 février 2009

Mon oeil !

Les paroles sont toujours plus audacieuses que les actes.

[Johann Friedrich von Schiller]

eye.jpg

C'est drôle, parfois, ce qu'on peut lire dans un regard. Drôle comme parfois l'on veut croire y découvrir des trésors qui n'existent en fait pas...

Juste un regard.

Puis viennent les paroles, puis viennent les écrits... Et là c'est presque pire encore... Le puits de la déception se creuse de seconde en seconde. Les mots sont alors devenus inutiles, vains. On ne parle déjà plus la même langue...

C'est troublant, tout de même, ces similitudes dans les réactions des ex- !
Des mots identiques, des sentiments identiques, de fausses-impressions identiques, des réactions identiques. Non pas dans les reproches mais dans l'analyse de la situation du "je t'aime mais je te quitte-sans-te-quitter..." en boucle, à l'infini...

Oui, étrange lorsqu'on a affaire à des personnes très différentes par ailleurs !

Ceci me laisse perplexe !

jeudi, 12 février 2009

Vous avez dit original ?

La vraie fête, c'est faire ce dont on a envie, indépendamment de ce que font les autres, sans tenir compte du calendrier, en se moquant des usages et en faisant fi du qu'en-dira-t-on. Rare et difficile.

[Philippe Bouvard]

 

diver.jpeg

Oui, difficile de dépasser les codes sociaux bien établis. Difficile de revendiquer sa différence, parfois. Difficile de faire admettre que l'on n'est pas fan de la St Valentin, le jour obligé où tout amoureux qui se respecte se doit de fêter dignement ce satané truc obligatoire, sinon...

Difficile de ne pas aimer les sempiternels "bonne année" de début janvier (voire jusqu'au 31 !), que tout le monde répète inlassablement, bise à l'appui parce que ce jour-là, on peut ! Combien le disent par pure habitude, par pure politesse, sans en penser un mot ? Mais il faut le dire, sinon...

Difficile de ne pas aimer la période des Fêtes et Noël en particulier. Obligé d'acheter des cadeaux, n'importe lesquels, pourvu qu'il y ait un maximum d'argent dépensé, de bouffe, jusqu'à s'en faire sauter la sous-ventrière. Je l'ai déjà écrit (désolée pour ceux qui l'ont déjà lu mais...) Je n'aime pas Noël, je ne le fête que pour mes enfants qui sont encore à l'âge où sapin, crèche et lumières qui brillent sont une réelle source de joie, où les cadeaux sous le sapin sont encore un bonheur naturel. Pour le reste, ce n'est que pure obligation, mais il faut le fêter, le plus dans les règles possibles, suivant les codes établis et obligatoires, sinon...

Difficile de ne pas aimer son anniversaire. Personnellement, je ne le fête plus depuis mes 19 ans, et je m'en passe très bien. Mais il est très difficile de priver autrui du plaisir qu'il se fait en offrant des cadeaux, alors que le simple fait d'y penser et de le dire suffit. Difficile de jouer la comédie d'un jour où l'on se doit d'être le héro, car suivant les codes sociaux, il est obligé d'être le centre d'intérêt et obligé de se soumettre à des rituels tout aussi ridicules qu'obsolètes, à mon sens ; mais il faut se plier, sinon...

Difficile de ne pas rentrer dans le moule de l'attitude politiquement correcte que tout adulte se doit de suivre, sinon...

Sinon on se heurte à l'incompréhension totale. Il faut expliquer, argumenter, négocier, revendiquer ce simple droit à la liberté. Revendiquer ce droit de voir, ressentir, vivre les choses à sa propre façon sans s'obliger perpétuellement à faire comme tout le monde parce qu'il le faut. Nous avons déjà tant et tant d'actes contraints, obligés, forcés dans la vie ; pourquoi accepter de s'en rajouter ??

Je revendique ce droit de ne pas m'en rajouter. Et si je me heurte à l'incompréhension, ce n'est pas grave. Certains comprennent, d'autres pas. Question de personnalité, d'histoire personnelle et d'obéissance à l'ordre établi, de culture et d'éducation que je ne juge pas.

Mais, à défaut de me comprendre, j'attends juste que l'on me respecte dans cette différence. Même cela n'est pas facile...

Il y a tant d'autres moyens de faire plaisir, d'idées à trouver, de choses à inventer, de surprises à faire, d'inattendu à créer, de jours dans l'année pour prouver son attachement ou démontrer ses sentiments ! Se contenter de respecter des dates notées dans un calendrier, c'est tellement banal !

mercredi, 11 février 2009

Miamm !

Envie de crêpes

Et vous savez quoi ? ben j'vais m'en faire !

C'est ça aussi, le célibat : faire ce qu'on veut, comme on veut, quelle que soit l'heure et dès que l'envie nous prend !

Déjà fêté la chandeleur, et alors ??

 

crepes.jpg
Quand l'appétit revient, c'est bon signe !

REX (*)

La liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir.

[Montesquieu]

 

flying1.jpg

A presque 1 mois de la rupture, il est temps de se "pauser". De regarder les choses avec recul, loin du choc initial et de ses conséquences, dans la sérénité.De faire le bilan de toute cette histoire.

La première évidence est que la liberté retrouvée est toujours aussi savoureuse et que rien, vraiment rien ne vaut cela. Force est de constater qu'à chaque fois que je reviens "aux origines", je me retrouve. Comme une cohésion, une harmonie qui, sans que je m'en rende compte m'a manquée. Une impression d'un puzzle qui se remet en place. Du "moi" retrouvé.

Inévitablement je me demande pourquoi et comment j'en suis arrivée là. Je remonte dans l'histoire, dans ses débuts. Dans celle que j'étais avant. Je retrouve des notes qui me remémorent soudain combien je me suis écartée de ma route l'air de rien... Où est passé le fameux idéal du "chacun chez soi" que je cherchais tant ? Ce choix de vie auquel je tiens et qui reste un idéal. Où est passée la personne que je suis profondément et les rêves que j'avais ? Comment ai-je pu tourner ainsi les talons à ce qui me tenait tant à coeur, ce pourquoi j'ai divorcé, ce qui est à mon sens la seule vraie voie du bonheur, à savoir la liberté ?

Où est-elle passée ? Comment ai-je pu aussi facilement me détourner de mes aspirations profondes ? Plus j'y réfléchis et plus je constate qu'il n'a suffit que de simples discours, pas mal de promesses, beaucoup de mots et des cadeaux hors de proportion pour que je me laisse embarquer. Beaucoup de poudre aux yeux, beaucoup trop de mots sur lesquels la réalité venait se fracasser et, qu'aveuglée que j'ai acceptée d'être, je me refusais à affronter. Les mots ne concordaient pas avec ce que je vivais. Il m'en aura fallu du temps pour l'admettre !

Tant de signaux se sont allumés depuis un an, tant de warnings que j'accepte maintenant (enfin) de regarder en face. Tant de choses qui auraient dû me stopper net et que j'ai refusé de regarder en face. Tout ce qui n'est pas moi, à commencer par cette base-même du chacun chez soi. Plus j'avance et plus je sais que c'est uniquement par cette liberté-là que je conçois mon avenir et mon bonheur. Or, je me suis laissée glisser vers une pente qu'inconsciemment je savais nocive (et que j'ai d'ailleurs freinée en route puisque j'ai tout de même gardé mon appartement malgré les pressions extérieures).

Heureusement que je me connais suffisamment pour savoir suivre malgré tout mon instinct qui est de ne jamais prendre une décision de cet ordre sans en avoir véritablement le désir total. Et je n'avais justement pas ce désir total. Je ne voulais pas regarder de trop près ces fils qui me retenaient, je ne me sentais juste "pas prête" en pensant que je le serais plus tard, sans véritablement analyser de trop près les raisons à cette retenue. J'ignorais quand je serais prête ; je pensais fermement l'être "un jour" tout en ignorant totalement le temps que cela prendrait. Véritable écartèlement que celui-là. Entre faire plaisir à l'autre, aux enfants et à soi... Faire plaisir pour quoi ? à qui ? Le bonheur des autres ne passe-t-il pas avant tout par son propre épanouissement personnel ?

Je sentais que tout aussi attirant que laissait présager le paysage devant moi, celui que je m'apprêtais à quitter m'était encore plus cher. Il y a des décisions que l'on sent mauvaises pour soi sans vraiment parvenir à les expliquer. Et là, je sentais inconsciemment que je courais à ma perte, c'est ce qui m'a stoppée dans l'élan. Grâce au Ciel, j'ai écouté mon intuition. Je sentais que je courais vers la perte de ma liberté. J'avais déjà commencé à la perdre, en me fourvoyant sur des chemins qui ne sont pas les miens. En me voilant la face.

Finalement je ne regrette rien de cette rupture. C'était la meilleure décision à prendre. J'ai accepté trop de choses qui étaient fondamentalement anormales et même si j'admets que l'amour m'a aveuglée, on ne peut pas être aveuglé éternellement. Tout a une raison d'être. Cette décision, c'est une bonne chose car ce n'était pas la bonne personne, et je le sentais au fond de moi. Maintenant que je l'ai accepté, je me sens beaucoup plus sereine et en paix qu'avant.

C'est le meilleur signe qui soit : la sérénité. Il faut toujours écouter sa petite voix intérieure.
A chaque chose, malheur est bon, comme on le dit communément...

Il faut toujours fonder son jugement sur les actes et non sur les paroles.
Cette expérience m'aura appris cette leçon de vie que je retiendrai pour le reste de ma vie.

(*) Retour d'EXpérience pour les non-inités s'il en est...

samedi, 07 février 2009

De l'Education

L'éducation nous apprend les règles de la vie. L'expérience nous apprend les exceptions.

[Mina Guillois]

work10.jpeg

Eduquer un enfant, un adolescent, oui. Dans une fermeté à la fois douce et patiente.

Mais éduquer la personne que l'on prétend aimer, c'est vouloir forger l'autre à l'image que l'on souhaite, que l'on projette, que l'on attend, égoïstement.
C'est vouloir faire plier l'autre comme de l'acier, en lui imposant sa propre volonté.
C'est renier l'autre dans tout ce qu'il est de différent de soi, sans aucun respect.

Affirmer, en supplément, agir de la sorte "pour le bien de l'autre" est encore pire.


Parce que l'Amour est exactement l'inverse de tout cela.
L'Amour ne s'éduque pas.
Il se vit dans l'acceptation de l'autre tel qu'il est...
... sinon ce n'est pas de l'Amour.

L'amour ne peut pas rimer avec leçon d'éducation
D'un Maître à son Elève.

 

[Dans les oreilles : Lily Allen - Fuck You]
[Humeur - Paisible]