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vendredi, 16 janvier 2009

Re belote

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Et voilà.

C'est terminé, le beau roman, la belle histoire, le conte de fées. J'aurais dû m'y attendre, c'était vraiment trop beau pour être vrai, tout ça. Dans les films et dans les romans, rien que là cela existe. Dans la vie réelle, on reste bien dans l'illusion initiale. Réservée au commun des mortels.

Donc rangement dans les tiroirs de ce blog de tout le passé. En hommage aux étagères et tiroirs trouvés vides chez lui, alors que je venais chercher mes affaires. Un parallélisme sur l'avant et l'après. Nettoyage de début d'année. On lave plus blanc que blanc. L'avant est terminé, rangé dans le passé, la cave et les oubliettes.

Il en a décidé ainsi, unilatéralement et en me mettant devant le fait accompli. Dont acte. Je ne peux pas lutter contre quelqu'un qui ne m'aime plus. Je ne lutte pas. J'accepte son revirement de décision, je prends le coups de massue avec l'immense regret qu'il ait décidé de tout cela tout seul dans son coin, sans jamais me faire participer à ses réflexions, sans jamais dialoguer, sans jamais tenter une seule voie de réconciliation. Non. Je n'avais pas le droit de faire partie du débat. Il voulait construire seul. Il veut détruire seul. Je n'ai aucune place nulle part dans tout cela. Donc je subis. Pas d'autre choix possible.

A moi de gérer les conséquences. A moi de "faire avec" une fois encore. A moi d'assumer face aux enfants. A moi de compenser une fois de plus les défaillances masculines et les engagements non tenus. Et il faudra mettre des mots, expliquer aux enfants. Je redoute tant. j'appréhende tant de leur renvoyer une fois de plus l'image d'une maman qui s'est encore trompée. Je m'en veux de les avoir emmenées dans mon rêve, je m'en veux de leur avoir fait toucher d'aussi près le bonheur pour le leur retirer aussi violemment. Je m'en veux d'avoir laissé l'attachement à lui se faire. Je m'en veux de m'être ainsi laisser emporter et flouer.

A moi le rôle de la vilaine boudeuse déclarée incompétente en vie à deux, à moi de porter le poids de l'échec et de vivre avec. Je reviens donc à mon célibat et à mon indépendance initiaux, puisque je suis incapable de rendre l'homme que j'aime heureux.

Il reste ce sentiment amer d'avoir laissé passer LA chance de ma vie... mais avec le réconfort d'avoir été honnête et franche, vraie et sincère. De n'avoir jamais triché, menti, joué un rôle ou laissé croire que j'étais une autre. Il ne l'a pas supporté. C'est qu'on n'est pas faits pour être ensemble. Je connais mes torts, mes tares, mes défauts (il me les a de toute façon suffisamment rappelés, ces derniers temps, au cas où je les aurais oubliés en route !). Lui ne veut pas de la femme que je suis et qu'il disait aimer... mais sait-il seulement ce qu'il veut ? J'en doute encore.

Même la plus belle fille du monde ne peut offrir que ce qu'elle a dit le dicton. J'ai naïvement offert mon Amour, ma vie, ma confiance et mon futur aussi. Mais je ne peux être ni une autre, ni la perfection au féminin.

Enorme gâchis. Enorme incapacité à communiquer. Enorme déception.

 

[Humeur : très très lasse
Dans les oreilles : Cat Power]

 

jeudi, 15 janvier 2009

Trop facile

Trop facile, de me faire croire à l'amour, de faire miroiter un avenir et de presser l'autre à s'y engouffrer.
Trop facile de faire croire qu'on aime l'autre, de laisser croire que tout va bien ; de jouer les hommes parfaitement épanouis pour, en parallèle, noter en douce, jour après jour tout ce qui contrarie, dérange, gêne, sans jamais l'exprimer à haute voix.
Trop facile d'éviter les discussions, les débats, les échanges et de s'emmurer dans un silence de plomb.
Trop facile de présenter l'addition d'1 an de reproches après avoir souhaité signer un chèque en blanc sur l'avenir.
Trop facile d'offrir des cadeaux à défauts d'offrir du temps, du dialogue et du partage.
Trop facile de dire "je m'engage" et de promettre que jamais on ne laissera l'autre dans la panade.
Trop facile de jurer qu'on sera toujours présent "pour le meilleur et pour le pire"et de se défiler au premier accrochage, sans un mot, lâchement.
Trop facile de décider tout seul dans son coin d'une rupture que l'on fait subir à l'autre.
Trop facile de faire à l'autre un procès sans se remettre 1 seconde soi-même en question.
Trop facile de construire tout tout seul, de refuser toutes les propositions et idées, pour gémir après que rien ne va comme on le désirait.
Trop facile de dire que l'avenir se construit à deux et de ne rien accepter de l'autre.
Trop facile d'accuser l'autre de tous ces défauts qui, autrefois, étaient des détails.
Trop facile de jouer les grands Seigneurs, de laisser les gens s'attacher à soi et de disparaître du jour au lendemain sans une explication
Trop facile de laisser l'autre dans la merde.

Oui : beaucoup plus facile de détruire que de construire, comme toujours !

Qui est dans la galère maintenant ? Pas lui

Qui doit faire face aux enfants, les consoler et fournir des explications ? pas lui

Qui va devoir se débrouiller pour l'organisation les trajets qu'il promettait d'assurer ? Qui va prendre en charge d'annoncer à ma grande qu'il va falloir la changer de collège, couper avec ses ami(e)s et repartir à zéro ? Pas lui.

Lui il s'en fout.

Lui, par ma faute, il a un canapé neuf, une table basse et une nouvelle lampe, des affaires vidées et du vide d fait. Voilà ce qu'il considère comme son engagement. Des objets qui ont bougé dans son environnement.

Lui il ne perd rien.

Moi je perds tout. Tout espoir, tout avenir, tout ce que j'ai construit depuis un an, tous les projets, tous les rêves qu'il a enracinés dans nos têtes bien trop naïves, tout l'Amour que j'avais pour lui. Tout n'était que mirages...

Il brise 3 personnes d'un coup, mais il s'en fout, il est pénard. Sa vie pourra reprendre son cours normal. Il pourra retrouver le calme et les fantômes qu'il souhaite. Plus personne ne sera là pour déranger son quotidien bien organisé de célibataire.

Bon vent donc, et tant pis pour ceux qui restent sur le côté.

HEUREUSEMENT, mais HEUREUSEMENT que je n'ai pas donné mon préavis !!!

HEUREUSEMENT que mon instinct maternel a été plus fort que toutes ses pressions.

Je perds tout mais au moins j'ai encore un toit sur la tête pour nous 3. C'est peut-être pas grand chose, mais je m'en contenterai.

lundi, 12 janvier 2009

So Sad

Je me demande seulement pourquoi je l'ai cru.
Je ne me suis pas méfiée de lui comme des précédents.
D'entrée de jeu j'ai fait confiance. J'ai pris pour argent comptant le fait qu'il me déclare son amour pour et par ce que j'étais pour une très longue histoire qui devait nous mener jusqu'au bout de la route, ensemble. Je l'ai vu y croire et j'ai eu envie d'y croire aussi, même si je trouvais cela un peu trop beau pour être vrai. Plusieurs fois, je lui ai demandé s'il était vraiment sûr que malgré tout il m'aimait? j'avais des doutes fondés par ce que je me connais ; je sais où je "pêche". Je sais que j'aime traîner dans le canapé, je sais que je n'aime pas jouer les maîtresses de maison cuisinant des heures le repas du soir, vu que je ne dîne pas, je sais que je suis bordélique et tant d'autres choses !... Je lui ai dit tout cela d'entrée de jeu, sachant que c'était important dans une vie à deux. Il me répondait alors qu'il ne fallait pas changer, qu'il aimait jusqu'à mes défauts... Comment aurais-je pu deviner qu'il ne les connaissait pas réellement ?
J'ai donc tout donné, comme à aucun autre depuis mon divorce. J'y ai vraiment cru, je me suis engagée, j'ai engagé mes filles. J'ai bâti mon avenir avec lui, par lui. Je l'ai présenté à mes amis, à ma famille, à tous mes proches qui se réjouissaient que j'aie enfin trouvé la personne que je mérite... tu parles !

Me voilà tout à coup devenue la vilaine. Comme si un maque était tombé. Comme si ses yeux s'ouvraient. Comme si, tout à coup, il me voyait enfin non plus comme une projection mais telle que je suis, dans toute ma nullité légendaire. Et là, forcément : rien ne va plus ! Tout y passe ! mon caractère de chien, la gueule que je tire, le réveillon "classique" que je ne fais pas comme il faut (normal je hais tout ce qui est classique, commun et identique chez tout le monde, mais lui a soudain une révélation !! magie de Noël direz-vous ?)

Et voici donc la grosse déception qui lui éclate à la figure ! celle que je suis il ne l'aime pas. Non, il était amoureux d'une autre, d'une icône qu'il s'est fabriqué tout seul ; une projection parfaite de son ex réincarnée. C'est pour cela qu'il me disait à l'époque "je ne peux pas croire que je puisse avoir autant de chance 2 fois !!". En fait il projetait juste son ex sur moi, tout en me réaffirmant que son deuil était fait. Seulement non, ce n'était pas moi. Tout ce qu'il aimait en moi, c'était les similitudes que je pouvais avoir avec elle. Et ces similitudes ont logiquement décru avec le temps parce que tout simplement je ne suis pas elle, mais moi. Au final, de moi il n'aime rien. il me reproche aujourd'hui tout  ce qui hier était raison de m'aimer. Tout ce que je suis.

Si j'avais pu avoir suffisamment de lucidité à l'époque pour anticiper cela, je ne me serais jamais engagée. Si j'avais su que je ne servirais que de pansement je n'aurais pas engagé mes filles. Seulement voilà. Il aura fallu 1 an pour qu'il réalise son erreur et ouvre enfin les yeux sur l'horrible personne que je suis. C'est donc moi qui paie maintenant les pots cassés.

Je lui en veux de ne pas s'être suffisamment connu lui-même pour prendre le temps et du deuil et de la reconstruction avec moi. Lorsqu'il a pris conscience de tout cela, c'était trop tard. Il ne pouvait plus m'aimer. Ce courage qui lui a manqué alors et nous le payons tous maintenant.

 

Humeur du moment : triste
Dans les oreilles : Amy MC Donald - Run

mercredi, 12 mars 2008

Fluidité

Il vient dans ma maison, je m'installe dans la sienne.
Il me présente ses amis qui craquent pour moi,
Mes copines viennent dîner et comprennent pourquoi
Il est si exceptionnel

C'est difficile à expliquer...

Lui résume cela en un mot :

fluidité

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Je n'en trouve pas de meilleur pour imager notre relation
Tout se met en place tout seul, naturellement.

Nul besoin d'enfoncer des murs ou d'abattre des montagnes.
Juste laisser les choses aller et éviter de se poser les mauvaises questions,
Celles qui polluent inutilement et gangrènent le tout. Non.
Juste vivre et contempler, s'extasier de notre chance et rire.

Goûter au bonheur de vivre et d'être ensemble.

Partager la joie de s'aimer

Vivre chaque instant intensément et profiter.

 

 

mercredi, 31 octobre 2007

Solitude

Choisir à nouveau sa bulle

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S'y engoncer jusquà s'y sentir presque bien...

lundi, 08 octobre 2007

Drôle de vie

Je te regardais au petit matin et je t'ai dit "on se verra ce WE ?" tu as dit "Je ne sais pas..."

Encore ces jours sans toi.
Oui tu as d'autres choses à faire, d'autres personnes que moi...
Oui je sais tout cela. J'ai confiance en toi mais tu me manques déjà.

Un ciné, un copain mille autres choses qui te poussent à y aller. De bonnes raisons que j'entends.

Et moi je resterai seule,
Comme je suis seule depuis bien des semaines.

Tout a changé, tout est différent maintenant. Je sais pourquoi et j'ai admis que ce n'est pas moi dont tu veux l'aide.

Je dois juste rester à ma place et te regarder au loin. Savoir que tu m'aimes, en être persuadée. M'en contenter.

Même si je ne peux pas être à tes côtés.

C'est si dur. Je voudrais ne pas y penser, que tu cesses de m'obséder. Mais le coeur a ses raisons que la raison ignore.

Je dois juste réapprendre à vivre en sachant que je t'aime plus que tout, que tu m'aimes plus que tout mais que ma présence à tes côtés en ce moment n'est pas ce que tu désires le plus ni ce dont tu as besoin.

Tu veux plus que tout que je ne souffre pas
Alors ma souffrance, je la garde pour moi
Il vaut mieux un peu de toi que pas de toi du tout
Je subis, je survis et j'apprends chaque minute un peu plus
A t'attendre patiemment.

lundi, 20 août 2007

Rengagez-vous qu'y disaient

Je me demandais quand même...

Les hommes ont-il un problème génétique au niveau de l'engagement ? Non, parce que cela pourrait alors tout éclairer d'un coup ! En fait, c'est cela : ce n'est pas de leur faute ! Pourquoi donc ne l'ai-je pas compris plus tôt ?

C'est vrai qu'il est compliqué après plusieurs mois, voire années de vie en simili-concubinage, de s'imaginer à deux alors que (parfois) on était bien, tout seul, à jouer à Wow une bonne partie de la nuit, à visionner des cam pour tromper la solitude et à grignoter des chips entre deux goulées de soda... Ah qu'il doit être bon, ce temps-là pour que vous le préfériez à une vie d'adultes (un peu) plus responsables.

Seulement voilà, c'est bien aussi, la petite copine à dôté ! Après la Cam ou juste parce que le WE, parfois le temps est un peu long ! Et puis si en plus elle cuisine, si en plus elle est ordonnée, bonne ménagère (etc), alors là c'est le top du top, celle-là il ne faut pas la lâcher... Comment ferais-je alors avec mon linge ?!

Alors on jongle avec les deux et on hésite et on se tâte... Et bien souvent l'on se rétracte car ça fait peur, la vie à deux. C'est mieux en rêve, bien plus idéal !

Quel courage !..
Comme si "vie à deux" rimait avec prison et menottes.

Décidément je ne comprends pas les hommes. Ils veulent une femme, mais pas trop ; gentille mais pas trop, femme d'intérieur mais pas trop, sexy mais pas trop (enfin sauf pour lui !). Et lorsqu'ils l'ont trouvée ils s'enfuient.

 

vendredi, 22 juin 2007

S.M.A.R.T. qu'y disaient

Je ne sais pas pour vous, mais de mon côté, si je peux aider, j'aide. Ayant une formation flirtant avec le dépannage informatique, j'ai toujours proposé mes services à mon entourage en cas de curseur clignotant désespérément sur un fond d'écran noir ou d'autres symptômes inquiétants sous forme de menaces billgatesiennes.

C'est ainsi que de fil en aiguille, je vois débarquer des gens dans mon bureau pour des problème d'ordis persos. Passée la première analyse "à vue de pif" je vois si je peux ou non dépanner juste oralement avec quelques conseils ou s'il faut que l'on m'apporte la bête pour que je la remette sur pattes.

J'ai eu entre mes mains pas mal d'ordis de mes collègues et deux fois sur trois, le changement de disque dur/carte mère ou autre composant s'est imposé dès la première tentative de réinstallation.

En ce moment c'est l'ordi de ma collègue qui trône aux côtés du mien. Donc hier, en attendant mon loulou (qui devait arriver à 19h mais dont je n'ai vu les bouclettes qu'à 20h30) j'ai lancé le formatage du bestiau.

Arf, quand déjà ca reste à 5% pendant 1/4d'heure, cela ne sent pas la rose... mais bon, le formatage a fini par se terminer sans encombre. Et soudain LE message à sa maman qui tue

'ERREUR S.M.A.R.T. SAUVEGARDER ET REMPLACER - APPUYER SUR F1 POUR REVENIR'

Bon, hum, je sens le disque dur HS mais ils ont tout sauvegardé donc c'est la fête, on tente quand même l'install ? Ouais allez, soyons fous.

L'install s'est faite mais au 1er reboot même message. Autrement dit, "ON T'AS PREVENU QUE LE DD ALLAIT LACHER SI T'INSISTES FAUDRA PAS TE PLAINDRE !"

Ma collègue étant absente, je lui ai fait passer le message de Billou. J'arrête là l'install, pas la peine de perdre du temps, son disque dur il faut le changer, alors autant attendre le neuf, non ?

lundi, 28 mai 2007

Ca m'énerve (la suite)

Depuis un bon moment je n'avais pas pris de RTT. EDF tenant absolument à voir mon compteur, j'ai pris ma journée dans le but de faire la grasse matinée. N'ayant dormi que 6 petites heures au cours des 3 jours précédents, je me réjouissais à l'idée de comater jusqu'à pas d'heure. Même Chéri était prévenu "merci de ne pas m'appeler à 8h00 tapantes, même en cas d'urgence !". L'entourage SAIT que c'est sacrilège de m'appeler tôt, donc pas de problème tout devait se dérouler comme prévu...

Mais malgré les boules quiès, vraie garantie d'une nuit longue et reposante, le téléphone m'a réveillée à 9h00 pétantes. J'adore être réveillée par le téléphone, en particulier lorsque je dors et surtout par une collègue de boulot à qui j'avais, malencontreusement laissé mon numéro il y a plusieurs d'années pour les cas d'urgence.

Il y a des fois où je me demande si c'est moi ou bien... mais ce n'était même pas l'heure à laquelle je devais être au boulot si j'avais bossé. Avec un soupçon de jugeotte, elle n'aurait pas pu attendre je ne sais pas moi... l'après-midi ? Jamais on pense à l'autre dans cette vie ? Jamais on respecte l'autre ? Ben non, pas elle en tout cas. Elle c'est boulot-boulot, et rien à faire du reste. T'es pas là et ben je t'appelle chez toi pardi ! hop hop hop, efficacité à tout prix !

Tout ça pour un post-it collé sur son écran hier avant de partir, qui lui donnait pourtant toutes les infos nécessaires pour qu'elle agisse. D'ailleurs son appel ne l'aura pas faite avancer d'un iota, mais qu'importe ! il y a des gens, comme ça... comment dire, ce n'est plus du zèle, ca frise le collaborationisme. C'est pas lèche-bottes, c'est qu'il faut que tout le monde sache bien qu'il n'y a qu'elle qui bosse, vous voyez le genre ?

Elle a eu beau s'excuser de me réveiller, s'emmêler dans des "je pensais que t'avais tes filles !" "un jeudi ??!" (non parce que j'ai beau sortir des vapes, j'ai tout de même une capacité assez étonnante de savoir très vite où je suis, quel jour on est, l'heure et le contexte de la journée en cours). Donc MERCI F. pour le respect de ma vie privée, et aussi pour le démarrage de journée façon pitaing ell'm'fait ch... grrr... vais m'la faire celle-là... et autres noms d'oiseaux que je tairai eu égard à mes lecteurs.

T'façon m'en fous, j'ai réussi à replonger jusqu'à midi, na !

n'empêche qu'elle n'a pas intérêt à recommencer, sinon ca va swinguer au bureau

dimanche, 20 mai 2007

Soledad

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Il est une chose d'être célibataire,
Une autre d'être seule.
Etre à deux et être seule
Est-ce pire qu'être célibataire ?
J'ai parfois envie de dire oui, forcément qu'il est pire d'être dans le désamour, que dans l'amour. Forcément c'est pire de savoir que personne n'est là, dans sa vie, personne à chérir et qui nous chérisse
Ah mais oui, seulement comme je ne peux pas faire comme tout le monde, moi j'aime et je suis aimée à distance.
10 jours sans se voir et aucune idée de quand je le reverrai ni pour combien de temps.
C'est quoi ce genre de relation ?
Etre ensemble. C'est quoi ?
Juste une fusion mentale, juste un "on s'appartient" dans l'absolu ?
Un "je te case dans les vides de mon agenda, quand je le pourrai" ?
Et moi qui rêve d'absolu, qui l'attends, bêtement. Qui passe mon temps dans une solitude complète.
Celle qui rime avec silence, télé / ordi / couette.
Celle qui rime avec "j'aimerais te parler... mais tu n'es pas là"
Finalement je suis une non-célibataire seule.
J'ai inventé un nouveau concept de la relation à deux
à moi toute seule.

Géniale
Je suis géniale...

podcast
[Scott Matthew - Upside Down] (From SHORTBUS soundtrack)

lundi, 05 mars 2007

Changements !

Je reste cohérente avec moi-même... Quitte à changer des "choses" dans ma vie, autant changer ce qui me passe sous les yeux, et donc les couleurs de ce blog qui finissaient par me lasser quelque peu. Changer les détails pour se préparer à affronter le reste ?...

Plus de nouvelles de mon futur ex. J'ignore si c'est bon ou mauvais signe. Je me dis que le travail de réflexion que je l'oblige à faire depuis quelques temps est en train de se poursuivre malgré ? en lui. J'imagine que, soit il a compris et déclaré forfait intérieurement ; soit il ne veut pas affronter la réalité et se terre dans son coin pour éviter le boulet final. En abrégé, sera-t-il lâche ou affrontera-t-il la vérité en face ?

Il a trouvé un bon prétexte pour éviter la confrontation le WE dernier. J'ai reporté au prochain. Espérons qu'il ne va pas se défiler, je n'ai pas envie de rompre (une nouvelle fois) par téléphone... ni de faire les choses (encore une fois) salement en déposant ses affaires sur le palier. Ni laisser mon téléphone sonner 70 fois sans répondre et en écoutant ses messages désespérés. Non, cette fois-ci, la dernière, j'ai décidé de lui faire face et de lui rendre ses affaires en main-propre.

J'aimerais que tout ceci soit terminé... clairement et en bons termes.

 

Je rêve qu'il en soit de même pour lui.

jeudi, 01 mars 2007

Je suis bizarre !

C'est étonnant comme d'un coup, d'un seul, je parviens à faire volte-face. C'est vrai : il y a encore 15 jours je me sentais amoureuse, éprise, (quasiment et épisodiquement) heureuse. Et puis clic, d'un coup, juste dans ma tête je décide que c'en est trop, c'est terminé. Aussi simple que 2-1=1 ! J'avoue que je me bluffe toute seule là !

En y réfléchissant, je pense que tout simplement je suis à bout de souffle dans cette histoire. Trop de ruptures, probablement, trop de retrouvailles acquises par lui aux forceps (mais acquises tout de même !). Trop de promesses non tenues, trop de rêves irréalisables, trop de paroles et pas assez d'actions.

Forcément, ma décision ne s'est pas imposée en un clin d'oeil sans raison. Forcément il y a eu trop d'attentes vaines, et d'espoirs d'améliorations morts dans l'oeuf.

Tout me semble tellement évident, limpide ; comme si les choses allaient quoiqu'il arrive dans l'ordre logique. "Ca devait se finir comme cela, tôt ou tard, c'était écrit d'avance !" Je crois qu'au fond, tout au fond de moi j'ai toujours eu cette conviction : lui et moi cela ne durerait qu'un temps et ce temps est écoulé. Le compte à rebours est terminé.

Je ne ressens ni tristesse, ni regrets ; pas même de nostalgie. Non. Je ressens plus comme un souffle de liberté, un apaisement, parfois même une sensation de soulagement. Je m'en étonne mais tout est logique. Je l'ai aimé jusqu'à...

... Jusqu'à ce que l'amour s'épuise de lui-même ?
... Jusqu'à ce que la déception soit plus forte que le reste ?
... Jusqu'à ce que l'évidence devienne consciente ?
... Jusqu'à ce que je réalise que j'avais tout, absolument tout tenté et que rien ne fonctionne ?

Probablement un savant mélange de tout cela.

J'espère juste qu'il ne me refera pas la grande scène du III. Qu'il ne cherchera pas à me retenir. Qu'il me laissera m'envoler sans m'attacher un fil à la patte du genre "toi et moi, on se retrouvera, c'est forcé, c'est évident : ce n'est juste une question de temps".

Il est très fort à ce jeu-là. Très persuasif, très accrocheur.
Et je reconnais que c'est la seule chose qui me fasse un peu peur.

vendredi, 08 décembre 2006

Note à moi

J'ai envie d'écrire. Il y a des fois comme ça (je cacherai le post si nécessaire) où écrire devient une nécessité, un besoin tellement irrepressible qu'on s'y laisse aller avec délectation. Nul ne sait où cette note aboutira. Peu importe. J'ai tant de choses qui valsent dans la tête, là ! (on se demande pourquoi !! ^^) Mimi me cause, je suis a l'ouest, je dois mettre 45 plombes à lui répondre... ou bien 2 secondes j'en sais rien. La pauvre, j'ai trop pas de temps pour elle en ce moment...

Et mon chéri, toujours encore absent... J'attends son coup de fil. Il devait finir à 21h30, mais tel que je le connais, il a encore attendu la fermeture. J'espère qu'il ne fera pas partie de ces drogués du boulot... non, y'a pas de raison ! je le connais ! ... hein ? Oui, je le connais. Il fait comme ça parce qu'il ne peut pas faire autrement, hein !... N'empêche qu'il me manque, il me manque, il me manque tellement...

et cette note de Lorenzo qui dit "Il vaut mieux faire en sorte que l'attirance physique résulte du développement d'une relation, plutôt que de vivre une attirance physique fulgurante qui va rapidement devenir décevante et aboutir à une rupture".

Ca me plombe un peu ça... C'est vrai qu'il m'attire physiquement. Et alors ? Je n'ai jamais eu ça avant, c'est la première fois que cela m'arrive, cela ne m'arrivera jamais plus... Je mesure ma chance. Il a tout, tout ce que je recherche chez un homme. Il est beau, intelligent, drôle, sensible. Il me devine (c'est dingue ça quand ca arrive, on hallucine !) on a les mêmes délires, les mêmes envies... et il prend soin de moi. Il m'aime comme on ne m'a jamais aimée. Il est tendre, doux, passionné.

Je n'ai pas à avoir peur. Non, ce n'est pas parce qu'il est beau qu'on devra rompre. Zut ! pour une fois que j'ai celui que j'attendais enfin dans mes bras !...

mimi (en //) me fait trop rire. On cause d'envoi de sms et je repense tout à coup à ce sms un peu chaud que j'ai écrit à mon chéri... et que j'ai envoyé à mon frère... qui aussitôt m'a répondu "mais biensûr mon amour ! ;) " la honte !

Bon, faudrait que j'arrête d'écrire ici et que je bascule sur mon journal (vraiment) intime ;)) zoup [quit]

jeudi, 07 décembre 2006

One night in Paris

C'est la nuit et il ne fait pas si chaud... Je sors d'une soirée blogueurs improvisée (pour nous). Efferverscence de ces soirées que j'ai fini par oublier, impression de déjà-vu ; des rencontres furtives, des visages, des pseudos, des blogs... Quelques personnes sympas, du bruit. Des journalistes désormais, plus intéressés par l'impact des blogs sur la campagne électorale que par les blogs en eux-mêmes... mais je m'en fous, je suis bien... c'est sympa et on peut parler en dehors des incursions style "t'es truc toi ?" "non pas du tout" (rires).

Retour à la voiture. Regard bref sur la lune. Je n'ai plus l'habitude de marcher seule. J'ai remarqué que je marchais les mains dans les poches. Habituellement je traîne mes mains derrière moi et les enfants s'y accrochent, une de chaque côté. Ou bien je m'enroule dans le bras de mon chéri qui me serre aussitôt contre lui. Là je suis seule... Ils me manquent... et j'avance d'un pas rapide et décidé.

Tiens, Pierre Arditi en grosses lettres sur un théâtre. Je l'aime bien Pierre Arditi, au théâtre comme au ciné. Mon regard redescend à hauteur d'homme et je le vois, là. Tiens, je le pensais plus grand ! Décidément... Raymond Domenech dans le même quartier quelques jours plus tôt, et aujourd'hui lui... C'est Paris ! peu importe... Ils sont célèbres oui, et après ?? Je ne vais pas aller me pâmer devant eux en déclarant " j'aime beaucoup ce que vous faites ! " Non. Je suis mon chemin, indifférente.

Après tout ils ont une vie, comme vous et moi. Ils rentrent chez eux, comme vous et moi. Et se glissent dans leur lit, comme vous et moi. Puis ils rêvent.

Des gens normaux finalement.

Comme vous et moi

 

 

mardi, 14 novembre 2006

Viva la vida

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Je sais combien les blogs des gens qui s'aiment me hérissaient il y a peu encore... Comme un dégoût, une "pas envie" générale ; pas envie de lire, pas envie de s'imprégner du bonheur des autres ; pas envie d'avoir sous les yeux des mots qui blessent plus qu'autre chose...

Et puis me revoilà de l'autre côté de la page, à nouveau. C'est comme une bascule, ca va / ca vient. Et là je voudrais que ca aille et que ca reste... pour de bon.
Et mon blog dans tout ça ?... je ne sais pas ! un blog n'est intéressant que s'il y a des choses à partager. Le bonheur ne s'écrit pas ; il devient vite lassant... Alors j'écrirais comme ça, quand bon me semblera, juste pour le plaisir.

C'est comme si le besoin de blog était moins présent,
Comme si l'histoire s'écrivait en-dedans
La garder, comme un secret (?)
Garder les images, les mots, le bonheur, le plaisir
Juste pour soi...
Pour une fois