jeudi, 05 février 2009
Past is past
Il faudrait rendre au passé sa véritable vocation, c'est-à-dire d'être oublié, et il cessera tout de suite d'exercer une quelconque influence nocive sur notre vie présente.
[Dominique Glocheux]
Une citation à mettre au format de poster et à garder sous les yeux en permanence : Toujours regarder devant, et ne jamais s'apesantir sur le passé. Il en faut du courage pour y parvenir, mais rien est impossible quand on le décide. Tout est question de volonté.
Le passé n'a rien de bon. Il ne sert à rien d'y perdre son temps. Il ne faut garder de lui que les choses positives qui ont permis de mieux se connaître ou de s'améliorer, ce qui a permis d'aider les autres et ce qui a fait avancer. Tout le reste est inutile. C'est une perte de temps sèche que de regarder en arrière et de se lamenter.
Il faut en toute chose décider d'avancer et se donner les moyens de le faire. Quitte à lutter parfois contre soi-même et à se faire violence.
Vouloir c'est pouvoir.
[En écoute : SINSEMILIA - (Sinsé pour les intimes)
Humeur : le soleil traverse les nuages... momentanément !]
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mercredi, 04 février 2009
Absurdité(s)
La vie est pleine d'absurdités qui peuvent avoir l'effronterie de ne pas paraître vraisemblables. Et savez-vous pourquoi ? Parce que ces absurdités sont vraies.
[Luigi Pirandello]
Comment expliquer cette rupture aux enfants qui posent la question du "pourquoi ?", lorsque, soi-même on ne connaît pas la réponse ?...
Comment expliquer l'absurdité de la nature humaine, comment expliquer que l'on n'a rien vu venir, rien capté, tout subi et rien à ajouter ?
J'ai beau tourner le problème dans tous les sens, comme on s'attaque à un rubik's cube : tenter toutes les couleurs, toutes les combinaisons, il reste toujours la fin, les deux dernier petits cubes qui s'obstinent à ne pas vouloir trouver leur place. Comme s'il me fallait admettre une fois pour toutes que je n'aurai jamais de réponses à certaines questions, ni le pouvoir de comprendre certaines choses qui m'échappent.
Il faut accepter avec humilité que l'on ne comprend parfois pas tout. Que l'on a beau penser connaître l'autre, en fait il n'en est rien. On croit connaître les gens mais les connaît-on jamais vraiment ?
Il est de ces questions qui n'ont pas de réponse autrement qu'en forme de point d'interrogation.
Tout semble évident, naturel, limpide... jusqu'au jour où tout explose en plein vol sans que l'on ne trouve LA vraie raison. Celle qui est à l'origine. On est alors uniquement dans les suppositions logiques de raisonnements logiques, or rien n'est plus logique nulle-part.
Il n'y a plus aucun repère fiable, aucune base stable sur laquelle raisonner, car l'autre, celui qui, hier encore, était celui que l'on croyait avec raison (alors) être le seul véritable amour de sa vie, l'unique, l'exceptionnel ; cet autre, sans qu'on le sache, s'est mué, sans que l'on s'en aperçoive, en un parfait étranger...
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lundi, 02 février 2009
Money !
Accepter d'autrui qu'il subvienne à des besoins nombreux et même superflus, et aussi parfaitement que possible, finit par vous réduire à un état de dépendance.
[Friedrich Nietzsche]
Je me suis bêtement laissée entraîner par ces sirènes. Lorsque je repense à tous ces cadeaux offerts sans raison ; je les ai reçus comme je pensais qu'ils étaient offerts : dans le don et par définition gratuits. Or il n'y a rien de pire que de se sentir en permanence redevable, car rien dans la vie n'est jamais totalement gratuit.
Avoué ou non, conscient ou pas, tout cadeau espère, attend un retour, quel qu'il soit. Je ne pouvais matériellement pas être au même niveau. Par là-même, je me suis rendue dépendante de lui et, d'une façon détournée, il m'a attachée à lui par ce biais. Se rendre indispensable, de façon à ce que l'autre ne puisse plus se passer de cet argent qui déborde, distribué presque négligeamment est certainement, pour beaucoup, une - voire LA - raison pour laquelle bien des couples restent ensemble. Je ne suis pas faite de ce bois-là.
L'argent nuit au bonheur, nuit à la vérité, nuit à la sincérité. Il gangrène les relations, les modifie, les biaise.
J'ai toujours vécu modestement mais heureuse. Je n'ai jamais manqué de rien ni roulé sur l'or. Ce que j'ai toujours eu de plus précieux ne s'est jamais trouvé être dans les biens matériels mais ailleurs. Dans la richesse de l'humain et non dans son compte bancaire. Je me fous du nombre de zéros. Ce qui compte c'est le temps passé à deux, le temps partagé, les mots échangés bien plus que les cadeaux, l'argent dépensé et cette façon détournée de traduire en objets l'affection et le temps que l'on est incapable de donner à l'autre.
Il n'a jamais voulu acheter quoique ce soit à deux. Il achetait tout ce que je voulais, c'était un détail pour lui. Pas pour moi. J'aurais dû décrypter bien plus tôt ce que cela engendrait et les conséquences sur l'avenir : La richesse est mienne, les biens sont miens, il n'y a donc aucun partage possible. Tout est à moi, tu te sépares de tout ce qui t'appartient et ainsi tu m'appartiens en totalité. Cette notion du partage n'a jamais été et ne sera jamais la mienne. Lorsque le partage s'arrête aux mots, mais que dans les actes tout prouve le contraire, c'est bien qu'il y a une vision diamétralement opposée sur le sens de ce mot.
C'est tellement évident maintenant ! Mon intuition me soufflait qu'il y avait un problème, mais je n'ai pas osé le regarder en face. Et des intuitions comme celle-là, il y en a eu plein d'autres sur lesquelles je ne me suis pas suffisamment penchée à temps, aveuglée que j'étais ! Je pensais que c'était du domaine du détail mais je savais au fond de moi qu'il n'en était rien. L'une des premières causes de divorce est l'argent. L'un des thèmes les plus porteurs de haine et de problèmes dans les divorces reste l'argent.
L'Amour ne s'achète pas. C'est un principe de base. J'avais beau le savoir, je me suis tout de même laissée entraîner sur cette pente, bien que j'en connaisse les dangers...
Une leçon de plus, donc, à mettre dans le lot des erreurs à ne pas refaire : toujours suivre son instinct et son intuition. Personne d'autre que soi-même - et surtout pas le compagnon - ne sait ce qui est véritablement bon pour soi. Déroger à cette règle c'est se compromettre. Se compromettre c'est se laisser glisser vers une pente que l'on sait intrinsèquement mauvaise.
J'aurais appris cela : Tout l'or du monde ne remplacera jamais une présence affective et bienveillante. L'argent ne fait pas le bonheur. En tout cas pas le mien !!
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samedi, 31 janvier 2009
Etat des lieux
Tout s'efface, tout finit toujours par s'exorciser quand on prend la précaution de recouvrir les souvenirs douloureux avec d'autres, moins importants et répétitifs.
[Carmen Posadas]
Les années passant, les expériences s'accumulant, force est pour moi de faire le bilan...
De chaque expérience, j'apprends encore un peu plus sur moi-même, et ayant pour règle de vie d'avoir à ne jamais rien regretter, je vis à fond l'instant présent. Je sais reconnaître le bonheur et sa fugacité, je sais l'attraper et le savourer lorsqu'il croise ma route, le détecter et m'en délecter.
J'ai appris d'expériences passées qu'il ne fallait jamais reprendre une relation qui s'était cassée en route. On a beau tenter toutes les super-glu du monde, rien n'efface jamais totalement la cassure. Je l'ai compris pour l'avoir vécu, pour avoir déjà expérimenté et pour avoir été au bout du bout de cette expérience, j'ai retenu que les choses doivent aller ou s'arrêter, mais les à-coups originaux nous rattrappent toujours un jour ou l'autre.
J'ai appris que la confiance était un mot qui n'exprimait pas la même chose pour tout le monde. J'ai appris que les paroles pouvaient être presque magiques, que les promesses étaient agréables à entendre et à croire. J'ai expérimenté que seuls les actes comptent. Rien d'autre ne compte que cela. Tout le reste n'est que fioriture et poésie, agréable flatterie du coeur et de l'âme, mais rien de plus.
La vie vaut le coup d'être vécue même si l'on prend de sales coups, elle vaut tout de même d'être vécue car il reste... "tout le reste" justement. N'est-ce pas finalement là l'essentiel ? Tout ce qui fait que chaque jour est différent et lorsque le voile de tristesse disparaît ; il reste tant à découvrir, à aimer, à jouir de cette vie qui se fait tour à tour chienne et douce comme la soie.
J'ai perdu toute confiance dans les hommes, mais je peux vivre sans.
Je ne crois plus dans le "Grand Amour". J'ai retenu désormais qu'il n'existait que dans les contes de fées et dans les histoires merveilleuses de Barbie, mais ce n'est pas la fin du monde.
Comme à chaque fois, la route sera désormais différente, mais l'important est qu'il reste une route. J'ai la chance d'avoir la santé, mes filles, la famille, les amis, le boulot et le toit sur la tête... Tant doivent m'envier !
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Liberté, liberté chérie
La liberté n'est pas quelque chose que l'on peut donner, la liberté est quelque chose que les gens prennent ; et ils sont aussi libres qu'ils désirent être libres.
[James Baldwin]
Qu'est-ce donc qu'un blog sinon un espace de liberté qu'une personne se crée et dans lequel elle exprime à sa façon ses opinions, son avis, son regard sur les évènements proches ou lointains lui parlant personnellement ? Certes, il y a les blogs à la "LOL - PTDR - MDR - CHTE KIF", écriture SMS et photos personnelles à l'appui. Cela n'a jamais été mon rayon mais j'ai toujours laissé chacun libre de faire ce qu'il voulait où il le voulait et comme il le voulait. Qu'importe ce que j'en pense ! je ne vais pas voir ces blogs car ils n'ont à mes yeux aucun intérêt. Je conçois qu'ils en aient pour d'autres et je ne critique donc pas. Je ne les visite pas, point.
Je l'ai déjà écrit maintes fois, mais il semble nécessaire de le re-préciser : j'écris par plaisir, par besoin, parce que cela me fait du bien et m'aide à avancer. Je ne relis pas mes notes, je ne cherche pas les lecteurs ni les commentaires ; j'écris par envie et uniquement pour cela. Quand l'écriture devient une obligation j'arrête. J'ai fait une pause de plusieurs mois ici parce que je n'avais plus envie d'écrire, et c'est mon droit. Aujourd'hui j'ai envie et besoin d'écrire à nouveau et je le fais, c'est aussi mon droit.
Mais depuis quelques temps et pour la première fois depuis 6 ans que j'écris dans des blogs, voilà que l'on cherche à me bâillonner. Voilà que l'on me fustige en privé, que l'on m'accuse de "massacrer", d'être injuste, provocatrice ou méchante. On me critique et on m'accuse de façon répétée d'écrire des choses fausses et l'on cherche - vainement - à me dicter ce que certains aimeraient lire d'eux, ou pire : à me faire taire.
J'ai toujours écrit et je continuerai d'écrire ce que je pense, ce que je vis, comme je le pense et comme je le vis. Cela déplaît ? Qu'à cela ne tienne ! il suffit de ne pas venir lire, et de passer sa route ! tant de blogs ici et là révèlent des écrivains hors pair, pourquoi donc s'attarder ici si c'est aussi désagréable ?
Pire encore. On diffuse l'adresse de mes blogs aux proches, sans mon consentement, et on se plaint ensuite que ce que j'écris soit sur la place publique ! Vive la liberté que Diable ! Je ne vais tout de même pas écrire pour faire plaisir à l'un et pour flatter l'autre or, je ne compte céder à aucune pression extérieure.
A ma connaissance, je n'ai cité personne nommément, je n'ai injurié ni humilié personne. J'écris avec le seul regard que je connaisse vraiment : le mien. C'est mon angle d'observation et de vie ; et même si d'aucun ont d'autres avis, d'autres regards et d'autres opinions, j'ai le droit d'avoir la mienne et de l'exprimer, tout comme eux. J'ai le droit d'écrire mes sentiments, mes émotions, mes souffrances, mes douleurs, mes joies comme mes peines. Si écrire me procure tant de plaisir c'est bien parce que c'est aussi étroitement lié à la liberté, que je défends tant.
Il n'y a jamais, dans aucune des centaines de notes que j'ai pu écrire en 6 ans, eu une seule fois d'attaque directe ou de méchanceté, tout bonnement parce que cela m'est étranger. Je ne suis pas d'une nature méchante et un blog n'est pas fait pour cela. Si des comptes sont à régler, ils le sont toujours directement en face de la personne concernée, en privé ; et non par blog interposé. Je constate aujourd'hui que l'on vient polluer mon espace alors que j'ai fermé les commentaires par pur respect. Par souhait d'éviter que toute personne étrangère donne un avis qui pourrait nuire à qui que ce soit. Et je ressens une telle ingérance, une telle intrusion et une tentative de privation de liberté si flagrante que je sens ma liberté en péril. Or, je ne cèderai à aucune pression, d'où qu'elle vienne.
Ce que j'écris de plus dur, de plus violent ou de plus incisif l'est ailleurs, derrière des accès privés que j'autorise ou non, aux personnes que je choisis. Faudrait-il aussi interdire cela ? Je peux écrire là-bas d'autres choses différemment avec une liberté encore plus grande dont parfois j'ai soif, et alors, où est le mal ???
Le respect de cette liberté que je revendique me paraît relever de la simple tolérance !
Laissez-moi donc en paix ! Je ne fais de mal à personne. Je n'expose que mon simple regard, et je n'ai jamais prétendu détenir LA vérité. Si cela dérange, il n'en reste pas moins que c'est ma perception des choses, rien de plus, rien de moins. Tout le monde a le droit de s'exprimer. Tout le monde peut ouvrir un blog où bon lui semble et écrire dedans ce qu'il veut. J'ai ce droit au même titre que n'importe qui, et ne faisant ni promotion, ni quelque publicité que ce soit de cet endroit, j'estime avoir le droit d'y écrire ce que je veux, comme je l'entends. C'est mon espace privé et public, mon antre, ma caverne. Désolée si cela dérange et fait désordre mais c'est ainsi.
Et si des personnes se sentent égratignées, voire blessées par mes mots, il n'y a rien d'intentionnel là-dedans. "Toute vérité n'est pas bonne à dire" et mon franc-parler peut parfois choquer, je peux l'admettre. Si je dois m'en excuser je le fais. Mais je commence à être lasse de ces inversions systématiques de rôles entre bourreau et victime. Tout est loin d'être dit ici comme cela pourrait l'être. Ma vie et mon histoire complète ne sont pas dévoilées dans les détails. Je reste très "soft" dans mes propos et je ne vise jamais à blesser ou heurter par respect. Si tout cela est mal compris alors désolée, mais je ne changerai ni ma façon d'écrire, ni celle d'être ce que je suis.
Il faut accepter l'autre dans ses différences. J'aimerais que l'on commence à m'accepter dans les miennes.
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jeudi, 29 janvier 2009
Horoscope
Lion
du jeudi 29 janvier 2009
Une importante décision à prendre risque de vous peser. Il faut bien mesurer toutes les possibilités de vous en sortir avec panache. Vos chances subissent une certaine érosion provenant des circonstances actuelles difficiles. Ne vous laissez pas aller au découragement.
Je ne sais pas pourquoi mais j'ai juste envie de dire "... mais alors là : mort de rire quoi !"
réalisé sans trucage !
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mercredi, 28 janvier 2009
Solitude
L'amour n'est pas aussi important qu'on le dit. L'individu est seul, il doit l'accepter. Ce n'est pas l'amour qui le guérira de sa solitude.
[Charles-Auguste Lavoie]
L'être humain - l'homme en particulier - redoute la solitude et la fuit comme une ennemie. La femme, plus souvent, s'en fait une compagne. Est-ce purement génétique ? Est-ce une question de travail sur soi que les unes acceptent plus facilement d'effectuer que les autres ? Est-ce lié à la maternité, période où bien souvent, la femme se trouve seule par obligation pendant que bébé se construit in-utéro, ou alors qu'il dort des heures durant ? J'en ignore la ou les vraies raisons. Mais je constate que beaucoup (trop) d'hommes autour de moi ont cette crainte viscérale de se retrouver seuls face à eux-mêmes ; tandis que les femmes le plus souvent y trouvent leur compte. Se sont d'ailleurs elles qui, majoritairement, prennent l'initiative du divorce...
Solitude ne rime ni avec tristesse, ni avec ennui. Solitude rime avec silence, repos de l'esprit, pensées qui prennent le temps de s'approfondir, de creuser, de stimuler l'intellect et d'absorber le calme que l'on se choisit, le bruit que l'on souhaite faire et la liberté que l'on désire.
Le seul inconvénient de la solitude, ce sont finalement les pensées incontrôlables qui surgissent sans prévenir. Mais lorsqu'on parvient à les dompter, on est tellement mieux seul que mal accompagné !!
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mardi, 27 janvier 2009
Tic Tac
Renoncer au rêve d'une vie, à l'ambition d'une existence, au moment précis où l'on touche au but, il n'est que ceux à qui pareille déception arrive pour savoir ce qu'il en coûte.
[Paul Michaud]
... et j'en suis...
Il faut donc ne plus avoir de rêve, d'ambition ou d'espoir... ?
Ne plus viser de but ?
Rester sagement dans sa petite tanière, où l'on n'embête personne, et où personne ne vient disperser de la poudre de perlimpimpin, semer de fausses espérances et raconter des fadaises.
Oui. Revenir là où l'on était bien avant, et où l'on sera bien après.
Il n'y a que l'entre-deux à gérer.
Cette étape obligée qui est faite de brumes, d'averses, de nuits plus noires que l'encre.
Ce tunnel qu'il faut traverser parce qu'il a forcément une fin, un jour.
Dieu seul sait quand ce jour arrivera.
J'attendrai, comme toujours, qu'un matin le soleil perce à nouveau les nuages. Question de patience.
La seule différence c'est que je n'attends plus rien d'autre que le bleu du soleil. Lorsque je pourrai le voir à nouveau, c'est que le pire sera passé.
En attendant, il me reste la chaleur de mes filles se lovant dans mes bras, le sourire rempli de réconfort de mes proches, la tendresse et l'amitié des mots de ceux, plus lointains, qui me touchent en plein coeur.
Il me reste la musique, le meilleur des remèdes.
Il me reste la compréhension de tous ceux que j'aime et qui me supportent telle que je suis. Qui me répètent que je n'ai rien à me reprocher et que je ne suis pas cette personne aussi mauvaise qu'il l'a répété tous ces derniers temps. Je les crois parce qu'eux me connaissent vraiment.
Pour l'heure, c'est bien suffisant... merci à eux tous.
Dans les oreilles [Alanis Morissette - Incomplete]
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lundi, 26 janvier 2009
Question de bénéfice
J'ai l'impression, à bien y réfléchir, que j'ai été considérée et traitée comme un investissement financier.
Question de gestion : investissement à long terme doit égaler profit.
Profit à court terme insuffisant voire inexistant = cession du bien. Exit, out, terminé. Fin de la discussion. Préavis inutile.
C'est basique, logique, implacable.
Et c'est ainsi que j'ai été considérée. Rien de plus qu'un investissement visant le plus de bénéfices. possibles pour un placement minimum.
Aucun sentiment là-dedans ; ceci explique cela !
Aucune implication affective là-dedans. C'est du pur calcul, de la simple gestion.
Il aura mal jugé de l'investissement, l'erreur est humaine ; ce n'est pas si grave en soi !!
C'est vrai.
Le seul bémol à tout cela est que je ne me situais pas du tout sur le même plan. Pour moi, l'engagement affectif n'a rien à voir avec du calcul, de la gestion de patrimoine ou financière...
Je suis faite d'une autre matière. Bêtement et naïvement humaine.
C'est ce qui a couru à ma perte.
Combien de fois devrai-je me répéter que je n'aurais jamais dû faire confiance à priori. Jamais dû croire le moindre de ses mots. Jamais m'offrir à crédit sans garanties aucune.
Je suis mortifiée. Bien fait pour moi. Cela m'apprendra.
Au royaume des connes, je suis couronnée.
Chic alors...
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jeudi, 22 janvier 2009
Réflexions
A force de réfléchir, on tourne en rond, et c'est exactement ce que je fais. Je ne cesse de me demander ce que j'ai fait, depuis un an, pour en arriver là. Je repasse le film, les mois, mon comportement et je replace dans le contexte présent, avec le regard critique qu'il porte certainement sur tout à retardement.
On est comme on est, et j'ai été comme je suis. Aujourd'hui il me reproche cela : d'être comme je suis, de n'avoir pas fait assez d'efforts aussi, certainement, pour arrondir les angles et assouplir mon caractère. Chose que j'aurais pu faire, que par moments j'ai hésité à faire... Et à chaque fois j'ai repensé "sois toi-même, c'est ce qu'il t'as demandé !" et d'ailleurs comme il ne réagissait jamais ni à mes coups de blues ni à mes coups de colère, j'ai pensé naïvement qu'il s'en accomodait et qu'il m'aimait ainsi. Il le disait, pourquoi et comment ne l'aurais-je pas cru ? Je pensais qu'il m'aimait sincèrement comme j'étais. Que tout serait donc fluide par la suite, comme cela l'avait été au début. Sotte que je suis !
J'ai toujours été honnête et franche, dit les choses au fur et à mesure, discuté de tel ou tel point qui me chiffonnait, et tout se réglait tout seul ! alors pourquoi aujourd'hui tout a changé ? Ce n'est tout de même pas ma faute s'il reste égal à lui même, qu'il nage dans le bonheur ou souffre dans son coin en silebce d'une de mes attitudes ! Il pense que tout devrait être naturel, fluide, normal comme avec son ex. Je demande encore à voir s'il était le même alors ; parce qu'avant la maladie, il ne faisait rien. Ni cuisine, ni repassage, ni linge, ni ménage. Il a dû s'y mettre par la force des choses, ce n'était pas un choix. Et moi j'arrive là-dessus, je trouve l'homme parfait qui s'assume et je me dis que c'est vraiment une chance d'avoir trouvé un homme qui se prenne en charge comme cela ! En fait, pas du tout : il attend que je prenne le relais, et ce n'est pas ce que je veux, ce n'est pas ce que j'ai choisi, ni ce que je suis. Je me suis battue pour gagner cette liberté, il le savait depuis le 1er jour et maintenant c'est devenu une tare ?
En fait, il n'a rien accepté de ce que je suis, puisque désormais il établit le relevé de notes et me présente la facture. Comment ai-je pu être aussi naïve et croire à ce point que cette fois, c'était vraiment le bon ? Oui, j'aime traîner à regarder des films le WE, non je ne cuisine pas, oui je me contrefous du ménage et je suis bordélique, oui, j'ai un "sale caractère de cochon", oui je ne suis pas facile à vivre... mais de tout cela je lui ai parlé d'entrée de jeu et rien ne posait à priori alors de problème. Par la suite, je me suis dit qu'en faisant chacun un pas l'un vers l'autre en s'adaptant ensemble à l'autre on arriverait facilement à vivre ensemble. Il suffit juste d'en avoir le désir et d'aimer. Il ne suffit pas de se contenter de vouloir vivre au présent sans se prendre la tête et en fourrant justement la tête dans le sable quand quelque chose dérange. J'affronte toujours les problèmes au fur et à mesure qu'ils se présentent, parce que pour moi un couple c'est avant tout le partage. il a 45 ans de vie passée, moi 42. On a forcément chacun nos façons de vivre personnelles, nos façons de faire et c'est en discutant, en partageant qu'on évolue, qu'on adopte parfois le comportement de l'autre comme meilleur que le sien propre, qu'on grandit, qu'on construit.
Seulement là, tout est construit. L'appart a été trouvé par son ex, acheté par lui, décoré et aménagé par eux, équipé complètement et je dois uniquement venir avec mes valises et m'intégrer au décor. Et puis aussi, si possible, me lever le matin avec le sourire, préparer les repas en chantonnant, repasser en en riant, faire le ménage et laver les carreaux en rigolant (chez lui en plus de chez moi, ceci dit, puisque j'ai quand même aussi mon propre appartement !). A croire que son ex était la femme plus que parfaite, faisait cela sans jamais broncher et se réjouissait des tâches quotidiennes... parce qu'elle était malade forcément elle prenait la vie autrement que moi, je suppose, et maintenant qu'elle hante les lieux, je dois juste m'adapter sans broncher ni remettre en cause le moindre aménagement, le moindre meuble ; me délester de tous mes "meubles de récupération sans aucune valeur", me débrouiller seule pour refourguer mes appareils ménagers, mes affaires, mon lit, le moindre de mes objets car son appart' est plein et que de toute façon cela fera "tache" dans le décor.
Je dois signer un chèque en blanc. Il m'y pousse depuis le début, me met la pression parce qu'il faut que tout cela se fasse vite, de crainte qu'il ne se retrouve seul ; et je freine parce que je me connais, je sais que j'ai 2 enfants, j'ai la tête sur les épaules et même si je lui fais confiance pour ne pas me laisser sur la paille en cas de problème (disait-il), il n'en reste pas moins que ce sont des paroles, que je connais mes défauts et mon caractère, que je sais que rien ne se fera d'un claquement de doigts et surtout que "qui veut voyager loin ménage sa monture". Je n'ai pas donné mon préavis, je lui ai dit que je préférais qu'il vive après le départ de sa fille un peu seul chez lui, histoire de voir comment il se sentait solo dans son environnement, et qu'il fasse un choix pesé et mesuré. J'ignorais alors ses doutes, ses questionnements et les remises en question qui ont alors fait surface d'un seul coup d'un seul, sans que je ne comprenne le pourquoi du comment. Il a voulu aller trop vite et maintenant voilà le résultat. Il ne peut pas envisager de vivre seul, c'est cela aussi le souci. Moi j'aime la solitude, je suis indépendante et je ne l'ai jamais caché. Lui ne supporte pas l'idée de se retrouver face à lui-même, cela ne l'intéresse pas. Seulement je ne suis pas là pour combler un trou, ni pour faire de la figuration. Oui j'attends aussi des choses de mon côté, cela me semble normal quand on construit à deux ! sinon autant construire seul !
Maintenant j'ai compris qu'il réalise (enfin) les éventuelles difficultés qui peuvent surgir. A croire que jusqu'ici il n'avait rien réalisé, anticipé, compris de ce qui pouvait se passer si... J'anticipe depuis 1 an, je compose, je construis, je mets pierre sur pierre, je m'engage, j'engage mes enfants, ma famille, mes amis, je crie sur tous les toits que "ça y est ! c'est (enfin) le bon !" et tout à coup, tout s'efface parce qu'il ouvre les yeux sur qui je suis, et que de toute évidence, plus rien ne lui plaît dans ce que je suis. Pourtant je n'ai pas changé depuis le 1er jour, j'ai juste été moi, et cette personne là il ne l'aime pas. Il n'aime qu'une image doucereuse d'une femme souriante et bavarde. Il me reproche désormais d'être la personne que je suis. C'est un peu dur à digérer. J'ai l'impression d'avoir été flouée. Lui aussi, certainement ! Beau résultat.
Alors non, je ne vois pas ce que j'aurais pu ou du faire de plus, de mieux ou d'autrement. La cohabitation c'est une affaire de construction commune, de partage, mais si seul l'un des deux partage parce tout est un détail pour l'autre et qu'il ne veut pas se prendre la tête ni se pencher sur des questions de fond parce que ce n'est pas le moment, ni l'heure ni le jour au final voilà le résultat : on en arrive à ce merdier.
S'il cherche un fantôme, il ne le trouvera hélas plus.
S'il cherche une "femme de maison" ce n'est pas moi.
Si c'est une femme qui l'aime et avec qui il veut construire véritablement à deux, en mettant chacune sa pierre à l'édifice, alors je suis et je reste celle-là. Mais je ne pourrai pas rentrer dans le costume d'une autre, me fondre dans un paysage et jouer les marionnettes. Et cela ne sera pas possible s'il ne m'aime plus, de toute façon...
Or s'il ne m'aime pas telle que je suis, c'est qu'il était amoureux d'une image. Tout ce qu'il aime en moi, c'est ce qui lui fait penser à son ex. Tout ce qui lui rappelle son passé finalement. Et je ne peux pas me mesurer aux morts. Je ne peux ni rivaliser ni imiter les morts. Je l'admirais tant de réussir à faire le deuil ainsi, aussi courageusement, aussi résolument. Mais je n'aurai finalement été qu'un pansement puisque ce n'est pas moi qu'il aime mais une autre qui n'est plus de ce monde.
Finalement elle est toujours là et sera toujours là. Je pensais m'en accomoder, je l'ai d'ailleurs fait depuis 1 an. J'ai accepté beaucoup de choses par amour et parce qu'il avait besoin de souvenirs d'elle dans l'appart'. Je crois avoir été conciliante et compréhensive, mais ce n'est pas suffisant. Il faudrait que je sois elle. Et je ne le peux pas. Hélas.
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Passent les jours
Pour bien faire, mille jours ne sont pas suffisants, pour faire mal, un jour suffit amplement.
[Proverbe chinois]
Reprise du boulot. Rythme quotidien et collègues bienveillants que l'on retrouve après l'onde de choc. J'ai pris quasiment 1 semaine pour me refaire sinon une santé, au moins une tête "passable". Avoir l'esprit occupé toute la journée c'est la meilleure des choses, cela évite de mouliner dans sa tête et de ruminer en silence.
Il faut se pousser, se forcer, puiser le courage dans les réserves et avancer. Pas le choix. Pas le temps de se lamenter sur son sort, il faut bouger, se forcer à parler, sourire, faire comme si de rien n'était parce que la vie est ainsi. Pas de raison que les collègues en fassent les frais. Prendre sur soi et contrôler. Je commence à être familiarisée aussi avec les claques, les portes dans la tronche et les murs en pleine poire. Finalement je m'endurcis et ce n'est pas plus mal. A force, je finis par prendre tout de suite la distance nécessaire à ma protection. Je suis beaucoup plus réactive qu'avant. Je ne laisse plus les moments de désespoir me gagner trop longtemps parce que je sais que cela ne mène à rien.
Même s'il reste des moments pénibles, des crises de larmes et une souffrance latente, j'ai appris à l'apprivoiser, à vivre avec et les vieux réflexes d'instinct de survie et de "faut réagir !" ne sont pas longs à revenir, bien au contraire. L'être humain est une machine tout de même bien fabriquée, quand on y pense. Nous avons cette capacité d'adaptation tant au bonheur qu'au malheur qui m'étonne moi-même.
Mais il est vrai aussi que cette fois, je suis particulièrement bien entourée de personnes qui me comprennent, me soutiennent, me réconfortent, me redonnent goût à la vie tout court. Et c'est une très bonne raison pour s'accrocher, s'arrimer et trouver le courage où qu'il soit caché.
[Humeur : Battante
Dans les oreilles : Cold war kids]
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mercredi, 21 janvier 2009
De la confiance
Comptez rarement sur l'estime et la confiance d'un homme qui entre dans tous vos intérêts, s'il ne vous parle aussitôt des siens.
[Vauvenargues]
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mardi, 20 janvier 2009
Derrière la barrière
On reporte souvent sur le passé une sorte de magie qui n'a rien à voir avec la réalité de ce qu'on a vécu mais est la simple prise de conscience de la fuite du temps et des deuils à faire.
[J.M.G. Le Clézio]
Je ne fantasmerai pas sur le passé. Je ne sublimerai rien de ce que cela aura été, aurait pû être, aurait dû être. J'en ai profité au jour le jour parce que je connais la fugacité du bonheur... et j'ai bien fait. Désormais , il faut parvenir à tourner la page, à dépasser la déception, la peine, la souffrance et avancer.
J'ai peut-être mille et un défauts, mais on ne me retirera pas l'honnêteté. Qu'il s'agisse d'amour ou d'amitié, j'ai toujours été vraie. Un peu naïve, certes, mais vraie.
J'ai cru l'amour acquis. Il ne l'est jamais. Pourtant j'ai tout donné, en pleine confiance. Pour la vie. J'y croyais plus que tout. Je nous pensais invincibles, indestructibles avec cet amour là.
J'ai cru qu'il était assez puissant pour dépasser tous les soucis, tous les tracas, tous les aléas de la vie. J'ai vraiment cru qu'on était désormais et à jamais 2, main dans la main quoiqu'il arrive.
J'étais la seule à le croire, au vu du résultat. Je me suis certainement bercée d'illusions en pensant le connaître alors qu'il ne m'a dévoilé qu'une infime parcelle de lui-même. J'étais amoureuse de cette parcelle car j'ignorais tout le reste. Le reste est son jardin, je n'y ai jamais été invitée, j'en ignorais jusqu'à l'existence.
Comment aurais-je pu faire autrement que tout donner ? Aurais-je dû, moi aussi, garder une large part pour moi et ne donner que la superficie de ce que je suis ?
J'en suis juste incapable. C'est ici que le bât blesse. Je me suis trompée, j'ai fait confiance trop facilement et il a présumé de ses forces.
Au final tout le monde est perdant.
Beau bilan...
09:36 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 18 janvier 2009
Passent les jours
Les enfants, les ami(e)s, rien de tel pour aider à passer les heures, les jours, les semaines, les mois. Sans eux, je sais combien ce cap serait incommensurablement difficile à passer. Je sais que le temps, et seulement lui, peut panser les plaies. L'oubli du passé, l'effacement progressif des images, des souvenirs, des rêves. Même si le dégoût, la déception, l'amertume, la tristesse sont désormais mes compagnons de chaque instant ; je sais aussi que petit à petit tout cela disparaîtra et que la vie reprendra son cours normal, initial.
C'est dans ces moments-là que l'on compte ses amis. Ils sont là. C'est un soutien exceptionnel que celui-là. Pas de manières ni de tralala. Juste des personnes présentes à mes côtés. Qui me tiennent la main et me réconfortent. C'est tellement important pour ne pas couler à pic !...
Je sais qu'il faut que je me laisse le temps. Celui de pouvoir respirer à nouveau sans sentir cette boule au creux du ventre qui égratigne, érafle, blesse à chaque respiration. The show must go on. Ma vie continue. Il faut que je sois forte pour mes filles. C'est pour elles que je m'efforce de sourire, de faire comme si tout allait bien. Les protéger et les sentir elles aussi tellement protectrices vis-à-vis de moi ! les voir s'inquiéter pour moi aussi discrètement et avec un amour tellement immense ! Elles ne questionnent pas plus que de raison, elles savent que le sujet est sensible et que de toute façon je n'ai ni explications ni mots. Je hausse les épaules et je change de sujet. A quoi bon s'étendre de toute façon ? Reléguer au passé au plus vite, c'est la seule chose à faire. Ne pas regarder en arrière. Avancer, bille en tête, reprendre l'armure blindée et continuer pas à pas.
La souffrance, elle est en-dedans et elle finira bien par s'apaiser...
... il restera toujours cette incompréhension. Il faudra que je vive avec.
Il restera cette impression d'avoir été bernée, je m'y accoutumerai.
Il restera qu'il valait vraiment mieux pour tout le monde, et avant tout mes enfants, que cet épisode malheureux s'achève au bout d'un an, et non de 10 ou plus... Je me dis que c'est bien mieux ainsi. Au moins, les dégâts sont limités et réparables...
Rester positifs qu'ils disaient...
22:12 Publié dans Réflexions | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 16 janvier 2009
Hardest part
Une image ressugit toutes les 5 minutes. Celle de son appartement vidé, nettoyé, karchérisé de toutes mes affaires, du moindre détail, de la moindre parcelle, de la plus infime poussière ayant pu émaner de moi.
Le choc a été d'une violence inouïe.
J'ai pris conscience de la haine qu'il me portait. De la détestation portée à son paroxysme, pour avoir aussi minutieusement, chirurgicalement effacé toute trace de moi. Je faisais tache dans le décor. Je dérangeais son environnement empli du passé. Garder des affaires par étages pleines de son ex, garder chaussures, sous-vêtements et autres manteaux en ma présence, cela ne le dérangeait en rien. Par contre, moi je ne suis pas morte. Alors il faut tout effacer, sans dire un mot. Lâchement, dans son petit coin. Eliminer toute trace de cette personne tellement détestable. Enfouir cette erreur de casting.
Dire que je l'ai cru lorsqu'il me garantissait rubis sur l'ongle que même si j'emménageais chez lui et que cela ne fonctionnait pas, il ne me laisserait jamais (au grand jamais) dans la merde. J'imagine un peu le résultat si j'avais fait l'énorme erreur de donner mon préavis. Quand je vois l'attitude totalement décalée par rapport au discours, je me dis que malgré tout, j'ai eu du bon sens et la tête sur les épaules. Parce qu'il m'aurait laissée dans la merde tout comme il le fait là. En se débarrassant de moi comme d'une vieille chaussette.
Je tombe de tellement haut. Je le pensais tellement différent des autres, tellement au-dessus de ce genre de comportements totalement en contradiction avec ses paroles. Je l'ai cru depuis le 1er jour, je lui ai fait totalement confiance et voilà où j'en suis aujourd'hui. C'est tellement facile ! facile pour lui d'être à l'abri de tout souci matériel et de promettre de grandes largesses... Facile de savoir qu'il est à l'abri de tout et que rien ne peut lui arriver.
Moi, il me reste 15 € pour finir le mois, et j'ai encore un plein de nourriture à faire pour les enfants. Les économies ont fondu cette dernière année, à croire que désormais j'étais moi aussi à l'abri de tout. Il va falloir sacrément que je me serre la ceinture et que je reprenne mes anciennes habitudes. J'ai un toit. Seigneur Merci : au moins j'ai un toit. C'est le principal. Pour le reste, je me débrouillerai toujours. Quant à la Wii, je l'achèterai quand je le pourrai, et d'ici-là, on jouera aux playmobils !
Le plus important est que je parvienne à ne pas fondre en larmes devant les filles. Il me faudra du courage mais j'ai déjà réussi par le passé, je commence à avoir de l'entraînement. Je vais y arriver. Il faut que j'y arrive.
Humeur : Sad. So Sad.
Dans les oreilles : Sigur Rós - Hoppipolla
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