Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lundi, 18 septembre 2006

Néant

non rien

vraiment rien

journée noire d'encre

medium_280555.jpg
rien devant
rien derrière
...

 

dimanche, 17 septembre 2006

Tentative

Hier j'ai déjà séché, l'affaire est mal engagée...

Aujourd'hui, allez, j'essaie de m'y coller

 

1/ Le peignoir chaud à la sortie de la douche

2/ la phrase du jour de ma petite

3/ Le sourire de ma maman en me voyant débarquer avec des fleurs

4/ Mon amie R. qui me dit "merci... c'est encore toi qui me remonte le moral !"

5/ Le rire de mes enfants qui résonne encore...

 

C'est peu, mais je n'ai pas trouvé mieux pour aujourd'hui...

19:42 Publié dans Mon placard | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : blog

samedi, 16 septembre 2006

Nouvelle catégorie...

Comme me l'a suggéré Poupki j'ai essayé cette semaine, jour après jour de trouver 5 choses positives ; petites ou grandes qui me feraient dire "cette journée valait la peine d'être vécue". Je n'y suis pas arrivée.

Peut-être que si je m'y oblige alors, petit à petit ça viendra. Je fais ça comme une tentative de remède pour remonter la pente. J'essaierai de m'y tenir, on verra ce que ça donne...


Ok, allons-y pour aujourd'hui donc :

+ 1    Voir ma petite puce me sauter dans les bras et rester longtemps, longtemps câlinée contre moi

+ 2     Préparer toutes les 3 un gâteau au chocolat et les regarder lécher la cuiller

+ 3    Découvrir une lettre dans ma boîte avec mon prénom en lettres capitales écrites à la main... C'est M.

+ 4    Un mail qui a été ouvert sur un site et la réponse que j'ai reçue

+ 5    Ma grande qui vient à l'instant se glisser dans ma chambre en me disant "bisou maman..."

Pour un début, ce n'est déjà pas si mal, et cela me fait chasser toutes les autres choses noires, trop noires...

Ecartèlement

medium_367038.jpgIl m'a écrit...

Mon Amour...

Je l'ai lue d'un trait et je suis incapable de la lire à nouveau

Tant de tristesse et de joie de lire ses mots, ces mots...
De voir gravé sur le papier tout cet amour qu'il a pour moi. Avoir sous les yeux son renoncement au bonheur me transperce le coeur.

Je suis bouleversée, à la fois émue et si triste.
Il souffre autant que moi.

Il prend le pari de me retrouver...

Serai-je encore là lorsqu'il reviendra ?
Serai-je capable de l'attendre ?
Y aura-t-il seulement un autre homme qui m'aimera autant ?

Et si je refais ma vie, et que soudain il réapparaît...

Dois-je vivre en ermite pendant un an ou deux, le temps qu'il refasse surface avec un projet pour nous deux ?

Je ne sais plus quoi penser.

Je sais juste l'émotion de lire son écriture, pour la première fois manuscrite.
Je sais juste le trouble profond créé par tous ces mots d'amour qui me font presque mal.
Tu es la femme de ma vie, je n'en veux aucune autre, il n'y a que toi aujourd'hui et demain... Je veux ton bonheur et je n'ai pas le droit de n'avoir rien à t'offrir de mieux que ça, c'est pourquoi je reste seul. Tu mérites mieux que ce que je peux t'offrir à l'heure qu'il est...

Comment gérer cela ? Ca fait trop mal et c'est trop bon à la fois.
Je l'aime et je le déteste de me faire ça

Non, je n'ai pas le courage de la relire. Elle restera nichée dans mon journal, soigneusement cachée.

Je l'aime tant,
C'est si stupide.

 

jeudi, 14 septembre 2006

Archive - Taste of blood

En boucle... matin, midi et soir. Pour la version sonore allez dans ma radio blog à gauche, elle y est...

 

I get a taste of blood in my mouth when you're near
A feeling that's too painful to bear

I get a taste of blood in my mouth when you're near
A feeling that's too painful to bear

Straight to my head

I get a look of fear on my face with you here
A feeling that shivers down my skin

Try to resist, but it's just not finished with you yet
A hold too intense to forget

(To forget, to forget, to forget... )

 

 

[Archive - Lights - 2006]

Rêverie

medium_trist1.jpeg

 

Me réveiller un beau matin et ne plus rien savoir, ne plus rien ressentir...
Une petite amnésie, rien de compliqué
Reset total du passé, allez : de la dernière année
Ca serait chouette, j'aimerais bien

Ou bien alors une greffe de cerveau
Une petite, une simple, s'il vous plaît
Une qui fasse que les images, les mots
Les souvenirs, bons et mauvais
N'aient jamais existé

Et pourquoi pas la greffe de coeur ?
Juste un coeur de pierre à la place du mien
Rien de bien compliqué en fait,
Cela me permettrait de pouvoir revivre

Sans plus rien ressentir, jamais...

...

Cette sensation je la connais.
Cela faisait bien longtemps que je ne l'avais plus ressentie, ainsi, à l'improviste.

Hier soir, à l'heure où le sommeil devait prendre le relais elle est apparue.
Une grosse boule d'épingles là, au creux de l'estomac.
Cette impression d'étouffer.
Envie de pleurer et rien ne sort
Envie de hurler mais la gorge est nouée
Envie de cogner, de mordre,
Que ça sorte enfin.

Se retourner encore et encore, regarder le réveil...
Bientôt 3h du mat'
Et la sensation du vide immense au milieu de cette angoisse.

6h du mat'
Elle me réveille encore
Je la chasse de nouveau mais elle veut s'imposer
Je voudrais me rendormir. Oublier. Tout

Elle m'a poursuivie toute la journée
Au moindre soupir les aiguilles qui piquent
Se plantent et me harcèlent

Il faut juste attendre que cela passe.
Je le sais, je patiente, je connais
J'attends le retour de mes enfants
Meilleur remède existant à cette souffrance
Qui n'a de cesse que de m'envahir
Par vagues
Lentes et pénétrantes

 

I've been walking through the park
I've been walking in the dark
I've been walking in the rain
I've been walking with so much pain
I've been walking in the sun
It's bought me so much fun
Lying on a beach
Darkness out of reach
The world is not so cold
But still it makes me fold

So hold me and keep me sailing
Hold me close to you
Keep me from failing
Disappearing from you

Keep those clouds dispersing
Never leave my side

Don't let that peaceful water
Don't let it subside
Don't let my head confide
Don't let my head collide

With those cynical lies
With those cynical lies
With those cynical lies
With those cynical lies

[Archive - Fold]

Méfiance... !


mercredi, 13 septembre 2006

Monologue sous la douche

... Et tu aurais fait quoi, là si on avait été mariés, comme tu le voulais, hein ? Tu te serais enfui pareil ? Tu m'aurais abandonnée de la même façon ? pour ne pas me faire souffrir, c'est ça ? Mais être deux, et ne former qu'un ce n'est pas qu'une image poétique d'une relation uniquement intime ! c'est aussi savoir se soutenir dans les moments difficiles, être présent pour l'autre quand ça ne va pas. Mais tu préfères t'enfuir et refuser mon amour, plutôt qu'affronter ça ensemble. Heureusement que je ne t'ai pas écouté, heureusement qu'on ne vivait pas ensemble, heureusement que j'ai refusé l'idée d'avoir un enfant...
J'ai pensé que ce qu'on avait déjà dépassé ensemble nous rendrait encore plus forts pour la suite. Tu disais que grâce à moi tu avais déjà beaucoup avancé. Alors pourquoi abandonner maintenant, quitter le navire alors que tu ne cessais de me répéter que je suis la femme de ta vie et que jamais tu n'as aimé une femme autant que moi.

Je ne comprends pas. C'est au-delà de mes forces.

Coldplay - Fix you

   Dans la tête, toute la journée... cette chanson c'est juste... tout !   
       
   When you try your best but you don't succeed
When you get what you want but not what you need
When you feel so tired but you can't sleep
Stuck in reverse

And the tears come streaming down your face
When you lose something you can't replace
When you love someone but it goes to waste
Could it be worse?

Lights will guide you home
And ignite your bones
And I will try to fix you

And high up above or down below
When you're too in love to let it go
But if you never try you'll never know
Just what you're worth

Lights will guide you home
And ignite your bones
And I will try to fix you

Tears stream down your face
when you lose something you cannot replace
Tears stream down your face
And I

Tears stream down your face
I promise you I will learn from my mistakes
Tears stream down your face
And I

Lights will guide you home
And ignite your bones
And I will try to fix you
   [Album X&Y 2005]    

16:55 Publié dans Muzzik | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blog, musique

Bon !

Et si, au lieu de polluer les blogs de mes voisins (pardon désolée mais je suis stone j'ai prévenu !), je me farçissais (ca s'écrit comme ça ?) 40 pages d'écriture (oui oui vous pouvez sortir dès maintenant c'est permis), histoire de m'occuper et de vider vraiment mon sac ? Qui sait, ca pourrait marcher ? oui ? non ? (oh noooon par pitié pas çaaa ?) . Bon, j'ai dit ceux qui ont pas le temps : dehors c'est pas grave, j'écris pour moi, "journaux intimes"... dire que c'est moi qui ai créé cette communauté sur blogspirit mais bon on s'en tape... Oui, j'écris pour me faire plaisir, me défouler, partager et surtout par besoin. Alors on ne m'arrête pas <création en cours> biiip cerveau vide.

Ah oui, l'inconvénient de fumer c'est qu'on a du mal à se suivre soi-même... et aussi que quand le souci te rattrappe de derrière la nuque, bon sang ca fait un mal de chien !

Bon ok c'est terminé, mais c'est pas la fin du monde, hein ? hein ?? ... hum (ne regarde pas le cendrier bullet... )

Non, c'est pas la fin du monde, c'est juste que ca fait mal.
Mais bon, j'ai tellement morflé ces derniers temps que j'ose espérer que j'ai passé le pire (hein ? hein ??) Non c'est vrai quoi, je peux aider mais je ne suis pas psy, merde ! J'ai fait mon max, vraiment mon max ; parce que j'y croyais, et que j'étais sûre qu'on s'aimait assez pour dépasser ça, après tout ce qu'on a vécu. J'y croyais malgré moi...

Mais c'est à lui de régler ses comptes avec son passé, avec son histoire. Moi, ce boulot là je l'ai fait ; pendant des années et maintenant j'ai envie d'être heureuse. Juste ça... C'est donc si compliqué de me rendre heureuse ? Mais même ça, on dirait que ça me passe là : juste sous le nez... Ca sentait bon mais c'était un peu trop furtif à mon goût...

Oui, je suis peut-être qu'une sale égoïste. Oui j'ai des remords en me disant qu'il doit être encore bien pire que moi à l'heure qu'il est. Oui, j'aurais peut-être dû être encore plus patiente, attendre des mois, voire des année qu'il aille mieux et qu'on puisse continuer ensemble, mais merde, j'ai 40 piges, j'ai galéré pour arriver à maintenant où je sais quel bonheur peut m'attendre devant, je me suis battue pour divorcer proprement, et je veux juste être heureuse... Pourquoi devrais-je culpabiliser de le laisser tomber ? Après tout il me laisse tomber lui aussi.

Je ne peux plus être heureux !

Et je peux y faire quoi, moi ? J'ai été là, écouté, réconforté, rassuré, expliqué, décodé, attendu... que pouvais-je faire de plus ? si tu n'es pas heureux, même pas avec moi alors...
Si tu as envie d'être seul dans une grotte...
Je ne peux que comprendre,
et accepter
Et souffrir

 

Merde l'écriture c'est peut-être pas la bonne solution, là, en fait...

Pfff la nuit va être longue,
Je redoute d'aller me coucher
Et surtout, surtout... de me réveiller

 

PS : meetic c'est toujours aussi naze !

mardi, 12 septembre 2006

Et en plat du jour nous avons...

(Mythe hic & Cie Part II)

Bien, mon profil a plu aujourd'hui chouette ! j'ai même reçu un message de quelqu'un qui me semblait pas trop mal hier (je suis juste passée sur sa fiche !). Le problème c'est qu'au boulot les sites en question sont interdits donc j'attends le retour à la maison ; et là ...
...

Je crois que je vais aller au lit direct pour bouquiner...

...

Le mail tout d'abord bon et bien dommage, pas de chance ! mais il faut payer entre 50 et 120 € pour pouvoir le lire... Je n'avais pas fait attention à ce détail mais à bien y réfléchir, même si sur le papier c'est affiché 82 % d'affinités (après tests et analyse psychologique croisée hein, attention c'est du sérieux (haha !) et bien non ! l'idée de payer pour lire ma correspondance personnelle a quelque chose, quelque part, qui me dérange profondément... allez lolo_trucmachin, c'est pas grave, t'en trouveras une plus riche que moi !

Site n°2 : mon portrait a plu. Voyons cela de plus près...
J'ai le privilège d'avoir été sélectionnée par un homme certainement bien sous tous rapports mais qui comble de malchance porte le même prénom que mon ex donc merci, c'est gentil mais non vraiment là : ça ne va pas être possible !
Ensuite Mr X, camerounais. Bien, mais ça fait pas un peu loin ?
Enfin Mr Y. qui certes habite le même département que le mien mais affiche 52 piges au compteur. Heu... désolée mais là non plus ca ne va pas être possible

Site n°3 : le plus marrant parce que j'ai fait plein de quizz dans tous les styles auxquels les gens qui le souhaitent répondent. Et là, pas mieux ! Il y en a un qui s'y est collé mais (je ris !) il a eu un misérable 5/10 au questionnaire indiscret... Les autres questionnaires, c'est guère mieux et pour un homme de 51 ans, je pense qu'il y aurait une trop grosse part de son éducation à refaire, allez au revoir Monsieur, et j'espère que vous vous êtes amusé.

Hey, Trucbidule (le seul mignon, sexy, sympa qui m'ait envoyé un mail) : c'est quand tu veux que tu lis mon mail et que tu me réponds !

Site n°4 : (courage c'est le dernier) ma photo a été refusée ! carrément ! pourtant je ne suis pas du style à envoyer des photos cochonnes / retouchées / prises dans un tunnel par temps de brouillard ! (heu me serais-je trompée de fichier ?) huhuhu allez, pour le fun je re-tente sinon et bien tant pis pour eux, na !

Grrr ils m'énervent tous !

(respire Bullet, ca va bien se passer !)

La blagounette du jour

A lire jusqu'au bout!



Un magasin qui vend de nouveaux maris vient juste d'ouvrir à New York City. C'est un endroit où les femmes peuvent se rendre pour choisir un mari. A l'entrée du magasin, on y découvre une brève description de la manière dont fonctionne le magasin : Vous n'avez le droit qu'à une seule visite. Il y a 6 étages. A chaque nouvel étage, les qualités des hommes exposés augmentent au même titre que vous montez d'un étage. Bien entendu, il y a un hic : vous devez choisir un homme sur l'étage, ou vous pouvez monter d'un étage, mais en aucun cas, vous ne pouvez redescendre d'un étage sauf pour quitter le magasin.

Une femme entre donc dans le magasin pour trouver un mari. Au premier étage, il y a un panneau sur la porte qui dit : Ces hommes ont un travail.
Au deuxième étage, il y un panneau sur la porte qui dit : Ces hommes ont un travail et aiment les enfants.
Au troisième étage, il y a un panneau sur la porte qui dit : Ces hommes ont un travail, aiment les enfants et ont particulièrement belle allure.
La femme se dit « waow? ». Mais elle sent instinctivement qu'elle doit continuer...

Elle arrive au quatrième étage et le panneau sur la porte dit : Ces hommes ont un travail, aiment les enfants, ont particulièrement belle allure et aident aux travaux ménagers. «Oh mon Dieu, s'exclame-t'elle. Je peux à peine y croire». Malgré tout, elle continue et monte au cinquième étage. Le panneau dit : Ces hommes ont un travail, aiment les enfants, ont particulièrement belle allure, aident aux travaux ménagers et sont très romantiques. Elle hésite à rester... Mais monte quand même jusqu'au sixième étage.

Le panneau dit « Vous êtes le 31 456 012 visiteurs de cet étage. Il n'y a pas d'homme à cet étage. Cet étage n'existe que pour vous prouver que les femmes sont impossibles à contenter. Merci de votre passage au Magasin des Maris....

Un nouveau magasin qui vend des femmes vient d'ouvrir juste en face, dans la même rue. Le premier étage propose des femmes qui aiment le sexe. Le second étage propose des femmes qui aiment le sexe et font la cuisine.
Les étages 3 à 6 n'ont jamais été visités...

Egoïste

Je suis comme restée bloquée sur le commentaire de Chris à propos de l'égoïsme. Je sais que ça me parle et que cela remue des choses en moi mais je n'arrive pas bien à distinguer quoi. Tout d'abord ce qui me vient spontanément c'est "être égoïste c'est mal !" donc il ne faut pas (où tu iras brûler en enfer ?). Ok retour 30ans en arrière et stop. Lorsqu'on est la dernière d'une lignée de 14, forcément : si chacun commence à penser à soi avant les autres c'est la foire d'empoigne. Donc mes parents avaient de bonnes raisons de nous inculquer ça comme principe de base. Ok, soit ! maintenant, si être égoïste c'est penser à soi d'abord, l'inverse c'est la générosité, non ? Donc je dois (pour être une fille "bien" penser aux autres avant moi et faire passer leurs intérêts avant les miens.

Retour à aujourd'hui. Si j'avais continué à appliquer cela : je n'aurais pas divorcé, je serais mariée, malheureuse, dépressive mais socialement casée à l'endroit où je me devais d'être, juste parce que j'avais dit "oui" devant le Maire et à l'Eglise. Là j'ai atteint le summum de l'égoïsme, j'ai fait passer mes intérêts avant ceux de mes enfants et de mon (ex) mari. Mais il s'agissait pour moi d'une survie, du seul moyen que j'avais de pouvoir envisager les années qu'il me reste en essayant de toucher le bonheur tel que je le conçois. J'ai assumé, je me suis battue et j'ai été au bout.

Maintenant pareil : j'ai mis fin à une relation qui ne m'épanouissait plus. Pourtant je culpabilise en me disant que j'aurais dû être plus forte, forte pour 2, tenir le coup (je pense que j'aurais eu les ressources). J'ai hésité longuement, jusqu'à ce que l'égoïsme soit le plus fort et que je lâche prise. Alors j'enrage par moments en me disant qu'avoir un tel amour partagé c'est rare et que si j'avais donné un peu plus de moi ; si j'avais été vraiment généreuse j'aurais sacrifié mon confort et mon plaisir pour préserver tout ça ; et peut-être qu'au bout j'aurais atteint ce que je pense être le bonheur.

Peut-être que tout compte fait c'est la ténacité qu'il me manque. Peut-être que je ne suis pas prête à me sacrifier suffisamment par amour. Peut-être que la conclusion c'est qu'il ne faut pas être égoïste avec n'importe qui. J'ai encore écouté ma raison qui m'a poussée à abandonner le navire. Mais si jamais il fait une bêtise (pour rester polie), j'aurai du mal à assumer. En même temps on ne peut pas rester avec quelqu'un de peur qu'il aille se jeter d'un pont.

Il ne le fera pas... Il m'a dit qu'il se sentait trop lâche pour ça. Mais ça me fait méditer...

lundi, 11 septembre 2006

Un jour (presque) comme les autres...

11 septembre... Un signe en soi ? non, cela ne veut rien dire... C'est juste un lundi, un peu comme tous les lundis, sauf qu'il est post-rupture et qu'en plus il fait un temps splendide ; un temps merveilleux pour se promener en amoureux...

Aujourd'hui j'ai essayé "d'assurer" comme on dit, mais ma sale tête bouffie et mes yeux explosée n'en ont pas trompés beaucoup. Ca va du plus sympa (mon collègue de bureau, qui ne sait rien, hormis mes discussions mouvementées au tél avec M. tous ces derniers temps, et est d'une discrétion exemplaire) avec un "ouh lalala j'aime pas te voir comme ça ! " "oui désolée" " bah non, c'est juste que j'aimerais bien te voir avec une autre tête ! va falloir remonter ce moral hein !" " oui... oui.. oui !." au maladroit avec ma N+2 qui, certainement voulait bien faire, mais qui balance (devant témoins tant qu'à faire !) " dis donc ! t'as l'air bien fatiguée toi, non ?". Je n'ai même pas fait l'effort de répondre, de toute façon qu'est-ce que ça peut bien faire hein ? je suis là c'est tout ce qui compte : présente dans les effectifs !

Et mon amie A. qui vient m'annoncer le décès de son père hier soir...
Et mon amie R. qui répond à mon SMS de vendredi par mail, en me disant qu'elle n'a pas le moral...
Et le frangin, qui devait voir son psy aujourd'hui et qui est au 36è dessous depuis un bon moment...
Et ma copine R. dépressive depuis 30 ans et qui se colle avec un pire qu'elle...

Chez moi, les malheurs des autres ne m'aident pas à me sentir mieux ; au contraire. Je fais tout mon possible pour écouter, conseiller, aider mais en ce moment, j'aimerais bien aussi que pour une fois l'inverse se produise... hélas, il doit y avoir je ne sais quelle planète dans je ne sais quelle maison astrale ; au final j'encaisse et je prends sur moi.

Et puis je repense à tous ces derniers temps. Mes vacances ont été pourries par notre rupture juste avant ; à mon retour il n'a même pas été foutu de faire en sorte que l'on se voie le jour de mes 40 ans, comme s'il ne connaissait pas la date... Ne parlons même pas de cadeau hein, on est hors sujet. Et depuis j'ai passé mon temps à l'attendre... en vain.

Plus j'y pense et plus je sais que j'ai pris la bonne décision ; que ca ne pouvait pas durer indéfiniment comme ça, qu'il faut aussi que je pense à moi...

Mais j'ai l'impression encore une fois d'avoir perdu toutes mes plumes en route.