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jeudi, 11 janvier 2007

Si loin...

Ton dernier coup de fil date d'il y a 24h et le temps me paraît si long... Je sais que tu as encore oublié ton chargeur ; je le sais, tu es comme ça. Avant je m'énervais, désormais j'en ris. Incorrigible tête en l'air !

Je ne peux pas te joindre et toi non plus. Une voix murmure à mon oreille "et si... ?" mais je me refuse à l'écouter. Je sais que tu n'es pas avec une autre. Je sais que je peux te faire confiance. Pourtant j'ai peur. C'est bête hein. Oui, je sais, idiot. J'entends ta voix me dire tout l'amour que tu me portes et je ne veux rien écouter d'autre. Tant de fois par le passé j'ai cru, jusqu'à me persuader que tu me mentais et que tu me trompais.

Et non. Jamais. Même malgré les ruptures. Jamais.

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Alors je ne dois pas avoir peur. Ni être jalouse. Je dois juste accepter le fait que malgré tous mes défauts tu m'aimes, et tu n'en désires pas d'autre. Même si juste en t'apercevant je sais que plus d'une peut flancher. Même si ton humour et tes regards peuvent dévaster. Même si je sais que certaines m'envient, je dois être convaincue que je suis capable d'être celle que tu as choisie.

Oui, notre amour est le plus fort. C'est tout ce qui compte...

Notre amour.

19:32 Publié dans Mon placard | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : blog, amour

vendredi, 29 décembre 2006

Trêve

Semaine centrée sur les enfants. Partager des jeux avec elles, aller au ciné, parfois les gronder après cette chambre toujours mal rangée... Le quotidien n'est pas le même quand elles sont là. J'entends leurs rires, leurs chamailleries.

La petite a eu "la vraie maîtresse" à Noël. Jeu d'imitation parfaitement adapté pour elle. Elle dispose les élèves qu'elle a nommés comme des enfants de sa classe. Elle fait la leçon au tableau et, suprême privilège, punit les enfants pas sages d'un tour au coin avec le bonnet d'âne (fourni ^^) ou l'envoie chez la directrice (à savoir moi, l'autorité supérieure). Les doudous sont alignés, pour ajouter des enfants à la classe et rien qu'à l'écouter les sermonner je m'amuse.

La grande voulait un jouet spécial de code Lyoko. Evidemment, j'ai pris tout plein de choses mais pas ce qu'elle attendait. Chéri lui a offert un chat presque vrai, qui miaule et ronronne, mais elle voulait juste une peluche toute simple. Elle m'a glissé à l'oreille "c'est pas grave maman !" mais si, c'est grave. Les cadeaux ratés je connais (j'ai même réussi à m'acheter deux fois le même DVD cette année, quelle idiote !).

Mais tout ceci n'est pas bien important. J'essaierai de faire mieux l'année prochaine et j'espère qu'elle oubliera ce détail...

J'espère que vous avez passé un joyeux noël et que vos souliers ont été remplis des petites choses que vous espériez !

lundi, 18 décembre 2006

Détour dans le futur

medium_211642.jpgIls sont là, dans leurs fauteuils, résignés. A attendre quoi ? Juste que la grande faucheuse les attrappe. A l'espérer parfois.
Elle ouvre sa porte. Je vois une main tremblottante qui tente d'atteindre je ne sais quoi. J'hésite. Je reste là, le coeur serré. Proposer mon aide ? rester là, à jouer les indifférentes ? J'entends son pas hésitant. J'ai peur qu'elle ne tombe. Je finis par entrer dans sa chambre tout en mesurant que je pénètre sans son avis son chez-soi.

Comment tient-elle sur ses jambes si fragiles et si fines ? Je la guide et la porte jusque dans son fauteuil roulant. Elle murmure des choses incompréhensibles. J'entends juste "merci, c'est dur vous savez, tellement dur !". Mon coeur se serre. Je suis démunie. Je me sens idiote, inutile, impuissante.

Plus tard, elle sort de sa chambre à nouveau. Pas à pas elle suit le couloir. Je la laisse faire même si j'ai peur. Peur qu'il ne lui arrive quelquechose et que je sois seule là, à ne savoir que faire.

Je l'ai presque oubliée quand j'entends un choc sourd. J'accours. Elle est tombée. C'était sûr. Je la relève, la rassure. Elle a l'air d'aller... Je la ramène dans sa chambre et l'allonge sur son lit.

J'éteins la lumière.

Elle va dormir.

Et je m'enfuis.

C'est impossible pour moi, de rester là plus longtemps. J'étouffe, j'ai mal et je ne supporte pas ce malaise. Ni l'idée de ma propre mère, la seule qui sorte et que j'attends ; la seule qui marche, gambade et qui doit supporter ça, tous les jours.

ça

Le reflet de l'humain qui décline, se fripe, se ratatine. Perd la tête, perd ses forces jusqu'au bout. Comment se projeter dans cet avenir là ? Comment ne pas affronter sa propre fin, sa propre déchéance. Comment supporter l'idée qu'un jour se sera elle... Comment gérer cette angoisse. Comment vivre tous les jours en attendant la mort, en l'espérant ?

et un jour ce sera moi...

mercredi, 13 décembre 2006

Secrets du soir

J'entends sa voix et je vois ses mimiques. Il me fait éclater de rire, on rit des mêmes bêtises, des mêmes délires, et c'est bon ! Je voudrais pouvoir le regarder, le toucher. "quand on habitera ensemble..." On en parle, on attend, rêves possibles auxquels l'on ne veut pas trop croire, par superstition. Imaginer notre nid, oser le désirer.

Cela me fait toujours aussi peur.
Mais, je ne sais pas pourquoi, avec lui cela me paraît possible.
Avec lui et, je le sais : avec aucun autre
J'angoisse et il me rassure
J'appréhende et il m'apaise. Il est si serein.

On a le temps, encore, de toute façon !...

Cou, dos, et autres ossements

C'était juste un torticolis... et me voilà avec un diagnostic un peu moins léger que prévu... "tu as emmagasiné un stress pas possible ! tout est noué, emmêlé et je ne suis pas sûr qu'en te manipulant, je ne ferais pas pire que ça n'est déjà ; alors on va prendre notre temps !..." Résultat des courses :

- Tout est noué au niveau du diaphragme, siège, parait-il de l'affectif et des émotions... (heu bien et j'en fais quoi ?)
- L'estomac c'est la cata et le foie est bourré de toxines (bon bien, on jette le tout alors ?)

Bref, il faudrait dans l'absolu que je change ma façon de vivre, que je mange sainement, assise, posée et pas après 19h (on a le droit de rêver). Il faudrait que je dénoue ce qui est noué...

Allez, il reste 8 séances de massages / manipulations et autres tortures diverses pour que je me retrouve sur mes 2 pieds, en pleine forme. Avec un kiné belge sympa mais qui n'a pas fini ses études (encore heureux qu'il stoppe avant de faire une connerie). Il me torture comme un sadique mais on rigole bien, c'est déjà ça.

Le hic c'est que j'ai un déménagement samedi.
Et aussi que j'habite toujours un 5è étage sans ascenseur,
Et que je n'ai toujours pas de porteur pour mes courses.

A part ça : ca va !

et ce soir, pizza !...

vendredi, 08 décembre 2006

Note à moi

J'ai envie d'écrire. Il y a des fois comme ça (je cacherai le post si nécessaire) où écrire devient une nécessité, un besoin tellement irrepressible qu'on s'y laisse aller avec délectation. Nul ne sait où cette note aboutira. Peu importe. J'ai tant de choses qui valsent dans la tête, là ! (on se demande pourquoi !! ^^) Mimi me cause, je suis a l'ouest, je dois mettre 45 plombes à lui répondre... ou bien 2 secondes j'en sais rien. La pauvre, j'ai trop pas de temps pour elle en ce moment...

Et mon chéri, toujours encore absent... J'attends son coup de fil. Il devait finir à 21h30, mais tel que je le connais, il a encore attendu la fermeture. J'espère qu'il ne fera pas partie de ces drogués du boulot... non, y'a pas de raison ! je le connais ! ... hein ? Oui, je le connais. Il fait comme ça parce qu'il ne peut pas faire autrement, hein !... N'empêche qu'il me manque, il me manque, il me manque tellement...

et cette note de Lorenzo qui dit "Il vaut mieux faire en sorte que l'attirance physique résulte du développement d'une relation, plutôt que de vivre une attirance physique fulgurante qui va rapidement devenir décevante et aboutir à une rupture".

Ca me plombe un peu ça... C'est vrai qu'il m'attire physiquement. Et alors ? Je n'ai jamais eu ça avant, c'est la première fois que cela m'arrive, cela ne m'arrivera jamais plus... Je mesure ma chance. Il a tout, tout ce que je recherche chez un homme. Il est beau, intelligent, drôle, sensible. Il me devine (c'est dingue ça quand ca arrive, on hallucine !) on a les mêmes délires, les mêmes envies... et il prend soin de moi. Il m'aime comme on ne m'a jamais aimée. Il est tendre, doux, passionné.

Je n'ai pas à avoir peur. Non, ce n'est pas parce qu'il est beau qu'on devra rompre. Zut ! pour une fois que j'ai celui que j'attendais enfin dans mes bras !...

mimi (en //) me fait trop rire. On cause d'envoi de sms et je repense tout à coup à ce sms un peu chaud que j'ai écrit à mon chéri... et que j'ai envoyé à mon frère... qui aussitôt m'a répondu "mais biensûr mon amour ! ;) " la honte !

Bon, faudrait que j'arrête d'écrire ici et que je bascule sur mon journal (vraiment) intime ;)) zoup [quit]

mardi, 14 novembre 2006

Viva la vida

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Je sais combien les blogs des gens qui s'aiment me hérissaient il y a peu encore... Comme un dégoût, une "pas envie" générale ; pas envie de lire, pas envie de s'imprégner du bonheur des autres ; pas envie d'avoir sous les yeux des mots qui blessent plus qu'autre chose...

Et puis me revoilà de l'autre côté de la page, à nouveau. C'est comme une bascule, ca va / ca vient. Et là je voudrais que ca aille et que ca reste... pour de bon.
Et mon blog dans tout ça ?... je ne sais pas ! un blog n'est intéressant que s'il y a des choses à partager. Le bonheur ne s'écrit pas ; il devient vite lassant... Alors j'écrirais comme ça, quand bon me semblera, juste pour le plaisir.

C'est comme si le besoin de blog était moins présent,
Comme si l'histoire s'écrivait en-dedans
La garder, comme un secret (?)
Garder les images, les mots, le bonheur, le plaisir
Juste pour soi...
Pour une fois

vendredi, 10 novembre 2006

Dites donc !

A priori, entre hommes et femmes, les choses devraient être simples ! Pourtant j'ai encore constaté que "... pas tant que ça, finalement !"

Je pense ne pas être super compliquée dans ce que j'attends d'une relation avec un homme. De l'écoute, de petites attentions, de la douceur, de la compréhension, toutes ces petites choses qui font que l'on se sent aimée. Rien de très compliqué je pense...

Je me fous qu'il soit blindé d'argent, qu'il roule en mercedes ou qu'il soit propriétaire d'un haras en Normandie. Je sais que pour certaines, c'est important, voire prioritaire (si, si, ca existe !). Moi non. Je suis beaucoup plus terre à terre. J'ai juste envie qu'à deux nous puissions partager des moments : sortir, bouger, voir des expos, aller au théâtre, au ciné, garder l'esprit ouvert sur ce qui se passe. Ne pas s'enfermer dans notre bulle, avoir des amis, et être bien ensemble, partager, échanger, débattre, rire, s'amuser et trouver dans la présence de l'autre un véritable "+".

Je l'ai enfin trouvée, ma perle rare. Et je sais qu'aucun autre ne me plaît plus que lui, parce qu'il a ces attentions au quotidien que tant d'autres n'ont pas. Trop d'hommes ne savent pas dire de petites choses comme "il est joli ton manteau, il te va bien !" ou "je suis heureux là, avec toi !" ou "que tu es jolie !". Cela paraît basique pourtant ! or, souvent ce sont nous, les femmes, qui faisons naturellement ce genre de remarques qui peuvent paraître insignifiantes mais qui font souvent la différence. L'homme est habitué à cela mais il est souvent avare du retour de compliments.

Apprenez, messieurs, à dire les choses ; à remarquer les détails, à garder ces petites attentions du début qui font que l'on se sent aimée. Ne lésinez pas sur les compliments, ni sur l'expression des sentiments. C'est souvent là que vous êtes trop souvent économes !

lundi, 06 novembre 2006

Nouveau départ

Je l'ai aperçu, posté à notre lieu habituel de rendez-vous. Exactement le même que dans mes rêves, le même qu'il y a deux mois ; toujours aussi beau et séduisant, mais avec cet éclat dans les yeux qui ne trompe pas...

Nos retrouvailles se sont faites si naturellement qu'il n'y a rien à dire. Sauf que c'est le même - enfin, pas tout à fait ; et que je suis la même, mais pas totalement non plus. Il y a juste eu 2 mois de vide, comme une parenthèse dans nos vies. Un gouffre qui n'a pas eu raison de nous, finalement.

Maintenant c'est lui et moi, pour autant que la vie nous l'offrira, pour autant que l'Amour nous unira, pour autant que le bonheur d'être ensemble sera plus fort que tout et que notre désir commun de nous rendre heureux l'un, l'autre et ensemble sera notre priorité.

Nous avons compris l'essentiel désormais. Cet Amour-là, pas le droit de le gâcher, de le bâcler, de le négliger.
C'est notre bien le plus précieux, notre joyau, notre pépite. Un fil d'or qui nous relie et qu'il faudra préserver parce que sans lui nous ne sommes plus tout à fait nous-mêmes.

Cette fois-ci c'est le vrai nouveau départ !

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samedi, 04 novembre 2006

Compte à rebours

J'ai renouvelé ma garde-robe, jusqu'aux petits dessous...
Fait coiffer mes cheveux,
Essayé plusieurs tenues jusqu'à trouver "la" tenue,
Rangé l'appart,
Acheté des bougies,
Rempli le frigo,

Je crois que je suis prête à l'accueillir de nouveau dans ma vie !

 

vendredi, 03 novembre 2006

Boule de cristal

M. a été voir une voyante ! Pourquoi pas ? me direz-vous, et comme il l'a ajouté juste après : "je n'y crois pas trop hein, à ces trucs-là, mais bon !..." Il a juste donné ma date de naissance, rien d'autre et il en est ressorti...

- Que je ne suis pas une lionne pour rien... (là, elle n'a pas grand mérite, suffit de connaître les mois des signes astrologiques !)
- Que je suis une revancharde (pas totalement faux, mais qui ne l'est pas dans un tel contexte !)
- Que mon motard (dont il ne savait rien, et elle non plus !) est quelqu'un que M. connaît (là : tout faux !)
- Que notre histoire - à M. et moi - n'est pas terminée (bon, ça encore, je veux bien le croire mais on le savait sans elle !)

Au final il a été soulagé d'entendre ça, et renforcé dans l'idée que rien n'était perdu ; ce qui reste le principal. En ce qui me concerne : je n'y croyais pas trop avant et je n'y crois guère plus maintenant, même si je n'ai pas expérimenté directement... Elle semble lui avoir dit d'autres choses qui ont résonné pour lui, c'est ce qui compte ! pour moi ce sont tout de même juste de bons observateurs qui trouvent les réponses au travers des questions posées. Beaucoup d'écoute, un zeste de psychologie, des encouragements et l'affaire est rondement menée... tout le monde en sort content.

Ce qui compte le plus, c'est qu'on se retrouve comme au premier jour, en mieux... Maintenant nous avons l'expérience, nous savons les erreurs à ne pas refaire et surtout nous avons conscience l'un et l'autre que l'Amour qui nous lie est à préserver, à entretenir et à faire grandir.

Ensemble, c'est tellement plus facile. Il ne reste plus qu'à... et on va y arriver cette fois !

jeudi, 02 novembre 2006

7 jours, pas un de plus...

J'ai une semaine pile avant ce premier rendez-vous... qui n'en est pas un. Juste le temps de mijoter aux petits oignons, de revenir 10 fois sur ma décision, de me réveiller en me disant "t'es folle !" ou bien "génial !" une semaine où il ne va pas falloir que je réfléchisse trop ni que j'anticipe comme je sais si bien le faire...

Une semaine où de son côté, il va vivre les mêmes turpitudes, c'est réconfortant quelque part.

Je n'ai pas envie d'aller vite. J'ai envie de le voir approcher de loin et se rapprocher pas à pas. J'ai envie que l'on s'apprivoise comme si c'était le premier rendez-vous. J'ai envie que l'on goûte à chaque minute et de me faire désirer... encore un peu.

Douce et terrible attente.

Aura-t-il vraiment changé ?
L'alchimie fonctionnera-t-elle toujours ?

Zen, restons zen

mercredi, 01 novembre 2006

O temps, suspens ton vol...

J'imagine déjà nos retrouvailles...
Je me dis qu'il faut que je me fasse désirer,
Qu'il prenne le temps de me re-séduire
Comme il l'a prédit.
Ne rien précipiter, ne rien bousculer,
Prendre notre temps,
Le temps du désir et des yeux dans les yeux...

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Mais je le connais, et je me connais...
Si je plonge mes yeux dans les siens,
Si j'écoute sa voix et que je le regarde
Je ne résisterai pas longtemps, c'est certain.
Il faudra qu'il m'empêche d'attrapper ses lèvres
De caresser ses mains,
De le manger des yeux, tout entier
Et je suis prête à parier qu'il ne se défendra pas...
Le bougre !

 

mercredi, 25 octobre 2006

Pêle--- mail

101ème note... déjà ?? mouarff ca va vite !..

Et Xème mail de M. Je sais donc que ne pas répondre n'est peut-être pas la bonne alternative finalement...Il me reste ma bombe atomique en réserve et j'hésite encore, de peur de lui donner prise à mille autres mails, donc c'est toujours côté "brouillons" comme si je lui laissais une chance de se taire une bonne fois pour toutes...

Quand je lis  "je resterai à jamais amoureux de toi!" ou "je ne te remplacerai avec personne, ni dans mon coeur, ni dans mon lit!" ... je soupire.

Forcément ! c'est troublant, non ?...
Forcément une part de moi me souffle "et si... ?"

Mais j'ai trop peur de me planter encore une fois. De découvrir qu'il n'a pas changé, que tout est comme avant, rien de résolu. Les mêmes heurts, les mêmes doutes, les mêmes questions qui se poseraient encore et toujours...

Il n'a pas pu changer en un mois.
Ou alors c'est un miracle.

 

Je ne crois plus aux miracles...

 

lundi, 23 octobre 2006

Bon pour amitié

Quand il a appelé pour me proposer un ciné, j'étais au fond de mon lit perdue dans Lost. Il a senti à mon air gêné que je cachais l'essentiel alors j'ai lâché le morceau...

"Toi et moi, de l'amitié, ça ne serait pas mieux ?"

Il était d'accord. On a donc fait ce ciné en amis, dîné en amis, et séparés en amis.

Je suis soulagée. Tout d'abord parce qu'il a compris qu'il ne servait à rien de s'obstiner dans une direction qui ne soit pas la bonne ni pour l'un ni pour l'autre ; et puis aussi parce que l'idée de l'avoir pour ami me convient parfaitement. Je sais qu'on a un bon feeling, qu'on pourra se balader en moto, se faire des soirées cool sans que j'aie à craindre l'après-soirée.

Plus j'avance dans la vie, et plus je sens plus à l'aise en amitié qu'en amour. Certes, la case "tendresse" manque parfois, mais à côté, on y gagne tellement plus !

Aujourd'hui c'est cela qu'il me manque : des amis, des vrais ; de ceux sur lesquels on peut vraiment compter. J'ai plus besoin de cela que d'autre chose. Lui est prêt à répondre présent et j'ai de la chance !

M. de son côté s'obstine toujours. Chansons, SMS, je me demande ce qu'il ira encore inventer d'autre. Je ne réponds pas. Je lis, j'écoute et je ne me manifeste pas. Combien de temps faudra-t-il pour qu'il se lasse enfin ???