lundi, 28 mai 2007
Dis, maman...
Quand j'étais gamine, et que je posais une question existentielle (ou gênante), je m'entendais répondre systématiquement "t'es trop petite, tu comprendras plus tard, quand tu seras grande !". J'ai donc interprété les choses en centimètres, car je ne voyais pas pourquoi, si l'on m'expliquait les choses, je ne comprendrais pas... et je comprenais encore moins qu'il faille que je mesure plus de X cm (combien ? je l'ignore encore !) pour avoir, enfin, des réponses à mes questions.
Face à mes enfants, il est vrai que certaines fois, je suis prise au dépourvu. Pas tant sur le "comment on fait des bébés" que sur le sens de la vie, de la mort ou d'autres questions plutôt périlleuses que l'on s'étonne de voir formuler dans la bouche d'un enfant.
Pour ce qui est de faire des bébés, il y a suffisamment de mots simples, d'explications imagées, voire de supports très bien faits pour ne rien cacher sans pour autant faire trop compliqué. Mes filles ont toujours eu des réponses claires aux questions (qui reviennent encore régulièrement cependant).
Là où cela se complique, c'est quand ma petite me dit "maman, il est où le cimetière de Jésus ?" ou "c'est quoi l'ascension ?". Pas évident d'expliquer avec des mots simples des choses évidentes pour soi (car on a baigné dedans tout petit, comme Obélix dans la potion magique). Il faut retourner aux racines et expliquer l'inexplicable. Mais les enfants comprennent à leur façon, et lorsque la petite qui me sort "mamie au ciel, elle va devoir faire attention aux avions !" je saisis l'importance du mot juste, différencier l'image de la réalité (mais quelle est-elle, cette réalité, hormis des convictions on ne peut plus personnelles !).
Il est des jours où je me sens particulièrement équilibriste...
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jeudi, 24 mai 2007
Flashes
J'ai des flashes, des images qui surgissent devant mes yeux parfois. Une idée qui passe furtivement. Souvent, je l'enregistre dans un coin en prenant cela pour un signal. Et c'est ainsi, je crois, que je me monte la tête. Je crois sûrement trop à ces trucs débiles. J'ignore même pourquoi je pense des choses pareilles, comment cela peut-il me venir à l'esprit ?
Il faut que j'arrête ça. Que j'arrête de penser, de réfléchir en permanence sur la moindre virgule, le moindre détail. A chaque fois, cela se termine mal et je ne veux plus que cela se termine mal, bon sang !
Il faut que je change. Que je sois plus cool, que je fasse confiance, que je sois patiente.
Il faut que j'aie un minimum d'espoir, comme un fond de douceur, toujours en moi. Un truc, rien qu'un qui m'apaise. Une idée, un souvenir, une image qui s'impose dans le doute et tout à coup relâche toutes les tensions, toutes les angoisses ; qui me libère et me fasse reprendre confiance.
Mon seul remède,
L'unique qui parvienne à faire ça,
Je le connais.
C'est lui.
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mardi, 22 mai 2007
Le jardin
J'ai 6 ou peut-être 7 ans. Je cours et claque la porte derrière moi. Mes pas font ce son si caractéristique sur les graviers du jardin. J'arrive au hangar à mobylettes. Ouvert, tout jaune en plastique transparent. J'aime me cacher là lorsqu'il pleut et écouter les gouttes tomber sur le toit. Ca fait un bruit bizarre. Je grimpe sur le solex. Je n'ai pas le droit, je le sais mais tant pis, personne ne le saura jamais. J'envie mes frères et soeurs qui ont le droit, eux, de s'en servir en vrai.
Plus loin, il y a le garage à vélos. Celui-là il me fait peur, il me met mal à l'aise. C'est probablement de là que vient ma peur des airaignées. Il est tout vieux, il y a plein de bazar, même sans porte, il est grand et donc tout noir, avec des toiles d'araignées partout, des bric à brac empilées, amas de jouets, d'outils, de vieux vélos déglingués. Je n'aime pas trop franchir le seuil alors je file vers le portique.
J'ai posé une échelle contre un arbre. Mon grand jeu c'est de balancer le trapèze et de sauter depuis l'échelle pour faire la trapéziste. Je voudrais faire ça plus tard : trapéziste. Voler dans les airs et faire des figures. Tout là haut.
C'est facile, même moi j'y arrive ! Je m'accroche aux anneaux de fer. Bof, on ne peut pas faire grand chose avec ça, tant pis, je m'en vais.
Me voilà au pied du sapin. Il est tout biscornu mais je l'adore. Je me cache dedans, je grimpe aux branches et je retrouve ma cachette, tout en haut. J'y emmène mes poupées, un livre et je reste là, à m'inventer des histoires. Lorsque j'entends qu'on m'appelle je ne bouge pas... Et si je n'étais plus là, ca ferait quoi ? Une de plus, une de moins... Finalement les frères et soeurs s'y mettent à plusieurs. Il faut que je me montre vite avant que l'on ne découvre ma cachette.
On se lance dans une partie de ping-pong. j'aime bien ces parties où l'on est trop nombreux pour vraiment jouer, où on tourne autour de la table à 7 ou 8 ou plus. Où l'on se repasse les raquettes en courant. Où d'une balle on se fait éliminer. Où l'on éclate de rire tous ensemble. Je me défends au ping-pong, et les frères et soeurs l'admettent. Impression fugace de pouvoir me mesurer à eux tous, moi la petite dernière.
Elles auront été rares, les années de jeux tous ensemble... Forcément, passé un certain âge, jouer avec les petits c'est la honte. Et quand on est dans les petits, qu'on sollicite une partie de chat ou de dello et qu'on essuie les "nan j'ai un truc à faire", on comprend qu'ils grandissent, qu'ils n'ont plus envie, qu'il ne faut pas les embêter avec ça.
Etrangement, la suite me revient comme étant essentiellement solitaire. Très solitaire. Malgré notre nombre, les allers et venues, les frères et soeurs en permanence ici et là, je passais, je glissais. J'avais l'impression d'être transparente, en trop. Je n'existais que par le rôle de "petite dernière". En dehors de cela, moi ou un(e) autre, vu le nombre, quelle différence cela pouvait-il faire ?
Les enfants uniques rêvent souvent de famille nombreuse...
Combien d'enfants de familles nombreuses ont rêvé d'être enfant unique ??
J'en faisais partie.
On n'a jamais ce qu'on veut, dans la vie !..
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lundi, 21 mai 2007
Appelez-moi Professeur !
Suivant l'initiative de Jevli... Je suis donc désormais, dans la légende de Marvel...
You scored as Professor X. Superhuman mental powers: Professor X ordinarily possesses vast psionic powers, including telepathy; the ability to induce in others mental illusions, temporary mental or physical paralysis, and loss of specific memories or total amnesia; the projection of "mental bolts" to stun or render a person unconscious; astral projection; and the ability to sense other superhuman mutants within a small radius
What Marvel Hero would you be? created with QuizFarm.com |
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mercredi, 16 mai 2007
Etat des lieux
Sachant que :
a) Mon loup travaille de 7h à 20h, 6 jours sur 7 en temps normal
b) Qu'il a ses enfants 1 WE sur 2 + un mercredi sur deux
c) Que de mon côté j'ai mes enfants 1 semaine sur deux
e) Que nos semaines sont inversées
f) Qu'il a, tout de même, besoin d'un peu de repos une fois de temps en temps
g) Que je pars en vacances en juillet et lui en août (à l'étranger, tant qu'à faire, autant pimenter un peu l'éloignement !)
h) Que j'ai rompu une bonne dizaine de fois pour ces raisons (et quelques autres)
Sachant que :
1/ Avec lui c'est compliqué, parfois tendu en particulier à cause de ces impossibilités de se voir
2/ Que lui sans moi c'est un zombie et que moi sans lui je suis une loque
3/ Que quelles que soient nos ruptures, il n'y a rien à faire : on ne peut pas se passer l'un de l'autre
4/ Qu'on s'aime comme jamais on a aimé et été aimés auparavant.
5/ Que toutes ces contraintes et ruptures ne suffisent pas à nous décourager...
~~~~
Je pose 7 je retiens 3 il reste 4.
4 Soirées, une fois tous les 15 jours pour pouvoir se voir, au grand maximum.
C'est compliqué, mais pas infaisable.
Il y en a d'autres qui doivent supporter bien pire, et qui s'en sortent !
Moi qui rêve d'indépendance et de liberté, voilà qui répond parfaitement à ce que je cherche, n'est-ce pas ?!
Il va juste falloir gérer.
On va y arriver ! Ayons foi en nous et en l'avenir... (positive attitude, à fond !)
Le tout étant d'arriver à passer les mois de novembre et décembre où là, il travaillera 7 jours sur 7 environ 15h par jour.
Pour le reste, ce n'est pas demain la veille qu'on habitera ensemble !...
A part ça, étrangement : tout va bien, il fait beau, je suis heureuse et le baromètre est sur plein soleil !
Va comprendre, Charles !
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vendredi, 11 mai 2007
Chut !
19:34 Publié dans Souvenirs lointains | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : blog, journal intime, journaux personnels
mercredi, 09 mai 2007
Jusqu'au bout
Plus je me dis que c'est la seule solution
Quelques soupirs de bonheur
Je l'ai payée, acte par acte
D'une vie meilleure,
La seule pour qui je sois faite
19:06 Publié dans Souvenirs lointains | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : blog, journal intime, journaux personnels
mardi, 08 mai 2007
Viaduc Huitmaissien
Evidemment, le temps est au beau fixe depuis des semaines et évidemment, LE matin où mon départ en Normandie est prévu : le ciel est teinté de gris, le vent s'est levé et j'arrache à contre-coeur un bon pull de mon armoire... M'en fous d'abord !
Evidemment, j'avais planifié ce WE solo depuis des lustres, et à J-1 un frangin s'invite... M'en fous toujours, la maison est grande.
J'ai quand même regagné ma mise aux machines à sous du Casino... Malheureuse en amour... dit-on ?
Et puis là il y a, comme toujours, LE moment parfait de bonheur. Celui où pile la chanson qu'on souhaite entendre défile soudain dans l'Ipod, tandis que le regard se perd dans l'horizon marin. Que le vent souffle dans les cheveux et qu'on est seul, absolument seul. C'est magique. Cela ne s'explique pas. C'est juste une vague de bonheur intense et personnel qui monte de l'intérieur et qui fait se dire "je suis bien, que c'est beau !!"
01:44 Publié dans Souvenirs lointains | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blog, journal intime, journaux personnels
jeudi, 03 mai 2007
Homme et Femme il les créa
Soirée télé hier, après le débat (sur lequel je ne ferai aucun commentaire), je craignais que l'émission prévue à 22h30 ne soit annulée compte-tenu de l'heure tardive. Mais que nenni et c'est tant mieux. Cela faisait un moment que je n'avais pas regardé JL Delarue et le thème a attiré mon attention "les hommes et les femmes sont-ils faits pour s'entendre ?".
J'ai retrouvé certains de mes comportements dans divers invités. Notamment cette jeune femme, mère de 3 enfants et non désireuse d'une nouvelle vie à deux. C'est exactement ma façon de voir les choses. Même si elle était un peu extrémiste (pour les besoins de l'émission je suppose) dans le fond j'adhère totalement et depuis quelques années déjà à son postulat : pourquoi vivre ensemble, sous le même toit ? Je pense vraiment que c'est un tue-l'amour. Certes j'assume aussi le fait que cela soit égoïste mais n'a-t-on pas le droit de l'être ? Où est l'amour dans le fait de laver les chaussettes ou remplir le frigo ? Et pourquoi ces tâches seraient-elles génétiquement liées à notre condition de femme ? Pourquoi ne pas, plutôt, vivre chacun chez soi et ne partager que le meilleur, à deux ?
Certains rétorquent que "l'amour c'est aussi ca, justement", ces petits riens de tous les jours qui font qu'on a plaisir à être ensemble. Désolée. Moi je n'ai pas de plaisir à repasser du linge ou à faire la cuisine. C'est déjà une corvée pour moi, alors devoir le faire pour les beaux yeux de mon homme c'est un effort supplémentaire que je n'ai pas envie ni plaisir à fournir. Oui même si je l'aime ! Pour moi, la vie à deux c'est se re-trouver (encore faut-il pour cela ne pas passer sa vie ensemble 24h/24 !), c'est partager des moments ensemble mais aussi chacun de son côté. C'est se lancer dans une histoire sans savoir pour combien de temps mais la vivre quand même à plein. Et si elle doit s'arrêter, ce n'est pas la fin du monde !
Forcément, quand je vois cet autre couple, 82 ans chacun et 64 ans de mariage. Heureux et épanouis, amoureux comme au 1er jour... C'est attendrissant, cela a un côté tentant... Cela me fait penser à mes parents et je dis "tant mieux pour eux !... mais ce n'est pas pour moi !". Non moi j'ai trop horreur de la routine et des habitudes, des répétitions et du quotidien pour supporter ad vitam aeternam les manies de l'autre, tous ces jours semblables les uns aux autres.
Pour finir ce qui m'a frappée c'est ce fil rouge entre quasiment toutes les participantes... "j'ai un sale caractère, je suis difficile à vivre et je le sais !". Je crois juste que nous faisons, nous les femmes, peut-être moins de concessions, nous sommes plus directes, plus décidées, peut-être plus en contrôle de nos vies. A force de décider pour tout : boulot, enfants, gestion, projets... Les hommes suivent et sont (souvent) bien contents de se laisser emmener par la main. Alors avoir du caractère : oui, mais pourquoi toujours "mauvais" ou "sale" ??
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vendredi, 27 avril 2007
T.G.I.F (*)
Un SMS, tôt le matin. Une proposition de ciné... pourquoi pas ?
J'imagine le voir en ami, là, comme ça. Cela me fait bizarre. J'ai du mal à imaginer justement.
En même temps l'idée même de le revoir me réjouit. Alors "live & let die". Je dis oui, ok pour dans une semaine.
Plus tard je réalise que je serai loin de Paname alors je l'appelle. Je laisse un message d'excuses "si tu peux attendre que je revienne... sinon tant pis, merci de ta proposition..."
Il me rappelle. Me donne de ses nouvelles. M'annonce la grossesse de son ex et ce cap qu'il appréhendait et qu'il affronte, seul. Cette douleur s'ajoute à celle déjà présente de ce lui et moi qui a explosé en vol. J'écoute. Je ne dis rien. J'entends juste sa difficulté à vivre sans moi.
J'ai sur les lèvres un "j'ai failli t'appeler 10 fois" mais je ne le dis pas.
Pas envie de retourner en arrière. Ni de recommencer infiniment les mêmes erreurs.
Mais pas envie non plus de me jeter dans les bras du premier venu pour échapper aux pensées qui m'orientent vers lui.
Alors je tiens le cap.
Et ce ciné qui me rendait guillerette, je finis par le redouter.
Je pense que je serai capable d'être son amie, et rien de plus.
Mais lui...
?
(*) Thanks God It's Friday !
(Merci mon dieu c'est vendredi !)
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dimanche, 22 avril 2007
.Point.
Certains jours, je me dis que vraiment, c'est bien d'être seule ; de ne plus avoir tous ces tracas, toutes ces tensions dûes à l'autre, ou du moins à cette relation à l'autre. Que c'est bon la liberté, que c'est bon de ne plus attendre, indéfiniment... Rien ne me manque, finalement.
Rien...
Excepté lui.
C'est humain, ca passera... mais au fond de moi il y a sans cesse cette certitude que jamais je ne trouverai quelqu'un comme lui, et de loin. Je le sais comme je le savais lorsque j'ai décidé de rompre avec lui. J'en suis consciente. C'est une réalité et je dois vivre avec.
Tous les autres me semblent si fades, si inconsistants, si moches, si nuls. Je n'ai même pas envie d'être avec un autre. Je préfère encore la solitude.
Je cherche mieux sans le chercher tout en sachant que je ne le trouverai pas...
Paradoxes... toujours
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vendredi, 20 avril 2007
Fly !
Google Earth inspire un développeur de jeux ! Ce célèbre logiciel a été employé pour mettre en scène un petit avion. Avec ce petit avion on peut voyager grâce aux touches du clavier : monter, descendre, tourner à droite et à gauche, ( avec les flèches directionnelles ) accélerer, ( avec A ) ralentir ( avec Z ) et tirez ( avec la barre d'espace ).Ce petit avion peut visiter de nombreux lieus : Londres, Dublin, New York, Washington, Los Angeles, Philadelphile, Boston, Zurich, Amsterdam, Berlin, Madrid, Paris, Helsinki, Sidney, Hong Kong, Tokyo, Mars et la Lune.
Cette création originale se nomme Goggles Maps Flight Sim (http://195.90.120.51/games/goggles.html). Amusez vous !!
Source : http://www.net-actuality.org/news/4042-jouer-avec-google-...
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jeudi, 12 avril 2007
Retour
Retour du printemps, vous l'avez noté ?
Retour au boulot, sur mes deux jambes, à petits pas mais là ! tout de même !
Retour de l'envie de sortir, de bouger, de se promener main dans la main dans Paris, d'aller goûter aux bateaux-mouche, prendre une glace chez Berthillon... Bref l'envie d'être à deux
Retour de mes pensées vers M., qui me manque, dont je compte les heures passées à penser à lui. Finalement, envie d'entendre sa voix, savoir comment il va... Et l'appeler...
Retour de la boîte vocale attendue puis un son, une voix, lui qui a décroché. Se dire que tant de fois je l'ai appelé, comme ça, mais c'était différent... Retour de son sourire, que je vois presque se dessiner sur ses lèvres. L'écouter dire "je suis tellement désolé, c'est tellement de ma faute !" et rétorquer que "non, on est deux, on est tous les deux responsables, et on a tout tenté, hein ? on a tout tenté !"
Retrouver l'homme que j'ai aimé, et me répéter que c'est fini, que c'est différent. Juste constater, là, son bonheur à m'entendre, et le mien aussi. Tout est fini, on le sait bien, mais c'est tellement bon de pouvoir garder ce lien ! Il connaîtra et aimera d'autres femmes, je l'ai souhaité ainsi. Même si le boulot "tête baissée 12h par jour, pour ne pas penser" semble plus prioritaire pour le moment, cela arrivera et je compte être heureuse pour lui. Il le mérite.
Retour finalement des vagues qui vont et viennent, des "je veux" et "je ne veux pas !", toujours, encore ces paradoxes !
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mardi, 03 avril 2007
A comme...
Après tout, on ne devrait pas avoir besoin de l'Amour ! si seulement c'était un besoin que l'on se créee, qui varierait à la demande et que l'on pourrait faire fluctuer suivant le désir ! Oui, l'Amour ne devrait qu'être que bon, jamais source de souffrance, de tristesse ou de haine. Un lieu choisi à deux, où l'on se retrouverait, quand le coeur ou le corps nous en dit.
Pas un truc qu'on subit, dont on est la marionnette, qui nous envoie des pulsions, des flèches ou des sensations de douceur jusqu'en dedans. Tellement contradictoire, cet Amour. Je t'aime mais je te hais. Je t'adore mais je te blesse, je te désire mais tu es une traîtresse, mon Coeur, menteuse, mon Amour , s.........
Fichu Amour, je te déteste. Je n'aurais jamais dû croiser ta route, Après toi il ne subsiste plus que braises et cendres. Il ne naît rien après elles. Rien de bon. Si je n'avais jamais croisé ta route, alors je rêverais encore aux pays merveilleux, où les princes charmants vous embrassent tendrement. Je serais encore Sissi qui pleure son Aimé.
Maintenant je suis juste un tas de cendres. Un soupçon de vent et il disparaît. Un coup de pied et il s'envole.
Voilà le résultat de ce qu'on appelle le sentiment le plus beau qu'il soit...
Foutaises !
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vendredi, 30 mars 2007
Au jour le jour...
Premières séances de kiné, et tout est toujours aussi douloureux qu'il y a une semaine. J'ai l'impression de n'avoir pas avancé d'un pas. Retour chez mon médecin de famille, qui ne connaît rien de mes problèmes de dos chroniques depuis 20 ans, vu que j'ai toujours colmaté en une ou deux séances chez les osthéos du coin. Résultat il n'a pu que constater que seule la kiné me viendrait en aide, donc on poursuit. L'arrêt est prolongé d'une semaine avec passage à sister morphine en espérant que je vais, enfin, souffrir un peu moins.
Retour de mes filles à la maison, petites choupinettes qui s'inquiètent tant pour moi ! mais quel réconfort de les avoir là, enfin un peu de vie dans l'appart et une excellente motivation pour me remettre au plus tôt sur mes deux jambes. Il n'y a pas plus grand moteur que l'amour des enfants, leurs sourires, leurs dessins, leur présence, leurs petites attentions si attendrissantes.
Ce soir, c'est fiesta, 7 ans de la choupinette - avec pas mal de retard - mais elle a soufflé ses bougies entourée de ses copin(e)s d'école pendant ses 15 jours de classe de neige, elle avait presque oublié que ses cadeaux l'attendaient ici, c'est la fête après la fête !
Merci de vos messages, de votre présence, même virtuelle ; et très bon WE à vous !
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